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46 Cards in this Set

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Jusqu'à quel âge les personnes handicapées peuvent-elles rester à l'école?

21 ans.

Avant 1960, qu'arrivait-il aux enfants avec un handicap ou une incapacité quelconque?

Ils vivaient dans des crèches, des orphelinats, des instituts spécialisées ou des hôpitaux psychiatriques.

Comment étaient perçus ces enfants?

Comme des êtres à part, différents, atypiques, incapables et irresponsables.
Ils ne sont pas considérés comme normaux et sont mis en marge de la société.

Dans quel état sont maintenus ces enfants?

Dans un état d'infériorité et de dépendance.

Par qui sont gérées les crèches?

Par des communautés religieuses.

Vrai ou faux?
Peu d'enfants sont placés dans les crèches au début des années 1950.

Faux.
Il y avait beaucoup d'enfants dans les crèches (entre 115 et 700 enfants par crèche).

Vrai ou faux?
L'adaptation scolaire n'était pas très développée à l'époque.

Vrai.

La Loi de l'assistance publique de 1921 a une considération pour les enfants handicapés. À quoi est-elle favorable?

À leur scolarisation.

Quels moyens sont entrepris pour répondre à la préoccupation croissante d'éduquer à l'intérieur des murs des institutions?

On ouvre des internats médico-pédagogiques et des pavillons ou des locaux dans des hôpitaux pour enseigner aux enfants.

Qu'enseigne-t-on à ces enfants?

La bonne tenue, la discipline, le catéchisme et des rudiments de calcul, d'écriture et de lecture.

Vrai ou faux?
La Loi de l'enseignement des classes spéciales de 1929 oblige les commissaires à ouvrir des classes spéciales.

Faux.
La loi autorise les commissaires à ouvrir des classes spéciales, mais ne les oblige toutefois pas.

Qu'est-ce qui retarde le développement des classes spéciales?

La crise économique des années 1930.

Quelle importante loi a été adoptée en 1943?

La Loi sur l'instruction publique.

Qu'est-ce que cette loi rend théoriquement obligatoire?

La fréquentation scolaire des enfants québécois de 6 à 14 ans.

Toutefois, cette loi permet aussi l'expulsion de milliers d'élèves. Pourquoi?

Parce qu'un article de la loi dispense les enfants atteints d'une infirmité de fréquenter l'école.

Que sont obligés de faire les parents d'enfants différents à l'époque pour qu'ils bénéficient d'une certaine éducation?

Les placer.

Deux systèmes fonctionnent en parallèle pour assurer des services éducatifs aux enfants (double-système). Quels sont-ils, et quelle clientèle spécifique desservent-ils?

1) L'école, qui dessert les enfants au développement typique;
2) Les services sociaux qui desservent les enfants au développement atypique.

Que propose l'idéologie scandinave de normalisation?

D'intégrer les personnes handicapées dans la communauté en leur donnant des conditions de vie semblables à celles de la norme.

Décrire le contexte des années 1960 avec la Révolution tranquille.

1) Contrôle des richesses naturelles («Maîtres chez nous»);
2) Investissement massif de l'État dans plusieurs secteurs;
3) Laïcisation des services publics;
4) Ouverture sur le monde, sur les connaissances et sur la différence;
5) Etc.

Quel important rapport paraît en 1963?

Le Rapport Parent.

Quel droit le Rapport Parent accorde-t-il aux enfants différents?

Le droit à l'instruction scolaire.

L'éducation est rendu obligatoire et gratuite pour TOUS les enfants de quel âge à quel âge?

6 à 16 ans.

Vrai ou faux?
Les conditions de détention dans les asiles dans les années 1960 étaient bonnes.

Faux.

Vrai ou faux?
Les patients n'avaient pas besoin de présenter un trouble mental pour être envoyé dans un hôpital psychiatrique.

Vrai.
On envoyait dans les hôpitaux psychiatriques tous ceux qui présentaient un état nécessitant un soutien.
Par exemple, au milieu des années 1960, 34% des patients des asiles étaient des déficients intellectuels.

Sur quoi enquête la Commission Castonguay-Nepveu en 1971?

La santé et le bien-être social.

Quelle description la Commission Castonguay-Nepveu fait-elle sur les conditions de vie des personnes handicapées? Donnez des exemples (6).

Les conditions de vie des personnes handicapées sont déplorables :
- Elles ne sont pas reconnues comme citoyen(e)s à part entière.
- Le marché du travail leur est inaccessible.
- Leur niveau de vie est très bas.
- Les ressources spécialisées sont concentrées à Montréal et à Québec.


​- Accès est inégal aux services de réadaptation.
- Les services sont non-planifiés ni coordonnés.

Quelle est la conclusion (recommandation) de la Commission?

L'État doit intervenir pour contrôler les causes d'apparition des déficiences (faire de la prévention), minimiser leur conséquence sociale et favoriser l'intégration sociale des personnes atteintes d'une déficience.

Bref, il faut donner plus de ressources et de soutien adaptés aux personnes handicapées ou en difficulté.

Quel important rapport paraît en 1976?

Le Rapport Copex.

Nommez 3 aspects dénoncés par le Rapport Copex?

- L'augmentation du nombre d'élèves en difficulté;


- Le modèle médical trop axé sur la «guérison»;
- L'absence de moyens d'intervention et de diagnostics;
- La séparation entre l'enseignement régulier et l'enseignement spécial;


- L'intolérance de plus en plus grande du milieu scolaire vis-à-vis les élèves différents.

Le Rapport Copex recommande une nouvelle approche. Quelle est-elle?

L'approche mainstreaming (système en cascade).

Quels sont les 8 niveaux du système en cascade?

1) Classe régulière;
2) Classe régulière + ressources à l'enseignant;
3) Classe régulière + ressources à l'enseignant et l'élève;
4) Classe régulière + participation de l'élève à une classe ressource;
5) Classe spéciale dans une école régulière
6) École spéciale;
7) Enseignement à domicile;
8) Enseignement en centre d'accueil.

Quel est l'objectif du système en cascade?

De permettre aux élèves en difficulté de grandir dans le cadre le plus normal possible.

Vrai ou faux?


Le passage vers un niveau à encadrement plus intensif peut être envisagé même si le niveau à encadrement moins intensif est capable de répondre aux besoins de l'élève.

Faux.


Vrai ou faux?
Plus un jeune avance dans les niveaux de la cascade, plus il est facile de revenir dans des structures plus normales.

Faux.


Cela devient difficile de remonter la cascade.

Quelle approche s'oppose au système en cascade?

L'approche inclusive.

Quelle est l'idée derrière l'approche inclusive?

Tous les enfants du même âge doivent être ensemble.


Il faut intégrer les élèves en difficulté dans des classes normales.

Quelle approche (mainstreaming ou inclusive) privilégie l'Office des personnes handicapées du Québec (OPHQ)?

L'approche inclusive.

Nommez deux outils proposés par l'OPHQ pour offrir de meilleurs services éducatifs aux élèves handicapés.

1) Le plan d'intervention;
2) Le plan de service individualisé.

En 1988, la Loi sur l'instruction publique est modifiée. Qu'est-ce qu'elle oblige maintenant à élaborer pour chaque élèves HDAA?

Un plan d'intervention

Mis à part l'élève, qui doit être impliqué dans un plan d'intervention (3)?

1) Le directeur de l'école;


2) Le personnel de l'école;


3) Les parents de l'élève.

Que vise les plans d'intervention?

À répondre aux besoins multiples et complexes de l'élève par une démarche structurée d'évaluation des besoins suivie d'une planification et d'une coordination des interventions.

En 1992, la Politique en adaptation scolaire est mise à jour. Qu'est-ce qu'elle assure à tous les élèves handicapés ou en difficulté?

L'accès à des services éducatifs de qualité dans le cadre le plus normal possible.

Dans cette optique, l'apprentissage et l'insertion sociale sont ... (1 mot)

Complémentaires.

Vrai ou faux?
Selon la Politique en adaptation scolaire, les classes spéciales sont à privilégier.

Faux.
Il faut privilégier les classes ordinaires.

Vrai ou faux?
En 1996, le Conseil supérieur de l'éducation (CSE) observait que l'intégration des élèves en difficulté était demeurée au même niveau.

Faux.
Le CSE observait que l'intégration avait progressé.

Par contre, certains irritants demeurent. Nommez en 3 sur les 6.

1) Manque de soutien;
2) Services insuffisants;
3) Préparation inadéquate du personnel;
4) Interventions souvent mal planifiées;
5) Pratiques et croyances non facilitantes;
6) Mode de financement déficitaire.