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65 Cards in this Set

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définition de l'euthanasie
Action de provoquer délibérément la mort (rapidement ou lentement et sans douleur) d’un patient affligé par une maladie incurable, mortelle, qui le fait souffrir terriblement (sans espoir de soulagement), par l’administration de médicaments ou par d’autres interventions
Euthanasie passive
« Interruption ou omission des traitements de survie : cesser d’offrir des traitements de survie, entraînant ainsi la mort du patient ».
euthanasie volontaire, non volontaire, et involontaire
Volontaire : demande explicite du patient et consentement éclairé ;
Non volontaire : patient incapable d’en faire la demande (ex. les comas) ;
Involontaire : sans consentement (toujours interdit).
Euthanasie indirecte
Sédation terminale : administration de narcotique dans le but de soulager la douleur d’un patient, provoquant accidentellement la mort de celui-ci par dépression respiratoire
Arguments pour l'euthanasie (7)
Droits individuels :
Droit à l’autonomie (qualité de vie et de mort) ;
Soulager la douleur ;
Loi au Canada est discriminatoire (suicide n’est pas illégal), mais personnes qui sont physiquement incapables de se suicider !) ;
Bienfaisance : est-ce que l’euthanasie se distingue de l’omisssion des traitements de survie ? Euthanasie peut faire du bien même avant la mort ;
Plus de confiance entre médecins et patients ;
Pente fatale ? : bons encadrements légaux et procéduraux de l’euthanasie.
Arguments contre l'euthanasie
(6)
Risques pour le bien commun :
Autonomie a ses limites (ex. se rendre esclave) ;
Diminution du respect de la vie ;
Risques d’abus (conduit à l’euthanasie involontaire des individus vulnérables) ;
Moins de recherche sur les soins palliatifs ;
Effets négatifs sur la pratique médicale : moins de confiance entre médecins et patients. L’euthanasie devient une façon de soigner.
Qu’est-ce que l’eugénisme
1883 (Francis Galton)
« eu » : bien
« genos »: naissance, race

La science des « bonnes naissances ».
Eugénisme (1) positif
1) Promeut la reproduction d’individus jugés supérieurs.

Cas des Lebensborn en Allemagne (à partir de 1936) et dans d’autres pays européens.
Eugénisme (2) negatif
2) Empêcher la reproduction d’individus jugés inférieurs.

Cas de stérilisation en Suède (1935-1996)
Politique familiale au Pérou (1995-2000)
La chine et Singapour
Eugénisme (1) collectif
Concerne les États (eugénisme imposé)
Eugénisme (2) individuel
Concerne les individus (eugénisme choisi)
Pouvons-nous parler d’eugénisme lorsqu’il s’agit de choix individuels ?
Habermas répond «oui» à cette question parce qu'il le nommera l’eugénisme libéral.
A quoi peut-il ressembler ? (L'eugénisme liberal?)
Stérilisation avec consentement de certains individus (intérêt tuteur-personne handicapée)

Avortement sélectif ou thérapeutique (en raison d’un handicap grave, dépistage anténatal, amniocentèse)
Sélection du sperme ou des ovocytes des donneurs :
Quels critères devons-nous retenir pour la qualité ?

Deux positions extrêmes :
Abstentionniste : refus de tout contrôle génétique.

Eugénisme radical : sélectionner les critères selon les lois du marché.
Génie génétique
Laisse envisager des manipulations sur des embryons anormaux. Ce qui pourrait constituer un autre type d’action eugénique.

Manipulation pour choisir le sexe de l’enfant.
Arguments pour la prohibition de l’eugénisme (c’est-à-dire contre l’eugénisme)
Leçon de l’histoire. Le cas des Nazis ;
Argument de la pente glissante ;
Caractère sacré de la vie ;
Droits fondamentaux : point de vue de Habermas.
Point de vue de Habermas sur l’eugénisme positif Eugénisme positif constitue une atteinte au respect des droits fondamentaux de l’être humain :
Égalité ;
Liberté et autonomie ;
Droit à la dignité
Pourquoi L’égalité entre les individus est sérieusement menacée
L’idée qu’il y ait des individus génétiquement différents contredit l’idéal égalitariste de nos sociétés démocratiques ;

L’égalité entre les individus est menacé lorsqu’un individu dépend d’un autre qui l’a programmé et qui l’a déterminé dans ses choix de vie possible.
Liberté et autonomie des individus génétiquement planifiés
3 Conséquences du droit du parent de modifier le patrimoine génétique de son enfant :
Menace la liberté de l’enfant qui sait qu’il a été fabriqué ;
Perte de la conscience d’être une personne (biographie singulière) ;
Menace l’autonomie de l’individu et la possibilité de se conduire comme une personne morale.
Menace la possibilité d’être une personne morale…dépend des notions de sujet, de liberté, et d’autonomie :
Conscience subjective
Relation : sujet / objet
Comment est-ce que L’eugénisme positif viole le droit à la dignité
Considérer l’être humain comme une fin en soi.

Dans l’eugénisme positif, la valeur de la vie d’une personne est mesurée à travers le projet d’un tiers.
Les trois facteurs de la Prédétermination par un tiers
C’est autrui qui a déterminé ce qu’on est
Relation asymétrique
Irréversibilité : distinction nature-culture
Quelles sont les frontières que nous devons établir ? (eugénisme)
Prohibition du l’eugénisme imposé ;
Critère pathologique ;

« La seule sélection doit être celle d’une maladie d’une particulière gravité (…) et reconnue comme incurable (…) ».
clonage Reproductif
Mode de reproduction asexué (in vitro) qui aboutit à la naissance d’un individu génétiquement identique à un autre individu.
clonage Thérapeutique (encore à l’état de projet)
Consiste à cloner des cellules d’un patient et à utiliser celles de l’embryon résultant pour recréer des cellules, tissus ou organes pour soigner ce patient.
Clonage reproductif Sans transfert de noyau
Bissection d’embryon : division de l’embryon en deux et réimplantation dans deux mères porteuses.
Séparation des cellules d’un jeune embryon : séparation des cellules et réimplantation. On attend plus longtemps que dans le cas de la bissection et l’on divise en un plus grand nombre de parties.
clonage reproductif Avec transfert de noyau
Transfert de noyau de cellule embryonnaire: séparation des cellules et prélèvement des noyaux ; réinjecter les noyaux dans des ovocytes dénoyautés, transfert dans l’utérus de mères porteuses.

A et B (fécondation in vitro) C (don d’ovocytes dénoyautés)
Clonage reproductif ou thérapeutique Cette technique a la particularité de reproduire des individus pré-existants
Avec transfert de noyau de cellule adulte
Des cellules* sont prélevées chez l’individu A et les noyaux sont prélevés.
Les ovocytes d’un autre individu (B) sont prélevés et dénoyautés.
Les noyaux de A sont injectés dans les ovocytes dénoyautés de B. L’embryon se divise : son contenu génétique est le même que celui du donneur de noyaux (A).
Soit on implante l’embryon dans l’utérus d’une mère porteuse**.
Soit on s’en sert dans un but thérapeutique.
Clonage thérapeutique
L’embryon constitue un réservoir de cellules souches génétiquement identiques à celles du donneur de noyaux. On réalise à partir de l’embryon des cultures de cellules souches, que l’on congèle en attendant de les réimplanter chez l’individu, dans un but thérapeutique.
Pourquoi le clonage ? (Reproductif animal)
Recherche ;
Élevage ;
Sauvegarde d’espèces en voie de disparition ;
Clonage et transgenèse.
Le clonage : débat nature/artifice (humains)
contre
Le clonage n’est pas naturel : il n’existe pas dans la nature
Non-conformité avec loi de la nature
Artificiel, pcq créé par l’homme, et donc pas bien


Contre le clonage
La nature, c’est mieux que tout autre chose. Renvoie à l’idée d’un ordre naturel. Caractère sacré de la nature.
Le clonage : débat nature/artifice (humains)
pour
Pour
Le cas des jumeaux monozygotes
Si, reproduction asexuée existe dans la nature
Il y a des préparations artificielles qui sont très bonnes

a) Le cas des jumeaux. De vrais jumeaux.
Contre l’argument : chose certaine, c’est que la technique du transfert des noyaux cellulaires n’existe pas dans la nature.

b) Dans le monde végétal, la reproduction asexuée représente une technique de reproduction. Une branche, par exemple, d’un peuplier, planté dans la terre, donne un peuplier entier.

c) Produits pharmaceutiques : on se sert de produits naturels et on les transforme pour faire des produits pharmaceutiques très utiles pour guérir des maladies.
Beaucoup de pratiques en médecine ne sont pas « naturelles » : respiration artificielle, anesthésie.
Débat sur l’âme, l’identité, l’unicité
contre
Contre
Pas vraiment un être humain
Atteinte au droit à la singularité ou à l’individualité


Contre
Parce que conçu de manière artificielle, le clone n’est pas vraiment un être humain. Il n’a pas d’âme. Seul Dieu peut doter l’homme d’une âme.
Pour
Si Dieu donne vraiment une âme…
Attention où peut mener cet argument : imaginez que l’on produise un clone, qu’est -ce que l’on fait de ce clone ? Est-ce qu’on le traite comme un être humain ?


Contre
Le clonage reproductif rend possible que des êtres humains possèdent le même génome simultanément ou à des moments différents. Cela violerait l’unicité de l’individu et pourrait causer des problèmes à son identité : la manière qu’il se perçoit lui-même.
Pour
On dira qu’il ne faut pas confondre l’identité génétique avec l’identité personnelle. L’individualité d’un être humain relève aussi de son environnement. Avoir le même génome ne conduit pas à être le même individu. Phénotype : caractéristiques physiologiques et physiques d’un individu versus génotype. Phénotype diffère chez des jumeaux homozygotes (issus du même oeuf) en raison de l’emplacement dans la matrice de leur mère. Chaque être possède donc sa singularité dès la naissance. Éducation joue un rôle dans l’identité et personnalité.

Contre
Droit de posséder un génome unique
Débat sur l’âme, l’identité, l’unicité
pour
Pour
Dieu pourrait donner une âme aux clones
Identification erronée de l’identité génétique avec l’identité personnelle

Pour
Conséquences absurdes

Cela conduit à des conséquences absurdes : s’il s’agit d’un droit, il faut donc l’appliquer à tout un chacun.
Dans le cas des jumeaux homozygotes, il conviendrait de tuer le premier jumeau pour que le second puisse jouir du droit de posséder un génome unique. Il faudrait aussi tuer le second jumeau pour s’assurer que le premier n’ait pas été discriminé. Traitement juste et égalitaire.
Clonage et abus : pente fatale
contre
Contre
Création de types d’individus
(armées, esclaves)
Eugénisme


Contre
On voudra produire des individus avec des caractéristiques favorables.
On pourrait, par exemple, conserver des cellules de chaque foetus lors d’une conception in vitro et observer le développement des enfants. Par la suite, on pourrait utiliser les cellules qui ont produit de bons résultats pour créer des êtres identiques génétiquement. Les parents n’ont pas encore souhaité utiliser du matériel génétique qui appartient à un tiers. Mais il pourrait avoir des incitations à aller dans ce sens pour créer des enfants déjà testés (ou encore pour les individus qui ne peuvent pas avoir d’enfants).

Contre
Abus : cloner quelqu’un sans sa permission, procès de paternité.
Enfant mort : recréer un enfant. Problèmes éthiques graves. Est-ce que l’on peut remplacer un enfant par son clone ?
Problèmes pour le clone, son statut de remplacement et comparaison avec l’original.
Créer son clone pour lui prendre des pièces de rechange que l’on peut greffer sans connaître le rejet.
clonage et abus: pente fatale
pour
Pour
Science-fiction
On ne peut pas prévenir l’avenir donc spéculation

Pour
Argument faible : on ne sait pas ce qu’il va se passer, donc on fait des spéculations. Spéculations qui reposent sur l’ignorance. Argument fallacieux. Il faut seulement établir des normes strictes et appropriées qui empêcheront la pente fatale, qui préviendront des développements moralement problématiques.

Pour
Normes et contrôle appropriés
) Diversité génétique humaine
contre
Danger de réduire la diversité du pool génétique
Diversité génétique humaine
pour
Problème seulement si le clonage est pratiqué massivement. Cela est peu probable :
Coût trop élevé
Reproduction sexuelle plus plaisante
Jeu du « naturel » attrayant
Clonage et famille
contre
Contre
Sépare l’amour, la sexualité et la procréation


Contre
On n’a pas besoin de relations sexuelles pour fabriquer des clones (argument s’applique aussi aux techniques de procréation assistée). Le clonage remet en question la relation privilégiée de l’intimité, qui passe par la sexualité et le désir, dans certain cas, d’avoir un enfant.


Contre
Chaque individu a le droit à deux parents :
La biologie
Le lien relationnel
L’éducation


Contre
Conception de la famille traditionnelle où l’on croit que le meilleur sort pour un enfant, c’est d’avoir deux parents qui sont à la fois les parents biologiques, relationnels et éducatifs.
Biologiques : il est question ici de l’origine. L’enfant provient génétiquement de ses deux parents biologiques, l’un et l’autre d’un sexe différent.
La forme relationnelle relative à la grossesse : lien entre l’enfant et la mère pendant la grossesse. Traditionnellement, la mère biologique porte l’enfant et le met à terme. Ce sont aussi les parents biologiques qui éduquent l’enfant.
clonage et famille
pour
Pour
La sexualité est déjà dissociée de la procréation et de l’amour

Pour
Des modèles autres ont toujours existé
Le clone :
Un donneur
Une mère porteuse
Un parent pour l’éducation
En quoi cela se distingue des méthodes de procréation assistée ?

Pour
Orphelins, enfants adoptés, veuves, familles monoparentales. On permet de plus en plus l’adoption par une seule personne.
Cependant, le seul fait que la famille traditionnelle soit reconnue comme la plus légitime par la société peut causer de la discrimination à l’égard de l’enfant qui ne répond pas aux modèles.
Aussi, le clone : possède donneur (aspect biologique de la parenté).
Si le donneur est de sexe masculin, on connaîtrait une autre personne : la mère porteuse.
On pourrait ajouter à cela une troisième personne qui se chargerait de l’éducation.
En quoi cela se distingue des techniques de procréation assistée ?
Couple stérile dont la femme ne peut pas porter un enfant : deux donneurs étrangers, fécondation in vitro, introduction de l’embryon dans une mère porteuse.
La clonage n’implique-t-il pas toujours deux parents génétiques ?
Le donneur et le clone sont génétiquement identiques.
Alors, les parents génétiques du clone sont les parents génétiques de la personne qui a donné le matériel génétique (le donneur).
Donc le donneur et son clone sont des frères jumeaux, ayant 30 ans de différence.
Expérimentation sur des êtres humains
Certains scientifiques s’inquiètent des moyens utilisés pour arriver à un « bébé-clone ».
Normalement, dans la reproduction naturelle, un sperme rencontre une ovule : les deux apportent la moitié du matériel génétique pour produire un individu.
Clonage prend une cellule d’un adulte existant, vide un oeuf de son noyau et le remplace par la cellule du donneur.
Si tout va bien, l’oeuf se développe en individu normal et en santé. C’est l’idée.
Mais, il se trouve que ce « tout va bien » est rare. Chez les animaux, on observe que le clonage se fait très difficilement et comporte des risques énormes.
Les embryons naturels sont nouveaux et possèdent une capacité plus grande de se transformer en gènes nécessaires pour le développement.
En revanche, les noyaux des cellules adultes sont différents ; ils sont plus âgés et les gènes pour les premiers développements du foetus sont difficiles à réactiver.
Même si on a trouvé des techniques pour réactiver le noyau, tout le processus du clonage demeure compliqué. Chaque étape est un défi. Après avoir utilisé 100 oeufs, le chercheur est chanceux s’il arrive à obtenir un clone.
Expérimentation sur des êtres humains et sur des embryons
contre
Instrumentalisation et destruction des embryons
Expérimentation sur des êtres humains et sur des embryons
pour
Pour
Clonage reproductif
Diagnostic préimplantatoire
Problème de stérilité

Dépistage des maladies génétiques : procède de la scission gémellaire. On prélève du clone l’ADN nécessaire pour l’analyse des tests génétiques. Si l’ADN du clone testé ne présente aucune maladie héréditaire, les embryons cultivés à cette fin peuvent être implantés.

Permettrait aux couples frappés de stérilité absolue d’avoir une progéniture qui leur soit liée génétiquement.

Clonage thérapeutique
Reproduction d’organes ou de tissus
Recherche médicale
Clonage thérapeutique :
Qui ne serait pas rejeté (possibilité de reproduction d’organes ou de tissus). Instrumentalisation des embryons : mais possibilité de produire des cellules souches avec une cellule de la peau (tout nouveau).
Recherche médicale : cela permettrait de mieux connaître le génome humain : faire différentes expériences sur les clones, on pourrait connaître davantage l’expression de différents gènes.
Exemple du cancer : reproduction des cellules cancéreuses. Faire des études sur le processus de division des cellules embryonnaires permettrait peut-être de nous renseigner sur la manière de stopper le développement et la division des cellules cancéreuses.
Conservateurs : argument contre l’avortement
les deux primasses
Première prémisse : il est mal de tuer un être humain innocent ;

Deuxième prémisse : un fœtus est un être humain innocent ;

Conclusion : il est donc mal de tuer un fœtus humain ;


, les libéraux refusent la 2e prémisse.
Frontières établies selon
La naissance ;
La viabilité ;
La conscience.
Autres raisons pour être en faveur du droit à l’avortement (sans refuser la 2e prémisse)
Conséquences des lois restrictives ;

Un argument féministe : toute femme a le droit de choisir ce qui arrive à son corps.
Humain et valeur de la vie fœtale
Première prémisse : il est mal de tuer un être humain innocent ;
Deuxième prémisse : un fœtus est un être humain innocent ;
Conclusion : il est donc mal de tuer un fœtus humain.

Si humain = une personne (2e prémisse fausse)
Si humain = membre de l’espèce homo sapiens (1e prémisse fausse)
la capacité de ressentir du plaisir et de la souffrance
racisme
la douleur de ceux qui ne font pas partie de ma race ne compte pas ;
Spécisme :
la douleur de ceux qui ne font pas partie de mon espèce (les animaux) ne compte pas.
Critères pour juger des êtres dont on devrait considérer les intérêts :
(selon singer)
Il faut que ces êtres aient des intérêts ;
Capacité de ressentir du plaisir et de la douleur ;
Conscience de soi (développée).
Statut du fœtus et valeur de la vie (suite) Considérons le fœtus avec les caractères qu’il possède.
Si l’on considère le critère de la capacité de ressentir du plaisir et de la souffrance…
Le vie du fœtus n’a pas plus de valeur que celle des animaux parvenus au même stade de rationalité et de conscience de soi.
deux raisons pourquoi on porrait faire l'avortement
Le véritable intérêt de la femme devrait normalement prévaloir sur l’intérêt peu développé d’un fœtus.

L’avortement du fœtus devrait être de telle façon qu’il ne souffre pas, sinon l’avortement devrait être évité.
Argument du potentiel
Le potentiel du fœtus humain (rationalité et conscience) est plus important que chez une vache ou un cochon.

CERTES DIT SINGER !
Les animaux non humains
Le statut de l’embryon ou du fœtus humain versus la vie d’un singe ;

Certains animaux non humains sont des personnes.
Les animaux se mangent entre eux, alors pourquoi ne les mangerions-nous pas ?
Animaux
Pour survivre ;
Ne peuvent réfléchir aux aspects éthiques ;

Droit du plus fort dans la nature !


Hommes
Luxe et production industrielle ;
Le peuvent ;



Production industrielle et nature !
Manières « naturelles » peuvent toujours être améliorées.
La théorie de justice de John Rawls (1921-2002)
Rawls s’inscrit dans la tradition du libéralisme politique.

Il essaie de trouver les principes de justice qui devraient présider à l’organisation des institutions de base de la société. Il cherche à définir les normes minimales de justice de la société.

Dans une société pluraliste, ces normes, selon Rawls, permettront une coexistence harmonieuse entre les individus ou des groupes ayant des valeurs et des idéaux de vie différents.
La théorie de justice de John Rawls
D’inspiration kantienne, Rawls critique l’utilitarisme (car celui-ci sacrifie des individus au nom du bien-être du plus grand nombre) et croit que chaque individu, comme personne humaine digne de respect, possède des droits inviolables.

S’inspirant des théories du contrat social, il estime que les principes qui régissent la vie des individus d’une société politique sont justes s’ils sont le fruit d’un libre accord entre ces individus.

Pour s’assurer de cela, il aborde la procédure qui mène à l’adoption de tels principes.
La théorie de justice de John Rawls (1921-2002) La position originelle
Pour fonder des principes de justice, il faut s’assurer que l’on respecte les conditions fondamentales d’égalité et d’unanimité.

Ces conditions sont difficiles à trouver dans la réalité, alors Rawls considère un dispositif fictif de négociation.

Référence non plus à l’état de nature mais à la position originelle.
La théorie de justice de John Rawls (1921-2002) Le voile de l’ignorance
État dans lequel les individus ignorent leur position réelle dans la société.

Concrètement ils ignorent :
Leurs attributs naturels, physiques ou psychologiques (dons, talents, capacités) ;
Leur condition socioéconomique (classe sociale, niveau d’éducation, richesse) ;
Leur sexe, leur couleur, leur âge ;
Leur conception de la vie, leur projet de vie ;
L’état de développement de leur société et son histoire.

Cette impartialité devrait conduire à l’élaboration de principes justes à partir desquels on organisera la société. En principe, on devrait tous arriver aux mêmes conclusions (pcq nous sommes tous des êtres rationnels et que nous ne connaissons pas notre position dans la société).


Quels sont ces principes ? À vous de délibérer.
La théorie de justice de John Rawls (1921-2002) Principe des libertés égales
Chaque personne doit avoir un droit égal au système le plus étendu de libertés de base égales pour tous qui soit compatible avec le même système pour les autres.» (Théorie de la justice, Paris, Seuil, 1987, p. 91 )



Autrement dit :

Chaque personne doit avoir un droit égal à un ensemble adéquat de libertés fondamentales compatibles avec celles des autres.
La théorie de justice de John Rawls (1921-2002) Principe de différence
«Les inégalités sociales et économiques doivent être organisées de façon à ce que, à la fois,

l’on puisse raisonnablement s’attendre à ce qu’elles soient à l’avantage de chacun

qu’elles soient attachées à des positions et à des fonctions ouvertes à tous.» (Ibid.)

Autrement dit :

Les inégalités sociales et économiques doivent être

au bénéfice de tous et surtout des plus désavantagés ;

attachées à des fonctions et à des positions ouvertes à tous, conformément au principe de la juste égalité des chances.
Est-ce que la théorie de Rawls implique l’idée d’une obligation de la part de la société de garantir un accès universel aux soins de santé ?
decider
Comment être juste dans la distribution des soins et des services de santé, dans un monde où il existe à la fois une augmentation des besoins et une difficulté de plus en plus grande à répondre à ces besoins ?
Dans un monde où l’on observe une augmentation des besoins et la diminution de la possibilité de les traiter.
Plusieurs réponses : différentes conceptions de justice.
Utilitarisme :
1. Le mérite personnel ;
2. La valeur sociale d’un individu ;
3. Le bien du plus grand nombre.

Libéralisme libertariste :
Le respect du libre choix.


Libéralisme égalitariste :
La priorité aux plus démunis ;
Les soins fondamentaux de chacun ;
L’égalité de traitement dans des cas similaires ;
La référence au hasard