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Brohm, Les jeux olympiques à Berlin

Deux visions:

M.-T. Eyquem dit que le CIO a suivi la ligne de Coubertin et que Berlin était un accident.
Gaston Meyer fait l'apologie des J.O. et dit que les engagements furent respectés.

Pour Brohm, ces visions sont erronées. Le CIO tolérait le Reich mais doutait du respect de la charte des J.O. par Berlin. L'équipe du Reich ne comptait pas de juifs. Coubertin admirait Hitler.

Les J.O. concentrèrent l'énergie de la Nation et consolidèrent le Reich. Les hauts responsables olympiques assumaient d'avoir une responsabilité. Le succès des jeux a favorisé le consensus national.

Barry Eichengreen, Système financier et crise économique dans l'entre-deux-guerres

Dans les années 20, afflux de capitaux américains en Europe à la suite de la WWI. Les banques se concentrent et le dollar devient la référence.

A l'été 28, la Fed, inquiète de la spéculation relève les taux d'intérêts. L'Allemagne et l'Argentine sont en récession. Devises instables, crises de convertibilité et faillites.

Le rétablissement advient à la veille de la guerre, grâce à des politiques expansionnistes.

Conséquences : accords de Bretton Woods et FMI.

Krumeich, La République de Weimar et le poids de la Grande Guerre

Doxa : le Diktat a causé la montée en puissance d'Hitler. Mais nouvelle génération d'historiens dans les années 60 insiste plutôt sur la continuité des élites d'avant-guerre et l'impact de la Grande Guerre :




- poids du Coup de poignard dans le dos, qu'Hitler accusera d'être un coup des juifs/capitalistes/bolchéviques


- Weimar marquée dès le début par la répression pour l'ordre à l'aide de l'armée


- le Diktat au lieu de fédérer les allemands renforçait l'idée du Coup de poignard


- le montant des réparations créé des violences en Bavière




Hitler insiste toujours sur son statut d'ancien combattant.

Lacroix-Riz, Le Vatican, l'Europe et le Reich de la Première Guerre Mondiale à la Guerre Froide

Au sujet de la détente de 1937-1938 :




- En octobre 1937, l'Allemagne Nazie liquide les organisations catholiques. Campagnes anticatholiques. La Curie ne réagit pas, Pie XI se plaint.




- Lors de la visite d'Hitler à Rome, il ne vient pas voir le Pape qui est déçu. Mais la peur pour les catholiques allemands n'empêche pas le rapprochement avec l'Axe.




- Cas Sproll : évêque d'abord sympathisant nazi mais voit que ça devient anticlérical. Abstention au référendum de juillet, il est chassé de son diocèse mais résiste sans le soutient du Vatican.




- Pie XII ne veut absolument pas de tensions avec l'Allemagne. L'Eglise entière renonce à se battre.

Lacroix-Riz, Aux origines du carcan européen (1900-1960)

Lacroix-Riz évoque une alliance germano-vaticano-américaine : les liens financiers sont rétablis après la Guerre, les US sont contre les réparations et ne signent pas le traité de Versailles, mais un traité séparé avec Berlin.

Les organisations américaines financent des campagnes humanitaires. Washington spécule contre le franc pour attaquer les intérêts français en Allemagne et les forcer à se retirer de la Ruhr : 40% de chute en 1923.

Le plan Young force les français à accepter un comité de financiers et d'experts américains.



Stresemann, chef du Deutsche Volkspartei, dupe les Français et renforce l'armée allemande avec l'aide des USA. Les USA investissent énormément en Allemagne, ce qui causera 1929.

Bloch, Le IIIe Reich et le monde

Alors qu'avant 1936 la politique étrangère du Reich était cohérente et consensuelle, après 1936 les impérialistes Wilhelmiens perdent la face contre les partisans de l'espace vital.




Mais l'objectif d'Hitler de coloniser d'immenses territoires était surdimensionné : "une fois la guerre déclarée, la victoire du IIIe Reich était impossible".




Les Etats ont laissé faire Hitler à cause du choc de la crise économique qui déstabilisait le capitalisme. L'Angleterre voulait que l'Allemagne soit un contrepoids à la France et un barrage anti-soviétique. Hugenberg et Papen voulaient laisser Hitler tuer la gauche et la démocratie et se débarrasser de lui.




Hitler a perdu parce qu'il a laissé ses troupes être trop cruelles, ce qui a créé l'unité des peuples de l'URSS contre lui. Et il avait une vision trop eurocentrée, manque de coordination avec le Japon.




1945 marque une rupture, l'occupation de l'Allemagne empêchant la naissance d'une nouvelle légende du coup de poignard dans le dos. De plus, l'Allemagne a maintenant un grand poids économique et pèse lourd. De plus, la réconciliation franco-allemande.