• Shuffle
    Toggle On
    Toggle Off
  • Alphabetize
    Toggle On
    Toggle Off
  • Front First
    Toggle On
    Toggle Off
  • Both Sides
    Toggle On
    Toggle Off
  • Read
    Toggle On
    Toggle Off
Reading...
Front

Card Range To Study

through

image

Play button

image

Play button

image

Progress

1/37

Click to flip

Use LEFT and RIGHT arrow keys to navigate between flashcards;

Use UP and DOWN arrow keys to flip the card;

H to show hint;

A reads text to speech;

37 Cards in this Set

  • Front
  • Back

Qu'est-ce qu'une cible pharmacologique ?


Qu'est-ce qu'un médicament

Cible pharmacologique : Endroit où doit se fixer un médicament pour produire son effet.

Médicament : Produit chimique qui affecte la fonction d'un système physiologique de manière spécifique en s'attachant aux cibles pharmacologiques.



Définir ce qu'est un récepteur.

Récepteur : Protéine qui reconnaît et répond à un médiateur* chimique endogène. Ils servent de site de reconnaissance pour les médiateurs chimiques qui doivent transmettre un message, mais ils ne modifient pas les ligands* (contrairement aux enzymes)


*médiateur : substance chimique libérée par les cellules qui se lient à un récepteur produisant un effet voulu (ex. histamine se lie à H2)


*ligand : molécule qui se fixe au récepteur

Distinguer un agoniste d'un antagoniste.

Agoniste : Substance qui modifie l'action récepteur en changeant sa conformation, ce qui active une réponse biologique spécifique.


Antagoniste : Substance qui bloque le récepteur en se fixant au niveau du site d'action de l'endogène (compétitif) ou au niveau d'un site différent (non compétitif)

Définir affinité et efficacité.

Affinité : Tendance qu'a un médicament à reconnaitre le site actif et de se lier au récepteur.


Efficacité : Lorsque le médicament est lié au récepteur, c'est sa capacité de changer la conformation de ce dernier, donc de l'activer.

Définir ce qu'est un canal ionique et distinguer les deux types possibles.

Canal ionique : Protéine transmembranaire qui permet le passage sélectif de certains ions.


Types:


- Canaux ligands-dépendants : S'ouvrent si une ou + molécule agoniste s'y lie.


- Canaux voltage-dépendants : S'ouvrent lors de changements dans le potentiel transmembranaire.

Décrire comment un médicament agit sur un canal ionique.

Action directe : le médicament lui-même s'y lie


- Modulateur : la drogue se lie à la protéine et altère ses fonctions


- Bloqueur : la drogue se lie à l'intérieur du canal et empêche la


pénétration des ions (pore bloqué)


Action indirecte : Un intermédiaire est impliqué (ex. protéine G)

Définir ce qu'est une enzyme.

Définition : Protéine qui joue un rôle de catalyseur biologique = facilite une réaction biochimique sans en modifier les produits.




Lorsqu'elles sont activées : Assurent la transformation d'un substrat en métabolite (petite molécule résultant de la réaction métabolique)

Décrire comment un médicament agit sur une enzyme.

Inhibiteur compétitif/non compétitif :


- Compétitif : en compétition pour se lier au même site enzymatique


- Non-compétitif : ne se fixe pas au site actif mais aux sites allostériques


Il peut aussi agir comme inhibiteur réversible ou irréversible.


Faux substrat : l'enzyme utilise la drogue comme substrat et la convertit en produit anormal qui bloque certaines réactions métaboliques


Pro-médicament : Certains médicaments nécessitent une dégradation enzymatique pour passer d'une forme inactive à une forme active

Décrire le rôle des protéines de transport/pompes et l'action des médicaments sur ces protéines.

Rôle : Utilisent l'ATP pour permettre aux substances non liposolubles de traverser la membrane contre leur gradient de concentration. (ex. pompe Na+/K+)


Action du médicament :


- Inhibiteurs : bloquer leur sites de reconnaissance spécifique à certaines substances en se liant à ces sites.


- Faux substrat

Quelles sont les trois phases de la communication d'un récepteur ?

1. Réception : Détection d'un stimulus externe par la liaison d'un médiateur chimique avec un récepteur protéinique


2. Transduction de signal : Le récepteur est modifié par la liaison avec le médiateur ce qui convertit le stimulus en molécules intermédiaires capables d'engendrer des réponses cellulaires


3. Réponse : Déclenchement de la réponse cellulaire.

Décrire la nature biochimique d'un récepteur


- C'est quoi ?


- Où peut-il se retrouver?


- Fonctions biochimiques.

Quoi? Une chaîne d'acides aminés


Où? - Glycoprotéine membranaire : Protéine sur la membrane avec un glucide qui lui est rattaché


- Protéine intracellulaire : Protéine dans la cellule


Fonctions biochimiques ?


Servent à la régulation de :


- Transport (ex. lié à canaux ioniques)


- Activité enzymatique (ex. lié à protéine kinase)


- Autre régulation (ex. lié à protéine G)


- Actiavtion de transcription au noyaux (ex. récepteur nucléaire)



Quelles sont les quatre familles de récepteurs protéiques ?

1. Canaux ioniques : possèdent un site de liaison sur leur surface extracellulaire qui régule leur ouverture.


2. Protéines G : Le récepteur est couplé à un système intracellulaire d'action via la protéine G.


3. Protéines kinases : Le récepteur active la protéine kinase.


4. Activateur de transcription au noyau : Récepteur intracellulaire/intranucléaire (si ne se trouvent pas dans le noyau, vont migrer du cytoplasme vers le noyau après s'être lié à un ligand)

Décrire la structure des canaux ioniques (canaux ligands-dépendants).

- Formés de 4 ou 5 sous-unités parmi alpha, beta, delta et gamma


- Formation d'un pore central


- Sous-unités chargées négativement, alors le pore est cation-sélectif




Rôle : Impliqués dans la transmission synaptique rapide

Décrire le fonctionnement des récepteurs liés à des canaux ioniques (canaux ligands-dépendants et canaux voltage-dépendants)

Canaux ligands dépendants (ex. synapses chimiques)


- Liaison entre le ligand nécessaire et le récepteur


- Changement de forme provoquant l'ouverture du pore




Canaux voltage-dépendants (ex. potentiels d'action système nerveux)


L’hyperpolarisationou la dépolarisation de la membrane entraîne l’ouverture des canaux ioniques ce qui cause des effets cellulaires

Décrire la structure du récepteur couplé aux protéines G et décrire la structure de la protéine G.

Récepteur


- Une seule chaîne de polypeptides repliés en sept hélices alpha


- La 3e boucles du côté du cytoplasme (cellule) est plus grande. C'est cette portion qui interagit avec une protéine G


Protéine G


- 3 sous unités (alpha, beta, gamma) où la sous-unité alpha possède une activité GTPase


- Rôle : agit comme médiateur chimique ou directement comme récepteur. Elle interagit avec les nucléotides de guanine GTP et GDP.



Décrire le fonctionnement des récepteurs couplés aux protéines G.

1. Protéine G à l'état de repos : complexe alpha-bêta-gamma, non lié, la GDP occupe un site sur la sous-unité alpha.


2. Activation du récepteur par un ligand (agoniste) : changement de conformation - domaine cytoplasmique du récepteur a plus d'affinité pour le complexe aby


3. Association complexe et récepteur : GDP remplacé par GTP sur alpha --> activation de la protéine G et dissociation du complexe protéique.


4. Diffusion des parties a et by dans la membrane : s'associent à différentes enzymes et canaux ioniques --> activation/inhibition


5. Fin du signal : hydrolyse de la GTP en GDP + activité GTPase de la sous unité alpha (= inactivation de prot. G), retour au complexe aby

Quels sont les différents types de protéine G ?

- G alpha s : Stimule adénylate cyclase ce qui augmente la formation d'AMPc


- G alpha i : Inhibe adénylate cyclase ce qui diminue la formation d'AMPc


- G alpha q : Active la phospholipase C --> augmente la formation de IP3 et DAG

Définir kinase et protéine kinase, puis décrire la structure des récepteurs liés à des protéines kinases.

Définition kinase : Enzymes catalysant des réactions de phosphorylation par l'ajout d'un ion phophate à une molécule cible


Définition récepteur kinase : Récepteurs membranaires qui incorporent dans leur structure une protéine kinase intracellulaire.


Structure : - Une seule chaîne de polypeptides : hélice alpha qui transmembranaire qui relie le récepteur à l'extérieur et à l'intérieur de la cellule


- Réactions activées par les récepteurs couplés aux protéines G

Quels sont les 4 types de récepteurs liés à des protéines kinases ?

Récepteur tyrosine kinase (RTK) : Phosphorylent la tyrosine (rôle dans la synthèse des protéines)


Serine/threonine kinases : Phosphorylent serine/threonine


Récepteurs à cytokine : S'associent et activent une cytosolique tyrosine kinase


Guanylyl cyclase-linked receptors : utilisent guanylyl cyclase comme ligand et stimulent formation de GMPc

Décrire le fonctionnement des récepteurs liés aux protéines kinases.

1. Fixation de l'agoniste au récepteur : --> dimérisation des récepteurs (association de 2 kinases intracellulaires), active les domaines kinases


2. Dimérisation provoque autophosphorylation des résidus de tyrosine


3. Les résidus de tyrosinase phosphorylés servent de site de phosphorylation aux autres protéines, car grande affinité


4. Les domaines protéiques SH2 se lient facilement aux tyrosines phosphorylés


5. Activation ou inactivation par phosphorylation de plusieurs facteurs de transcription qui migrent au noyau pour + ou - expression de gènes particuliers (cascade de réaction)

Décrire la structure et les différents types de récepteurs nucléaires.

Structure : monomère avec un domaine de fixation à ADN+un récepteur


Types :


- Classe 1 : Récepteurs des stéroïdes (ligands = hormones stéroïdiennes).


Présents dans le cytoplasme et migrent vers le noyau lorsque liés


Dans le noyau : se lient à des séquences d'ADN et + ou - activité de ARN pol.


- Classe 2 : Les ligands sont des lipides, effet positif qui amplifie un


événement biologique (directement dans le noyau)


- Classe 3 : Sous-groupe de la classe 2 (directement dans le noyau), mais les ligands sont de nature endocrine

Décrire le fonctionnement des récepteurs nucléaires.

- Activation par des hormones lipophiliques


- Agissent comme des facteurs de transcription


- S'associent à l'ADN et régulent la transcription des gènes et de la synthèse des protéines


1. Liaison entre le récepteur et une molécule stéroïde


2. Récepteur change de conformation pour créer 2 dimères


3. Se lient à des séquences d'ADN(éléments de réponse aux hormones)


4. Augmentation de l'activité de l'ARN pol. et de la production d'ARNm


5. Synthétisation des protéines


* Hormone se lie à récepteur --> se divise en 2 dimères --> agissent comme facteurs de transcription en se liant à des éléments de réponse.

Quel est le rôle des seconds messagers des récepteurs ?

Rôle : Permettre la cascade de réactions suite à la liaison entre l'agoniste et le récepteur permettant la réponse cellulaire. Ils participent donc à la transmission d'un message entre l'intracellulaire et l'extracellulaire.


**Les récepteurs liés à des canaux ioniques et les récepteurs nucléaires ne forment pas d'intermédiaires, ils n'ont donc pas de second messagers.


Types : AMPc, phosphoinositides (inonsitol phosphates = IP3, diacylglycérol = DAG, Ca2+), NO, GMPc

Décrire l'action de l'AMPc.

AMPc :


Activation de la protéine G alpha s (alpha i pour inhiber)--> Activation adénylate cyclase --> + ATP pour former AMPc --> Activation de la protéine kinase A --> Phosphorylation de différentes protéines cellulaires --> Favorise lipolyse, diminue glycogénogenèse, favorise glycogénolyse (voies cataboliques du glucose)




** AMPc = second messager du glucagon (qui active protéine G)



Décrire l'action des phosphoinositides.

1. Activation de la protéine G alpha q


2. Stimulation de la phospholipase C stimulée


2. Hydrolyse du PIP2 --> libère inositol phosphates (IP3) et diacylglycérol (DAG)


3. IP3 se lie à son récepteur spécifique dans le cytosol = récepteur lié à un canal Ca2+ sur la membrane du RER donc contrôle la sortie du CA2+ dans le cytosol. --> Ca2+ va initier plusieurs événements (contraction, activation d'enzymes, hyperpolarisation de la membrane)


4. DAG reste dans la membrane car liposoluble. Rôle = activer la protéine kinase C --> CASCADE DE RÉACTION

Décrire l'action du monoxyde d'azote (NO) et du GMPc.

PAS RAPPORT AUX PROTÉINES G




Arginine produit NO


NO : Activation de la guanylate cyclase pour former du GMPc


GMPc : Active les protéines kinases G

Distinguer agonisme pur, agonisme partiel et agonisme biaisé.

Pur : Réponse maximale, même avec un faible % d'occupation (courbe vers la gauche et vers le haut) Efficacité ++ (sélectif à 1 seul récepteur)


Partiel : Pas 100% de réponse même à 100% d'occupation. Possède la même affinité que l'agoniste pur mais efficacité plus faible.


Biaisé : Lorsqu'un récepteur provoque 2 réponses intracellulaires, l'agoniste est biaisé si celui-ci évoque mieux une des 2 réponses

Distinguer un antagoniste compétitif d'un antagoniste non compétitif.

Compétitif : Compétition avec un agoniste pour la liaison au niveau du site actif.


- Qui s'y lie? Déterminé par affinité et concentration des 2 substances.


- Mécanisme direct par lequel une drogue peut réduire l'effet d'un autre.


Non compétitif : Se lie à un site de liaison différent (site allostérique) de celui de l'agoniste


- Peut altérer ou bloquer les effets de l'agoniste, peut importe la concentration

Distinguer un antagoniste réversible d'un antagoniste irréversible.

Réversible (surmontable): Permet que les fonctions de l'agoniste soient restaurées par une augmentation de la concentration




Irréversible (dissociation très faible) : Liaisons covalentes avec le récepteur, peuvent difficilement se briser.

Expliquer ce qu'est une courbe concentration/dose-réponse et distinguer dose et concentration.

Courbe concentration/dose-réponse : Représentation graphique de la relation entre la concentration/dose d'un médicament ou d'une substance (agoniste) et la réponse induite.


- Dose : Ce qui a été donné cliniquement (prescription)


- Concentration : Concentration du médicament actif près du site d'action

Que nous permet d'estimer la courbe dose-réponse ?

- La réponse maximale (Emax)


- La dose nécessaire pour produire 50% de la réponse maximale (ED50)


- Affinité apparente (on peut comparer relativement l'effet observé car la dose est une quantité connue)

Que nous permet d'estimer la courbe concentration-réponse ?

- La réponse maximale (Emax)


- La concentration nécessaire pour produire 50% de la réponse maximale (EC50) --> utile pour comparer la puissance de 2 médicaments pour le même effet


- Aucune relation entre concentration et affinité, car la réponse n'est pas directement proportionnelle à l'occupation du récepteur



Qu'est-ce qu'un récepteur de réserve ?

Ce sont des récepteurs en excès : Il y a plus de récepteur qu'il ne faut pour avoir un effet maximal. Cela prend plus d'énergie pour les synthétiser, mais cela permet d'être stimulé plus souvent. Permet entre-autres de surmonter la période réfractaire.

Décrire différents types d'antagonistes non-compétitifs.

- Antagonisme chimique : 2 substances sont combinées en solution --> effet du médicament actif est perdu (ex. chélateur)


- Antagonisme pharmacocinétique : Réduit la concentration de drogue active à son site par *augmentation de sa dégradation, *diminution de son absorption dans les conduits gastro-intestinaux *augmentation de sa sécrétion


- Antagonisme physiologique :Lorsque l'action de 2 substances s'annule mais qu'elles fonctionnent différamment, soit par qu'elles passent par des systèmes différents (ex. histamine augmente production d'acide dans l'estomac et omeprazole inhibe la pompe à protons)


- Allostérique : Pas au même site de liaison

Distinguer la puissance et l'efficacité d'une drogue.

Efficacité : Tendance du médicament à activer le récepteur.


- C'est la réponse maximale Emax


- Hauteur du plateau de la courbe dose-réponse (verticale)


- Plus grand est l'effet maximal, plus efficace est la substance




Puissance : Quantité de drogue nécessaire pour produire un effet


- Une drogue est 2x plus puissante qu'une autre si avec 2x moins de substance on obtient le même effet


- La dose efficace (DE50) caractérise la puissance d'une drogue


- S'observe à l'horizontale, dépend de l'efficacité et affinité

Distinguer la spécificité et la sélectivité d'une drogue.

Spécificité : Substance qui n'agit qu'avec les récepteurs d'un médiateur en particulier


Sélectivité : Substance qui a plus d'affinité pour un des récepteurs du médiateur




Nb: on dit spécifique à un médiateur, sélective pour un récepteur.


Ranitidine est spécifique à l'histamine, mais elle est sélective à H2

Distinguer désensibilisation et tolérance.

Désensibilisation : L'effet d'un médicament diminue graduellement si le médicament est donné continuellement ou à plusieurs reprises (court terme)


--> Quand active canaux, période de repos (réfractaire), atteint plateau max


Tolérance : Diminution plus graduelle en réponse à un médicament (échelle d'heures, jours, semaines)


--> Translocation récepteurs, diminution synthèse récepteur