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20 Cards in this Set

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Le travail le dimanche
Il y a une grosse attente de la part du public, par exemple la médiathèque Yourcenar fait son plus grand nombre de prêts le dimanche après-midi. La demande sera d'autant plus forte si les bibliothèques réussissent leur mutation, en devant des lieux de vie à l'exemple de ce qui se passe dans les pays du Nord ou aux Etats-Unis. Cependant, il est nécessaire de ne pas léser les personnels des bibliothèques en proposant des compensations en temps ou en argent, voire en les remplaçant par des vacataires étudiants pour toutes les tâches autres que le renseignements.
Le travail en nocturne
Même chose que pour le travail le dimanche. Notons toutefois que le public ne sera pas un public familial qui viendra passer plusieurs heures à la bibliothèque mais plutôt des emprunteurs pressés de repartir après le travail ou des étudiants séjourneurs.
Devoirs et garanties du fonctionnaire
Devoirs : <br>1. interdiction de cumul d'emploi (sauf artistique et intellectuel)<br>2. secret et discrétion professionnels pour tout fait connu dans l'exercice de ses fonctions<br>3. obligation d'information au public<br>4. obligation de réserve<br>5. obéissance à sa hiérarchie. <br>Garanties : <br>1. mobilité, <br>2. accès au dossier administratif individuel, <br>3. rémunération après service fait, <br>4. congés, <br>5. conditions de travail décentes, <br>6. formation permanente.
Pourquoi passer un concours de catégorie C ?
Priorité à l'entrée en bibliothèque, c'est ce qui vous intéresse, donc peu importe la catégorie pour le moment ; désir de bien connaître le métier à la base avant d'essayer d'avoir des concours d'encadrants, pour pouvoir gérer une équipe en sachant d'expérience ce que sont ses tâches quotidiennes.
Pourquoi passer un concours de catégorie B ?
Même chose que pour le concours de catégorie C ou bien mettre l'accent sur le souhait de ne pas s'éloigner trop des publics et des collections ce qui peut arriver quand on est cadre A en bibliothèque.
Que pensez-vous de la censure en bibliothèque ?
Une bibliothèque n'a pas à censurer certains documents. Elle doit être un lieu d'ouverture et de discussion, et c'est beaucoup mieux de proposer des choses avec lesquelles on n'est pas d'accord en expliquant pourquoi plutôt que de faire comme si elles n'existaient pas. Naturellement, si l'interdiction provient dans décret de l'Etat (par exemple le livre : suicide, mode d'emploi), le bibliothécaire ne va pas faire de la résistance et proposer quand même l'ouvrage, s'il a été interdit par décision de justice. Si la censure provient de la collectivité qui emploie le bibliothécaire, il y a peu de recours possibles pour s'opposer à cette politique (une inspection avait été réalisée à Orange lorsque la mairie FN interdisait l'achat de certains ouvrages mais, à part le battage médiatique, il en est ressorti que les élus pouvaient faire ce qu'ils voulaient).
Pourquoi voulez-vous rentrer dans la fonction publique ?
1. Attachement à la notion de service public, <br>2. intérêt pour les relations avec le public en général.<br>3. Envie d'exercer un métier qui n'est pas orienté vers le profit d'une entreprise particulière mais vers une meilleure qualité de vie pour vos concitoyens.<br>4. Études de commerce qui avaient pour objectif de travailler dans l'édition, donc dans le secteur culturel où vous n'avez pas pu trouver d'emploi dans le privé.
Une bibliothèque peut-elle acquérir des documents auprès de qui elle veut ?
Oui pour ce qui est des dons et des dations, encore faut-il que les autorités de tutelle soient prévenues et, dans le cas des collectivités territoriales, qu'elles soient acceptées officiellement après délibéré. Non dans le cas des acquisitions payantes : les achats se font en fonction de marchés publics qui sont conclus avec des fournisseurs à la suite d'appels d'offre et pour un certain nombre d'années.
Que pensez-vous des pénalités de retard ?
Elles permettent de responsabiliser les usagers, en leur faisant comprendre qu'ils ne peuvent pas gérer les documents comme s'ils étaient issus de leur bibliothèque personnelle et que d'autres lecteurs peuvent souhaiter les consulter. Il est cependant important de bien expliquer leur existence au moment de l'inscription, pour que les usagers puissent agir en connaissance de cause. Une alternative intéressante aux pénalités pécuniaires sont les pénalités temporelles qui se traduisent par une interdiction d'emprunter de nouveaux documents pendant autant de jours qu'il y a eu de jours de retard.
Qu'est-ce qu'une charte d'accueil ?
C'est un document par lequel un service public s'engage à respecter un certain nombre de règles permettant un meilleur accueil des usagers (qualité du lieu, des services proposés, prises en compte des demandes du public…). Ce document doit être facilement consultable par les usagers, notamment parce qu'il présente la démarche à suivre en cas de réclamation. Par exemple, la charte d'accueil des bibliothèques de la VdP est affichée dans toutes les bibliothèques du réseau.
Le multimédia en bibliothèque
Pour : <br>1. permet d'offrir un accès Internet aux usagers qui n'en ont pas chez eux,<br>2. d'accéder à des ressources en ligne constamment actualisées et / ou payantes (encyclopédies…), <br>3. d'organiser des animations autour de jeux en lignes ou des formations (utilisation de logiciels, de courriels... rédaction de CV), <br>4. de proposer du matériel d'autoformation. <br>Contre :<br>1. Difficile d'avoir un espace dédié en bibliothèque, <br>2. monopolisation des postes par certains usagers (SDF, adolescents...), <br>3. bibliothécaires parfois peu au courant des possibilités offertes par ce nouveau service.
Quels sont les avantages et les inconvénients du remplacement d'une encyclopédie papier par une encyclopédie en ligne ?
Avantage : <br>1. gain de place,<br>2. information constamment réactualisée, <br>3. possibilité pour le lecteur de copier numériquement les données. <br>Inconvénients :<br>1. coût plus élevé,<br>2. perte définitive de la ressource si un nouvel abonnement n'est pas souscrit chaque année,<br>3. un seul lecteur peut consulter l'encyclopédie à la fois si elle est sur un poste dédié.
Qu'est-ce qu'un learning center ?
Un concept mis en œuvre dans les bibliothèques américaines, puis anglaises et néerlandaises qui allie un lieu architectural souvent emblématique et l'intégration d'un ensemble de ressources et de services souvent accessibles à distance. L'accent est mis sur la formation de l'usager et la bibliothèque constitue tout ou partie de ce centre.
Que sont les services de renseignement en ligne ? En citer.
Ce sont des sites sur lesquels un internaute peut poser une question à laquelle des bibliothécaires répondront de manière plus ou moins détaillée (soit en donnant uniquement la réponse, soit en proposant une courte bibliographie permettant d'accéder à des informations détaillées). On a par exemple <br>1. les Guichets de savoir (BM de Lyon), <br>2. Bibliosésame (BPI et des bibliothèques municipales associées), <br>3. Simbad (BNF),<br>4. Questions ? Réponses ! (Enssib).
Qu'est-ce qu'une bibliothèque numérique ? Donner des exemples.
Une bibliothèque numérique propose des documents numérisés ou nés numériques et consultables en ligne, depuis la bibliothèque ou depuis n'importe quelle connexion Internet. Exemples : <br>1. Gallica<br>2. Europeana<br>3. Google books<br>4. Collections numérisées de la VdP
Qu'est-ce que le web 2.0 ? Que peut-il apporter à une bibliothèque ?
C'est une évolution du web vers plus de simplicité et d'interactivité : les internautes ayant peu de connaissances techniques peuvent échanger des informations et interagir, notamment en créant leurs propres pages ou en se retrouvant sur des réseaux sociaux. Les bibliothèques peuvent utiliser le web 2.0 de deux manières : en intégrant les blogs, les forums ou les pages personnelles des artistes à leur veille documentaire d'une part, et en créant ses propres pages pour pouvoir communiquer avec ses usagers (page Facebook ou Myspace, blogs...) de manière moins institutionnelle et complexe que sur un véritable site internet.
Que mettriez-vous dans une lettre d'information ?
1. Les coups de cœur des bibliothécaires, <br>2. des informations sur les animations, <br>3. des rappels concernant les spécificités du fonds de la bibliothèque..., <br>4. sans oublier les éléments de la charte graphique et <br>5. un lien permettant aux lecteurs de se désabonner.
Pourquoi numériser une collection ?
1. Objectif de conservation, si le document est rare, précieux et fragile (exemple : manuscrit) ; <br>2. objectif de consultation si la manipulation du document est complexe ou peut nuire à sa conservation (78t), <br>3. objectif de service si le document est consultable à partir de n'importe quel accès internet du globe (grâce à Gallica, par exemple, des chercheurs du monde entier peuvent accéder à une partie des collections du dépôt légal sans avoir à se déplacer à Paris),<br>4. objectif de valorisation (n'importe quel particulier peut, de chez lui, découvrir les collections patrimoniales d'une bibliothèque).
Qu'est-ce qu'Internet peut apporter aux bibliothécaires dans leur travail ?
C'est à la fois<br>1. un outil de veille documentaire (presse en ligne, forums, blogs, pages d'artistes, possibilité d'écouter certains disques), <br>2. un outil de communication (site internet de la bibliothèque, Facebook, blog rédigé par l'équipe), et <br>3. un outil de formation professionnelle (il existe de nombreux blogs ou forums traitant de questions bibliothéconomiques : Bibliopathe, Bibliobssession, la liste discothécaires.fr...)
Que pensez-vous du prêt de documents numériques ?
Pour :<br>1. le numérique est l'avenir pour la musique, les films et sans doute pour les livres, il faut donc que les bibliothèques s'accommodent de ces nouvelles pratiques ;<br>2. cela permet d'accroître le nombre de documents proposés tout en diminuant le volume physique des collections, la place gagnée pouvant être utilisée pour créer des espaces conviviaux. <br>Contre : <br>1. si l'on opte pour un prêt chrono-dégradable, il n'est plus possible au lecteur de faire une copie privée et le fait d'emprunter en bibliothèque n'apporte rien de plus qu'une consultation en streaming sur internet ; <br>2. la consultation de ces documents nécessite d'être équipé de terminaux de lecture spécifiques, encore très coûteux. Se pose alors la question de savoir si la bibliothèque doit en acquérir et les prêter également (mais, dans ce cas, que se passe-t-il si un usager perd ou casse la liseuse ? doit-on la lui faire rembourser ? ce système ne pénaliserait-il pas gravement les emprunteurs les plus pauvres ?), <br>3. le lieu physique bibliothèque risque d'être déserté, <br>4. les lecteurs empruntant tout directement de chez eux, la sérendipité (le fait de tomber au hasard sur un document dans les rayonnages) n'est plus possible. Synthèse : le tout numérique serait sans doute une grosse erreur, mais la bibliothèque peut envisager de prêter des documents numériques issus d'un circuit spécifiques et n'existant pas physiquement (programme d'Arte VOD par exemple, en partenariat avec la BPI).