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395 Cards in this Set

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3 symptômes physiques principaux de l’anorexie mentale
▪ Amaigrissement
▪ Anorexie
▪ Aménorrhée
5 symptômes psychologiques principaux de l’anorexie mentale
▪ Image de soi dévalorisée
▪ Déni de la maigreur
▪ Perfectionnisme
▪ Hyperactivité
▪ Erotisation de la faim
8 signes de l’anorexie à l’examen clinique
▪ ↓ poids → ↓ taille
▪ Hypotension
▪ Bradycardie
▪ Acrocyanose
▪ Peau sèche
▪ Lanugo
▪ Hypertrophie des glandes salivaires
▪ Lésions de l’émail
4 complications de l’anorexie mentale
▪ ↓ courbe de croissance
▪ Bradycardie / troubles du rythme
▪ Ostéopénie
▪ Problèmes dentaires
← vomissements
4 examens paracliniques de l’anorexie mentale
▪ Examens sanguins
• Na+, K+, pH, HCO3-
→ troubles électrolytiques
• Créatinine
→ IRA pré-rénale
• ASAT/ALAT
• FSC, VS, CRP
→ anémie, inflammation
• Tests thyroïdiens
▪ Densitométrie osseuse
▪ ECG → ↑ QT
4 critères principaux d’hospitalisation de l’anorexie mentale
▪ Amaigrissement > 30% / BMI < 14
▪ Aphagie avec chute pondérale non maîtrisable
▪ Complications circulatoires
▪ Décompensation psychique et/ou familiale
5 traitements de l’anorexie mentale
▪ ↑ progressive des apports caloriques et hydriques
▪ Suppléments nutritionnels
• Vitamines
• Ca++, K+, Fe
▪ Substitution hormonale
▪ Psychothérapie
▪ Hospitalisation (fixer des critères clairs)
3 conséquences à long terme de l’anorexie mentale
▪ Retard de croissance
▪ ↓ émail dentaire
▪ ↓ masse osseuse
Définition, physiopathologie et signe principal du syndrome de renutrition
Ensemble de perturbations métaboliques entraînées la renutrition chez des patients dénutris pouvant entraîner le décès par défaillance multiviscérale (hypokaliémie, hypocalcémie, hypophosphatémie, hypoglycémie)
Signe : œdèmes ← insuffisance cardiaque due à l’hypotrophie cardiaque
Définition de la crise de boulimie
Absorption en une période de temps limitée (<2h) d’une quantité importante de nourriture avec sentiment de perte de contrôle sur la nourriture pendant la crise
4 critères diagnostiques de la boulimie (DSM IV)
▪ Crises de boulimie récurrentes
• ≥ 2x / sem.
• 3 mois consécutifs
▪ Comportements compensatoires
• Vomissements
• Laxatifs
▪ Estime de soi influencée de manière excessive par le poids
▪ Trouble ne survenant pas exclusivement pendant des épisodes d’anorexie mentale
2 examens de laboratoire de la boulimie (+ résultats et mécanismes associés)
▪ Hypokaliémie
← vomissements
▪ Créatinine
→ IRA pré-rénale
← hypovolémie
← vomissements, laxatifs
Définition de l’adolescence (+ 3 composantes du développement et exemples)
Période de transition entre l’enfance et l’âge adulte caractérisée par un développement
▪ Biologique
• Puberté (début-milieu)
• Accrétion osseuse (fin)
▪ Cognitif
• Pensée abstraite (milieu-fin)
• Projection dans le futur (fin)
▪ Social
• Intimité (début)
• Conduite oppositionnelle (milieu)
• Comportements exploratoires (milieu)
• Orientation sexuelle (fin)
4 objectifs de l’adolescence
▪ Séparation affective d’avec les parents
▪ Acquisition d'une orientation sexuelle stable
▪ Indépendance économique
▪ Formation d'une identité stable
Age normal de la puberté
▪ Filles : 8-13 ans
▪ Garçons : 9-14 ans
2 conséquences psycho-sociales possibles d’une puberté précoce
▪ Relation sexuelle précoce
▪ Difficultés à accepter son corps
Définition du pruning (+ 3 caractéristiques)
Processus neurologique à l’adolescence :
▪ Mort des neurones non-utilisés
▪ Régression des synapses non-utilisées
▪ Myélinisation caudale → rostrale
8 points de l’anamnèse de l’adolescent
▪ Habitation
▪ Education
▪ Activités
▪ Alimentation
▪ Drogues
▪ Sexualité
▪ Santé mentale/suicide
▪ Sécurité
7 principaux problèmes de santé à l’adolescence
1. Accidents / morts violentes
2. Santé mentale
3. Abus de substances
4. Affections chroniques
5. Avatars dans le début de la vie sexuelle
6. Troubles alimentaires
7. Troubles fonctionnels
5 champs principaux du développement psychomoteur de l’enfant
▪ Motricité globale
▪ Motricité fine
▪ Langage / communication
▪ Social / émotionnel
▪ Intelligence
Définition de la notion de période critique du développement psychomoteur de l’enfant et 3 processus neuronaux sous-jacents
Période limitée du développement normal durant laquelle les effets de l’expérience sont déterminants et les neurones impliqués se transforme via 3 mécanismes
▪ Elaboration axonale
▪ Elimination de synapses
▪ Consolidation de synapses
6 étapes du développement moteur
▪ 4 mois
• Tête dans l’axe
• Appui sur les mains
• Retournement
▪ 12 mois → s’asseoir seul
▪ 18 mois → marcher seul
▪ 2 ans → saute à pieds joints
▪ 3 ans → monter / descendre les escaliers
4 étapes du développement de la motricité fine
▪ 2 mois → mains ouvertes
▪ 4 mois
• Jeux de mains
• Saisir de gros objet
▪ 6 m.
• Transfert d’une main à l’autre
• Saisir un cube (3 cm)
▪ 12 mois
• Pince fine
• Préférence manuelle
6 étapes du développement du langage de l’enfant
▪ 2 mois
• Vocalises
▪ 6 mois
• Babillage
• Orientation auditive
• Syllabes / dissyllabes
▪ 12 mois
• 1 mot (papa / maman)
• Compréhension d’ordres simples
• Pointage
▪ 18 mois
• ~ 5 mots
• Désigne des parties du corps
• Jargon mélodieux
▪ 24 mois
• > 50 mots
• Juxtapositions
▪ 3-4 ans
• Phrases
• Conversation
6 étapes du développement affectif et social de l’enfant
▪ 6 semaines
• Sourire social
▪ 8 mois
• Peur de l’étranger
▪ 12 mois
• Adieu, bravo, coucou, câlins
• Pointage / attention partagée
• Peur de l’abandon
▪ 18 mois
• Imitations
• Opposition
▪ 3 ans
• Identification sexuelle
• Jeux de groupe
▪ 4 ans → séparation aisée
5 étapes du développement intellectuel de l’enfant
▪ 2 mois
• Habituation
▪ 4 mois
• Regard des mains
▪ 12 mois
• Permanence de l’objet
• Relation cause-effet
▪ 18 mois
• Reconnaissance de formes
• Puzzles
• Tours de plots
▪ 4 ans
• Comptage → 4-5
• Imitations
Développement du sommeil du nourrisson
▪ 24 SA – 1 mois
→ rythme indépendant de l’environnement
▪ 1 mois – 4-6 mois
→ acquisition progressive d’un rythme circadien
▪ 3 mois – 4 ans
→ ↓ progressive du sommeil diurne
4 signes de retard de développement psychomoteur à 18 mois
▪ Pas de marche
▪ Pas d’imitation
▪ Pas de mot
▪ Pas de pointage
6 diagnostics différentiels de la déficience mentale
▪ Maladies génétiques / syndromes chromosomiques
▪ Toxicité fœtale
▪ Asphyxie néonatale
▪ Prématurité extrême
▪ Malnutrition / déprivation sociale
▪ Infections pré- / post-natales
Définition du syndrome dysmorpho-génétique
Ensemble de signes et de symptômes dans les domaines physiques, cognitifs et comportementaux.
2 syndromes dysmorpho-génétiques et mutations associées
▪ Syndrome d’Angelman → délétion 15q11 (avec imprinting maternel)
▪ Syndrome du X fragile → amplification CGG du gène FMR1 (Chr. X)
Définition du syndrome d’Angelman et caractéristiques physiques (4), neuropsychologiques (4) et comportementale (4) associées
Syndrome dysmorpho-génétique
▪ Physiques
• Microcéphalie
• Occiput plat
• Yeux bleus
• Aspect du visage
▪ Neuropsychologiques
• Troubles de l’équilibre
• Retard mental
• Absence de langage
• Epilepsie
▪ Comportementales
• Caractère joyeux
• Agitation / inattention
• Entêtement
• Troubles du sommeil
Définition du syndrome du X fragile et caractéristiques physiques (2), neuropsychologiques (3) et comportementale (3) associées
▪ Physiques
• Grande tête
• Oreilles décollées
▪ Neuropsychologiques
• Retard mental
• Maladresse motrice
• Epilepsie
▪ Comportementales
• Stéréotypie des mains
• Hyperactivité
• Traits autistiques
6 symptômes du syndrome d’alcoolisme fœtal
▪ Retard de croissance
▪ Dysmorphisme crânio-facial
▪ Microcéphalie
▪ Retard mental
▪ Retard de développement du langage
▪ Hyperactivité / inattention
4 signes du dysmorphisme du syndrome d’alcoolisme fœtal
▪ Epicanthus
▪ Fentes palpébrales courtes
▪ Philtrum plat
▪ Lèvre supérieure fine
6 éléments de l’examen clinique lors d’un retard de développement
▪ Taille, poids, périmètre crânien
▪ Signes dysmorphiques
▪ Malformations d’organes internes
▪ Vision /audition
▪ Status neurologique
▪ Examen de tous les aspects du développement
3 étapes principales du développement de la préhension
▪ 6 mois → avec toute la main
▪ 9 mois → pince à trois doigts
▪ 12 mois → pince fine
5 acquis développementaux moteurs à l’examen de 6 mois
▪ Maintien la tête dans l’axe du dos
▪ Mains ouvertes
▪ Pédale
▪ Préhension avec toute la main
▪ Transfert d’une main à l’autre
4 acquis développementaux intellectuels, personnels et sociaux à l’examen de 6 mois
▪ Exploration active
▪ Retrouve des objets cachés
▪ Atteindre un objet via un intermédiaire
▪ Rythmes circadiens
4 acquis développementaux langagiers à l’examen de 6 mois
▪ Babillage
▪ Syllabes / dissyllabes
▪ Reconnaît son nom
▪ Reconnaît les émotions
4 acquis développementaux moteurs à l’examen de 12 mois
▪ Position assise
▪ Pré-locomotion
▪ Hisser debout
▪ Pince fine
4 acquis développementaux sociaux et émotionnels à l’examen de 12 mois
▪ Angoisse de séparation
▪ Timide avec les étrangers
▪ Recherche d’attention
▪ Test des limites
5 acquis développementaux langagiers à l’examen de 12 mois
▪ Communique beaucoup
▪ Imitations (bravo, au revoir)
▪ Pointage
▪ Compréhension d’ordres simples
▪ Premier mots
5 acquis développementaux intellectuels à l’examen de 12 mois
▪ Permanence de l’objet
▪ Contenant / contenu
▪ Utilisation d’objets
5 acquis développementaux moteurs à l’examen de 18-24 mois
▪ Marche
▪ Tire / porte des jouets
▪ Monte les escaliers debout
▪ Trottine /court
▪ Préférence manuelle
4 acquis développementaux sociaux et émotionnels à l’examen de 18-24 mois
▪ Désir d’autonomie
▪ Mange / boit seul
▪ Conscience de ses besoins
▪ Exploration en étoile
5 acquis développementaux langagiers à l’examen de 18-24 mois
▪ 18 mois : ~ 5 mots
▪ 24 mois : > 50 mots avec juxtapositions
▪ Désigne les parties du corps
▪ Pointage
▪ Jargon
5 acquis développementaux intellectuels à l’examen de 18-24 mois
▪ Imite tout
▪ Jeu représentatif
▪ Encastrements simples
▪ Tour de 3 plots
▪ Gribouillis
Algorithme d’investigation d’un retard de langage à l’examen de 18-24 mois et diagnostics associés
1. Audiométrie
2. Compréhension ?
• Normale → retard expressif
3. Développement global
• Normal → retard d’expression et de compréhension
• Anormal → retard global
4. Comportement / communication ?
• Anormal → troubles du spectre de l’autisme
Voies de signalisation endocrines et neurologiques de l’homéostasie énergétique
▪ Réponses aux nutriments
• Glucose → pancréas
→ insuline
• Lipides → tissu adipeux
→ leptine
▪ Réponses neuroendocrines (noyau arqué de l’hypothalamus)
• Insuline + leptine
→ ↓ NPY/AgRP + ↑ POMC
• Acide gras libres
→ ↓ NPY/AgRP
▪ Feedback (neurone de 2ème ordre)
• ↓ apport énergétique
• ↑ dépense énergétique
• ↓ glucose (foie)
3 maladies endocriniennes responsables d’obésité (+ autre symptôme associé)
▪ Hypothyroïdie
▪ Cushing (↑ cortisol)
▪ Déficit en hormone de croissance
→ petite taille
5 types de facteurs de risque environnementaux d’obésité chez l’enfant
▪ Facteurs psychologiques
▪ ↓ sommeil
▪ Sédentarité
▪ ↓ activité physique
▪ Habitudes alimentaires
2 facteurs de risque fœtaux d’obésité (+ 4 exemples)
▪ Hyperalimentation
• Diabète maternel
• Obésité maternelle
▪ Hypoalimentation
• Malnutrition maternelle
• Fonction placentaire ↓
4 facteurs de risque comportementaux alimentaires d’obésité chez l’enfant
▪ Manque de structure des repas
▪ Alimentation passive
▪ Vitesse d’ingestion
▪ Consolation par l’alimentation
2 facteurs de risque sociaux d’obésité chez l’enfant
▪ Milieu défavorisé
▪ Immigrants
4 conseils aux parents de prévention de l’obésité infantile à la naissance
▪ Allaitement maternel → 6 mois
▪ ↓ fréquence des tétées
▪ Rythme régulier des tétées
▪ Eviter la tétée comme moyen de réconfort
Embryogenèse du système nerveux
Plaque neurale (ectoderme)
→ invagination →
▪ Crête neurale
• SNP sensitif, sympathique et parasympathique
• Médullaire surrénale
▪ Tube neural
• SNC
• SNP moteur
4 types de malformations embryologiques du système nerveux (+ 6 exemples)
▪ Défaut de fermeture du tube neural
• Myéloméningocèle
• Anencéphalie
• Encéphalocèle
▪ Trouble de la prolifération
• Hémimégalencéphalie
▪ Trouble de la migration
• Lissencéphalie
▪ Trouble de la différentiation
• Syndrome de Down
Définition du myéloméningocèle
Défaut de fermeture du tube neural entraînant une exposition du tissu neural à la surface corporelle
3 facteurs de risque des défauts de fermeture du tube neural
▪ Facteurs génétiques
▪ Toxiques (acide valproïque)
▪ Folate ↓
Etapes principales du développement fœtal du SNC
▪ 4 sem. → vésicules primaires du tube neural
▪ 6 sem. → vésicules secondaires du tube neural
▪ 2-4 mois → ↑ télencéphale et rotation
▪ 4-9 mois → apparition progressive des gyri
Etapes principales du développement cellulaire fœtal du SNC
▪ 0-12 sem. → prolifération
▪ 12-24 sem. → migration
▪ 24-40 sem.
• ↓ migration
• Différentiation / organisation
5 étapes principales de la myélinisation au cours du développement
▪ 40 SA → voies vestibulaire et spinales
▪ 2-3 mois → voies visuelles
▪ 12 mois → voies motrices corticospinales
▪ > 4 ans → hippocampe
▪ > 12 ans → connexions associatives et frontales
7 étiologies du défaut de myélinisation lors de la première année de vie
▪ Génétique
▪ Hypothyroïdie
▪ Malnutrition
▪ Toxiques
▪ Prématurité
▪ Traumatisme crânio-cérébral
▪ Irradiation
Définition de la leucomalacie périventriculaire (+ 3 mécanismes et principal facteur de risque)
Lésions étendues de la substance blanche chez le prématuré
▪ Mécanisme
• Troubles de la perfusion
• Inflammation
• Vulnérabilité des oligodendrocytes
Définition de la manœuvre de Gowers et indication associée
Manœuvre d’aide au redressement consistant à s’appuyer sur les pieds et les cuisses avec les mains
→ faiblesse des muscles proximaux des membres inférieurs
Définition de l’infirmité motrice cérébrale
Troubles de la posture et du mouvement sur lésions non progressives des voies motrices du cerveau immature (fœtus → 12 mois)
4 formes d’infirmité motrice cérébral (+ prévalences et symptômes associés)
▪ 70% cortex moteur / substance blanche
• Spasticité
▪ < 10% noyaux gris centraux
• Dyskinésie
▪ 10% cervelet
• Hypotonie
• Ataxie
▪ 10% formes mixtes
8 étiologies de l’infirmité motrice cérébrale prénatales (3), périnatales (2), postnatales (3) (+ prévalences associées aux 3 catégories)
▪ 80% prénatales
• Malformations
• Accidents vasculaires
• Infections (CMV, toxoplasmose)
▪ 10% périnatales
• Asphyxie
• Trauma obstétrical
▪ 10% postnatales
• Prématurité
• Hyperbilirubinémie
• Méningoencéphalites
5 symptômes / signes de l’infirmité motrice cérébrale
▪ Tonus, postures, mouvements anormaux
▪ Persistance de réflexes archaïques
▪ Retard du développement moteur
▪ Troubles oromoteurs
• Difficultés alimentaires
• Dysarthrie
▪ Troubles de la marche
3 comorbidités fréquemment associées à l’infirmité motrice cérébrale
▪ ↓ développement intellectuel
▪ Troubles visuels / auditifs
▪ Epilepsie
3 principaux symptômes du trouble de déficit de l’attention et hyperactivité
▪ ↓ potentiel de concentration
▪ Hyperactivité
▪ Impulsivité
5 critères diagnostiques additionnels du trouble de déficit de l’attention et hyperactivité
Symptômes
▪ Observables les derniers 6 mois
▪ Présents avant l’âge de 6-7 ans
▪ Répercussions significatives dans au moins 2 contextes différents
▪ Marqués par rapport aux enfants du même âge/QI
▪ Pas attribuables à d’autres troubles mentaux
6 principaux types de complications du trouble de déficit de l’attention et hyperactivité
▪ Troubles de l’apprentissage
▪ Problèmes socio-relationnels
▪ Abus de psychotropes
▪ Conduites à risque
▪ Problèmes professionnels
▪ Autres troubles psychiatriques
5 problèmes psychiatriques fréquemment associés au trouble du déficit de l’attention et hyperactivité
▪ Troubles oppositionnels
▪ Troubles comportementaux
▪ Troubles anxieux
▪ Troubles dépressifs
▪ Tics
5 caractéristiques de l’évaluation clinique de l’anamnèse du trouble de déficit de l’attention et hyperactivité
▪ Implication de l’entourage
• Parents
• Enseignants
▪ Recherche de dysmorphisme
• Syndrome d’alcoolisme fœtal
▪ Test de la vision / audition
▪ Test de la coordination motrice
▪ Test de QI
4 principaux axes de traitement du trouble de déficit de l’attention et hyperactivité
▪ Pharmacologique
• Methylphenydate
• Atomoxetine
▪ Psychothérapie cognitivo-comportementale
▪ Entraînement psychoéducatif parental
▪ Information des enseignants
Définition du modèle à trois compartiments de la masse corporelle, formules et méthodes d’estimation associées
▪ Masse grasse
% m(grasse) = 100 * (4.95 / densité – 4.50)
→ adiposométrie (plis cutanés)
▪ Masse maigre
• Eau extracellulaire
→ impédancemétrie (< 5 Hz)
• Masse cellulaire active
4 méthode de mesure des plis cutanés et paramètre corporel calculé
Somme des plis cutanés
▪ Triceps
▪ Biceps
▪ Sous-scapulaire
▪ Supra-iliaque
→ densité corporelle
→ masses grasse et maigre
3 facteurs anatomo-physiologiques expliquant la susceptibilité des petits enfants à la déshydratation
▪ Surface / poids ↑
▪ Peau fine
▪ Eau extracellulaire ↑
▪ Eau intracellulaire ↓
(← haute influence du compartiment extracellulaire)
3 mécanismes d’augmentation des taux de pertes liquidiennes chez le nourrisson vs. l’adulte
▪ Pertes insensibles (↑ x4)
▪ Pertes urinaires (↑ x1.5)
▪ Pertes digestives (20 vs. ~0 ml/kg/j)
2 propriétés de la fonction cardiovasculaire chez le nourrisson vs. l’adulte (+ mécanismes anatomo-physiologiques sous-jacents)
▪ ↓ contractilité des cardiomyocytes
• ↓ organisation myofibrilles
• ↓ masse des myofibrilles
• ↓ couplage au Ca++
▪ ↓ réserve cardiaque
• Adaptation à la précharge ↓
• Adaptation à la postcharge ↓
Description de la circulation fœtale
Placenta → v. ombilicale
→ ductus venosus (canal d’Arantius) ou v. porte
→ v. cave inf.
→ OD (valve d’Eustache) →
• foramen ovale → OG
• VD → canal artériel
→ aorte
→ aa. iliaques internes
→ aa. ombilicales
6 modifications de la circulation après clampage du cordon ombilicale
1. Fermeture du ductus venosus
2. ↑ résistance artérielle systémique
3. Oxygénation pulmonaire
4. Fermeture du canal artériel (24-48h)
5. ↓ résistance pulmonaire
6. Fermeture du foramen ovale
Cascade de signalisation endocrinienne de l’hormone de croissance (+ régulateurs)
GHRH (hypothalamus) ↑
+ somatostatine ↓
→ GH (hypophyse)
→ IGF1•IGFBP-3•ALS (foie)
→ croissance osseuse
7 effets secondaires du traitement à l’hormone de croissance
▪ Paresthésies
▪ Œdèmes
▪ Arthralgies
▪ Myalgies
▪ HTIC bénigne
▪ Résistance à l’insuline
▪ Acromégalie iatrogène
5 indications au traitement à l’hormone de croissance
▪ Déficit en GH
▪ Syndrome de Turner
▪ Insuffisance rénale chronique
▪ Retard de croissance intra-utérin
▪ Syndrome de Prader-Willi
3 mécanismes physiologiques de régulation de la sécrétion de l’hormone de croissance
▪ ↑ avec le sommeil
▪ ↓ avec nourriture
▪ ↑ adolescence
Description de l’axe gonadotrope
GnRH (hypothalamus) →
▪ LH (hypophyse) →
• Cellules thécales
→ androgènes
→ estradiol (granulosa)
• Cellules de Leydig
→ testostérone
▪ FSH (hypophyse) →
• Cellules de la granulosa
→ ↑ aromatase
→ estradiol + inihibine B
• Cellules de Sertoli
→ spermatogenèse
→ inhibine B → ↓ FSH
5 mécanismes de régulation de la sécrétion de GnRH
▪ ↓ ← estradiol / androgènes
▪ ↓ ← stress
▪ ↑ nutrition (leptin)
▪ ↓ exercice important
▪ Rythme circadien
Séquence du développement pubertaire chez l’homme et stadification
1. ↑ volume testiculaire
2. Pilosité pubienne
3. ↑ longueur de la verge
→ stades de Tanner
Séquence du développement pubertaire chez la femme
1. Développement mammaire
2. Pilosité pubienne
3. Règles
6 mesures anthropométriques importantes lors de la croissance de l’enfant
▪ Poids
▪ Longueur (couché)
▪ Taille (debout)
▪ Taille assise / segment supérieur
▪ Segment inférieur (symphyse pubienne → sol)
▪ Envergure
Mesure d’estimation de la distribution des graisses
Ratio tour de taille / tour de hanches
• Tour de taille (mi-distance entre l’épine iliaque et la dernière côte)
Définition des mots suivants : telarche, pubarche, menarche, spermarche, adrénarche
▪ Thelarche → premiers signes de développement mammaire
▪ Pubarche → premiers poils pubiens
▪ Menarche → premières règles
▪ Spermarche → début de la production de sperme
▪ Adrénarche → développement de la zone réticulée corticosurrénale
4 facteurs de risque de puberté précoce (+ traitement et mécanisme)
▪ ↑ ← nutrition
▪ ↑ ← mauvaise croissance fœtale
▪ ↑ ← stress (enfants adoptés)
▪ Femmes > hommes
→ triptorelin (agoniste GnRH)
→ stimulation pituitaire constante
→ ↓ LH / FSH
8 hormones sécrétées par les deux parties de l’hypophyse et fonctions associées
▪ Antéhypophyse
• GH → croissance
• Prolactine → lactation
• FSH → reproduction
• LH → reproduction
• TSH → métabolisme
• ACTH → stress
• MSH → appetit / protection UV
▪ Posthypophyse
• Vasopressine (ADH)
→ rétention hydrique
• Ocytocine
2 conséquences principales à long terme de la malnutrition infantile
▪ ↓ développement cérébral
▪ ↓ système immunitaire
5 différences des besoins nutritionnels relatifs au poids chez le nourrisson vs. l’adulte (+ raisons principales)
▪ ↑ énergie (kcal/kg/j)
• ↑ métabolisme basal
• ↑ thermogenèse
• Croissance
▪ ↑ protéines
▪ ↑ acides gras polyinsaturés
• Incapacité de synthèse
9 propriétés du lait maternel (vs. le lait de vache et avantages associés)
▪ ↑ anticorps / complément / lactoferrine / lysozyme
→ ↓ infections
▪ ↑ inositol / taurine
→ système immunitaire
▪ ↑ acide gras libres (Ω3/6)
→ incapacité de synthèse
▪ ↑ cholestérol
▪ ↑ oligosaccharides
→ ↑ flore intestinale
▪ ↑ enzymes
▪ ↑ hormones
→ ↑ développement intellectuel
▪ ↓ vitamine K
▪ ↓ vitamine B12 (végétaliens)
5 contrindications à l’allaitement maternel
▪ Galactosémie congénitale
▪ Intolérance au glucose-galactose
▪ Bec-de-lièvre
▪ Pathologies graves chez la mère
▪ Traitements médicamenteux
Définition du collostrum
Maturation de la composition du lait maternel durant les premières semaines de tétée
▪ ↓ protéines
2 laits hypoallergéniques (+ utilité)
▪ Préparation avec protéines hydrolysées (↓ 100x antigènes)
→ antécédents atopiques
▪ Préparation avec hydrolyse totale / acides aminés
→ allergie au lait de vache
Avantages à long terme de l’allaitement maternel
▪ ↓ obésité
▪ ↑ HDL + ↓ LDL / dyslipidémie
▪ ↓ diabète de type I
3 phases de la diversification alimentaire
▪ Entre 4 et 6 mois
• 1 nouvel aliment / semaine en quantités progressives
▪ Entre 6 et 12 mois
• Yogourt / lait entier
▪ > 12 mois
• Tous les produits laitiers
3 mécanismes de la dénutrition (+ 3 exemples par mécanismes)
▪ Apports insuffisants
• Anorexie vraie
• Anorexie mentale
• Erreurs alimentaires
▪ Pertes excessives
• Malabsorption
• Diarrhées
• Vomissements
▪ ↑ / résistance métabolique
• Diabète
• Hyperthyroïdie
• Syndrome inflammatoire chronique
3 signes anthropométriques de la dénutrition dans l’ordre d’apparition et stadification
1. ↓ poids-taille
• > 90% → normal
• 80-90% → modérée
• < 80% → sévère
2. ↓ taille-âge
• > 95% → normal
• 85-95% → modérée
• < 85% → sévère
3. ↓ périmètre crânien
Définition du marasme et 8 symptômes et signes cliniques associés
Forme extrême de dénutrition
▪ ↓ pannicule adipeux
▪ ↓ masse musculaire
▪ Hypotrophie viscérale
▪ Apathie
▪ Hypothermie
▪ Hypotension
▪ Œdèmes
▪ Plis cutanés
Définition et 8 caractéristiques du kwashiorkor et risque associé
▪ Œdèmes
▪ Décoloration des cheveux
▪ Hyper-/dépigmentation cutanée
▪ Lésions périorificielles
▪ Hypotrophie musculaire
▪ Tissu adipeux sous-cutané
▪ Apathie / tristesse / dépression
▪ Insuffisance cardiaque
→ risque vital à court terme
5 diagnostics différentiels du trouble de la croissance de l’enfant de < 3 ans se manifestant plus par une stagnation de la taille que du poids
▪ Troubles génétiques
▪ Hypothyroïdie
▪ Hypopituitarisme
▪ Cushing
▪ Pseudohypoparathyroïdisme
4 signes cliniques / paramètres à rechercher / déterminer en cas de retard de croissance de l’enfant (+ indications associées)
▪ Dysmorphisme
→ syndrome génétique
▪ Taille cible familiale
→ petite taille physiologique
▪ Vitesse de croissance
▪ Poids/BMI
• ↑ → problème hormonal
• ↓ → problème métabolique
4 indications absolues à un examen du retard de croissance
▪ Taille < -3 DS
▪ Taille < -1.5 DS vs. taille cible familiale
▪ Croisement > 2 percentiles
▪ Vitesse de croissance < -1.5 DS
Mécanisme physiopathologique de la thélarche prématurée isolée
Hypersensibilité mammaire aux estrogènes
Conséquence de l’excès d’hormones androgènes chez des enfants de sexe féminin / masculin
▪ Pilosité prématurée
▪ Elargissement du clitoris
▪ Allongement du pénis
5 diagnostics différentiels de l’excès d’androgènes
▪ Adrénarche précoce
▪ Hyperplasie congénitale des glandes surrénales
▪ Tumeur sécrétant des androgènes
▪ Puberté centrale précoce
▪ Androgènes exogènes
3 mécanismes de la puberté précoce, signes associés et diagnostics associés les plus fréquents
▪ Centrale (↑ GnRH)
→ développement pubertaire harmonieux, isosexuel
• Idiopathique (F > H)
• Tumeur (β-hCG ; H > F)
▪ Autonomie gonadique
• Kyste ovarien (filles)
• Hypersécrétion
▪ Surrénalienne
→ virilisation (filles)
→ hyperandrogénie sans élargissement testiculaire (garçons)
• Adrénarche précoce
Définition du syndrome de Turner, 5 signes morphologiques et 6 principaux symptômes
Syndrome chromosomique 45 X0
▪ Signes morphologiques
• Cheveux bas implantés
• Mamelons écartés
• Pectus excavatum
• Pterygium colli
• Cubitus valgus
▪ Symptômes
• Œdèmes périnataux
• Aménorrhée primaire
• Insuffisance ovarienne
• Défaut de croissance pubertaire
• Troubles rénaux
• Anomalies cardiaques
Définition du syndrome de Klinefelter, symptômes et traitement
Syndrome chromosomique 47 XXY
▪ Symptômes
• Grande taille
• Gynécomastie
• Troubles de la fertilité
▪ Traitement
• Testostérone substitutive
2 classes d’hypogonadisme (+ 4 étiologies associées à chacune)
▪ Hypogonadotrope
• Sport de haut niveau
• ↓ nutrition / stress
• Traumatisme crânio-cérébral
• Hypothyroïdies
▪ Hypergonadotrope
• Syndrome de Klinefelter
• Syndrome de Turner
• Traumatisme gonadique
• Post-infection (oreillons)
Définition de la puberté
Maturation rapide de la fonction hypothalamo-hypophyso-gonadique avec acquisition des
▪ Caractères sexuels
▪ Fonctions de reproduction et de la fertilité
▪ Taille définitive
3 caractéristiques épidémiologiques de la maladie de Kawasaki
▪ Incidence 3-100 / 100’000
▪ 80% enfants < 5 ans
▪ Epidémies
6 signes cliniques principaux de la maladie de Kawasaki
▪ Fièvre de > 5 jours
▪ Modifications des extrémités
▪ Exanthème polymorphe
▪ Conjonctivite non-purulente bilatérale
▪ Lèvres et langues rouges gonflées et sèches
▪ Adénopathies cervicales
6 composantes de la maladie de Kawasaki (+ 12 symptômes associés)
▪ Foie
• Hypoalbuminémie
• ↑ ASAT/ALAT, γ-GT
• ↑ HDL, apolipoprotéine A
▪ Cardiaque
• Anévrismes coronaires
• Valvulite
• Myocardite / péricardite
▪ Musculosquelettique
• Arthralgies
• Myalgies
▪ Urinaire → pyurie stérile
▪ Gastrointestinal
• Vomissements
• Diarrhées
▪ SNC → pléiocytose
Examen paraclinique principal de la maladie de Kawasaki et signes associés
Echocardiographie
▪ Coronaires œdématiées
▪ Anévrismes / sténoses coronaires
3 complications de la maladie de Kawasaki
▪ Thrombose des coronaires
▪ Infarctus
▪ Athérosclérose accélérée
Schéma de traitement de la maladie de Kawasaki (+ indications associées)
▪ Traitement aigu
→ prévention des anévrismes
• Immunoglobulines
• Aspirine 100 mg/kg/j
▪ Traitement chronique
→ prévention des thromboses coronariennes
• Aspirine 5 mg/kg/j
• Anticoagulation
▪ Suivi cardiologique
→ conséquences de l’athérosclérose accélérée
Définition du rhumatisme articulaire aigu
Maladie du tissu conjonctif survenant après une infection pharyngée à streptocoques β-hémolytiques du groupe A et dont la sévérité dépend de l’atteinte valvulaire mitrale / aortique.
7 atteintes du rhumatisme articulaire aigu (+ 10 exemples)
▪ Symptômes généraux
• Fièvre
▪ Atteinte articulaire
• Polyarthrite (genou / cheville)
▪ Atteinte cardiaque
• Péricardite
• Myocardite (rare)
• Endocardite
▪ Atteinte cutanée
• Erythème marginé
• Purpura
• Nodosités de Meynet
• Adénites
▪ Atteinte pleurale
▪ Atteinte rénale
▪ Atteinte SNC
• Chorée de Syndenham
Définition des nodosités de Meynet et maladie associée
Nodules blancs sous-cutanés → rhumatisme articulaire aigu
2 examens de laboratoire en cas de suspicion de rhumatisme articulaire aigu (+ résultats attendus)
▪ Sérologies → ↑ anticorps anti-streptolysine O
▪ ↑ CRP, ↑ VS
Critères diagnostiques du rhumatisme articulaire aigu
Critères de Jones (≥ 2 majeurs ou 1 majeur + 2 mineurs)
▪ Critères majeurs
• Cardite
• Polyarthrite
• Érythème marginé
• Chorée
• Nodules sous- cutanés
▪ Critères mineurs
• Fièvre
• Arthralgies
• Allongement du PR (← myocardite)
• ↑ CRP / VS
• Antécédents de RAA
Schéma de traitement du rhumatisme articulaire aigu (traitements et buts associés)
▪ Phase aiguë
• Repos → arthrite
• Pénicilline → streptocoques
• Aspirine + prednisone
→ ↓ inflammation
▪ Phase d’entretien (5 ans)
• Benzathine / pénicilline tous les 15 à 20 jours
• Pénicilline G → toute infection ORL
Définition du syndrome de Marfan
Maladie génétique de pénétrance variable causée par la mutation autosomique dominante du gène codant pour la fribilline-1, une glycoprotéine et composante principale des fibres élastiques nécessaire à la solidité du tissu conjonctif.
5 atteintes / complications cardiaques du syndrome Marfan
▪ Anévrisme des sinus de Valsalva
▪ Dissection / rupture aortique
▪ Régurgitation aortique
▪ Prolapsus mitral ± régurgitation
▪ Dilatation de l’artère pulmonaire
Atteintes extracardiaques du syndrome de Marfan
▪ Atteinte ostéoarticulaire
• Dolichosténomélie (envergure > taille)
• Arachnodactylie
• Hyperlaxité articulaire
▪ Atteinte oculaire
• Myopie
• Ectopie et subluxation du cristallin
• Globe élongé
• Cornée plate
• Décollement de la rétine
• Cataracte et glaucome
▪ Atteinte pulmonaire
• Emphysème
3 composantes du traitement du syndrome de Marfan (+ indications associées)
▪ ↓ risque vasculaire
→ ↓ tension artérielle
• ↓ sports intenses
• β-bloquants
• Losartan
• Chirurgie vasculaire
▪ ↓ risque scoliose
→ ↓ taille
• Estrogène (→ puberté précoce et fermeture des cartilages de croissance)
Physiopathologie de la cardiomyopathie hypertrophique
Maladies autosomiques dominantes caractérisées par des défauts morphologiques et fonctionnels des cardiomyocytes :
▪ Hypertrophie
▪ Formes anormales
▪ Désorganisation
▪ Infiltration fibreuse
3 complications possibles des cardiomyopathies hypertrophiques (+ mécanismes associés)
▪ Infarctus
← obstruction à l’éjection du VG
▪ Arythmies / mort subite
← désorganisation des cardiomyocytes
▪ Œdème pulmonaire
← ↑ pression télédiastolique du VG
4 traitements des cardiomyopathies hypertrophiques
▪ β-bloquants
▪ Anticalciques
▪ Myectomie sous-aortique
▪ Implantation d’un défibrillateur
5 étiologies des cardiomyopathies dilatées infantiles
▪ Idiopathique (> 70%)
▪ Myocardite
▪ Maladies neuromusculaires (dystrophie de Duchenne)
▪ Génétique
▪ Maladies métaboliques
Transporteur du glucose insulino-dépendant et 2 principaux tissus d’expression
GLUT4
• Muscle
• Tissu adipeux
3 mécanismes de la régulation de la sécrétion de l’insuline et de glucagon à l’ingestion de glucose
1. Récepteurs au glucose buccaux et intestinaux
→ hypothalamus
+ ny. moteur dorsal du vague
→ ↑ Ach, VIP
→ ↑ insuline + ↓ glucagon
2. Cellules entéro-endocrines
• Glucose-dependent insulinotropic polypeptide (GIP)
• Glucagon-like peptide 1 (GLP-1)
→ ↑ insuline + ↓ glucagon
→ ↑ masse des cellules β pancréatiques
3. Cellules β pancréatiques
→ ↑ insuline
Définition de l’intolérance au glucose et du diabète
▪ Intolérance au glucose
• A jeun : 5.6-6.9 mM
• Postprandial : 7.8-11 mM
▪ Diabète
• HbA1c ≥ 6.5%
• A jeun : ≥ 7 mM
• Postprandial : > 11 mM + signes cliniques
Deux mécanismes physiopathologiques de base du diabète sucré
▪ ↓ fonction des cellules β pancréatiques
▪ ↑ résistance à l’insuline
4 principaux symptômes du diabète sucré de l’enfant
▪ Polyurie / nycturie
▪ Polydipsie
▪ Fatigue
▪ Amaigrissement ← catabolisme
3 principaux types de diabètes sucrés et mécanismes associés
▪ Type 1 → destruction des cellules β pancréatiques
• Autoimmune
• Idiopathique
▪ Type 2
• Défaut de sécrétion d’insuline
• Résistance à l’insuline
▪ MODY (Maturity onset diabetes of the young)
• Maladies monogéniques
5 types d’étiologies du diabète sucré secondaire (+ 8 exemples associés)
▪ Pancréatopathies
• Pancréatite
• Mucoviscidose
▪ Mitochondrial
▪ Endocrinopathies
• Hyperthyroïdie
• Syndrome de Cushing
▪ Syndromes chromosomiques
• Down
• Klinefelter
• Turner
▪ Infections
• CMV
5 paramètres sanguins perturbés et marqueurs du diabète de type I
▪ ↑ glucose
▪ ↓ C-peptide
▪ ↑ acides gras libres
▪ Acidocétose
▪ Autoanticorps
• Anti-glutamate decarboxylase
• Anti-tyrosine phosphatase
• Anti-insuline
Prévalences, caractéristiques génétiques et âge de début et des diabètes de type I, II et MODY chez les enfants
▪ 90% Type I
• Polygénique sporadique
• 6 mois – âge adulte
▪ ~5% Type II
• Polygénique
• Après la puberté
▪ 1-2% MODY
• Autosomale dominant
• Age variable selon le type
2 diabètes de type MODY les plus fréquents, prévalences et gènes associés
▪ MODY 2 → glucokinase (10%)
▪ MODY 3 → HNF1α (65%)
3 mécanismes physiopathologiques et 6 complications de l’acidocétose diabétique
▪ Mécanisme primaire
• Foie → ↑ gluconéogenèse
→ ↑ glucose → ↑ osmolalité
• Muscle → ↑ protéolyse
→ ↑ urée → ↑ osmolalité
• Tissu adipeux → ↑ lipolyse
→ ↑ corps cétonés (foie) → ↓ pH
▪ Complications
• Déshydratation
• Œdème
• AVC
• Thrombose
• Hyponatrémie
• Hypokaliémie
3 critères et 5 traitements de l’acidocétose diabétique
▪ Critères :
• Glucose > 11 mM
• pH veineux < 7.3
• Excès base < -15 mM
▪ Traitement
• 0.9% NaCl 10-20 ml/kg en < 1 h
• Insuline
• Potassium
• Phosphate
• HCO3- ← acidose sévère
Schéma de traitement de l’intolérance au glucose et du diabète de type II
Suivi tous les 3 mois
Traitement en fonction de :
▪ HbA1c
▪ Glycémie à jeun
1. Changement du style de vie
2. Metformine
3. Analogue de GLP-1
4. Insuline basale
4 types d’hérédités non-mendéliennes (+ propriétés associées)
▪ Hérédité mitochondriale
• Transmission maternelle
▪ Mosaïcisme germinal / somatique
• Mutation tardive → porteur
• Mutation précoce → atteint
▪ Empreinte génomique parentale
• Syndrome fonction de l’origine maternelle ou paternelle
▪ Mutations instables
• Expansion de triplets
Mécanisme génétique expliquant la différence d’expression phénotypique de la délétion 15q11-13
Syndrome Prader-Willi (PWS) vs. Angelman (AS)
▪ Empreinte paternelle
→ expression des gènes PWS
→ silencing des gènes AS
→ délétion 15q11-13 → PWS
▪ Empreinte maternelle
→ expression des gènes AS
→ silencing des gènes PWS
→ délétion 15q11-13 → AS
7 causes principales d’hypothyroïdie congénitale
▪ Dysgénésie thyroïdienne
• Agénésie
• Défaut de migration
• Génétique (e.g. récepteur TSH)
▪ Dyshormonogenèse
• Génétique (e.g. thyréoperoxydase, thyroglobuline…)
▪ Hypothyroxinémie maternelle (1er trimestre)
▪ Déficit / excès d’iode
▪ Maladies autoimmunes maternelles (anticorps anti-récepteur TSH)
▪ Traitement thyréostatique maternel
▪ Hypopituitarisme
Contrôle de la libération de T3/T4, récepteur associé et 3 fonctions
1. Hypothalamus (noyau paraventriculaire)
→ TRH →
2. Hypophyse antérieure
→ TSH →
3. Thyroïde
→ T3/T4 → (Déiodinase type 2)
→ Retinoid X receptor
→ ↓ TRH
▪ Fonctions
• ↑ métabolisme
• ↑ thermogenèse
• ↑ transport d’ions et d’eau
2 examens paracliniques de l’hypothyroïdie
▪ ↑ TSH (test de dépistage néonatal)
▪ Scintigraphie thyroïdienne
10 signes d’hypothyroïdie néonatale
▪ Hypothermie
▪ Bradycardie
▪ Fontanelle post large
▪ Chevelure abondante
▪ Post-terme, macrosomie
▪ Hypotonie / somnolence
▪ Retard développemental
▪ Peau sèche
▪ Inappétence, constipation
▪ Ictère persistent
6 signes cliniques de l’hypothyroïdie de la petite enfance supplémentaires aux signes néonataux
▪ Anémie normocytaire normochrome
▪ ↓ excrétion d’urine
▪ Retard de croissance
▪ Dysgénésie des épiphyses
▪ Disproportion
▪ Troubles du développement sexuel
Définition de la thyroïdite d’Hashimoto, 4 signes cliniques / paracliniques et maladies fréquemment associées
Hypertrophie de la thyroïde avec infiltration lymphocytaire
▪ Signes paracliniques
• ↑ TSH
• ↓ T4
• Anticorps anti-peroxydase thyroïdienne (Ac-anti-TPO)
• Anticorps anti-récepteur TSH bloquants
▪ Maladies associées (syndrome polyendocrine autoimmun)
• Diabète de type I
• Insuffisance surrénale
4 signes cliniques de l’hypothyroïdie de l’enfance supplémentaires à ceux de la petite enfance
▪ Goitre
▪ Myxœdème
▪ Prise pondérale
▪ ↓ intelligence / mémoire
3 signes cliniques de l’hypothyroïdie spécifiques à l’adolescence
▪ Retard de développement pubertaire
▪ Avance pubertaire paradoxale et galactorrhée
▪ Dysfonction ovarienne
Traitement de l’hypothyroïdie
Substitution par L-thyroxine
8 symptômes / signes de l’hyperthyroïdie
▪ Perte de poids
▪ Tremor
▪ Exophtalmie
▪ Goitre
▪ Transpiration
▪ Tachycardie
▪ Diarrhée
▪ Oligoménorrhée
10 signes d’hyperthyroïdie à la naissance et dans la petite enfance
▪ Prématurité, RCIU
▪ Microcéphalie, craniosténose
▪ Agitation
▪ Hyperthermie, sudation
▪ Tachycardie, HTA
▪ Perte de poids, diarrhées
▪ Hypoglycémie
▪ Polyglobulie, thrombocytopénie
▪ Accélération de la croissance
▪ Dystrophie musculaire
Définition de la maladie de Basedow, risques spécifiques à la grossesse et 3 marqueurs associés
Maladie autoimmune caractérisée par la production d’anticorps activateurs de la thyroïde.
Risque de passage des anticorps chez le fœtus causant une hyperthyroïdie.
▪ Marqueurs
• ↓ TSH
• ↑ T4 libre
• Anticorps anti-TRAK
5 traitements de la maladie de Basedow
▪ Propylthiouracile
→ ↓ déiodinase de type 1
→ ↓ conversion T4 → T3
▪ Carbimazole
→ ↓ thyroid peroxydase (TPO)
→ ↓ T3/T4
▪ β-bloquants
▪ Radioablation 131-I
▪ Réduction chirurgicale
7 signes et symptôme de l’hyperthyroïdie à l’adolescence supplémentaires à ceux de l’enfance
▪ Rétraction des paupières
▪ Déminéralisation osseuse
▪ Dyspnée
▪ Retard pubertaire
▪ Oligoménorrhée
▪ Gynécomastie
▪ Troubles érectiles
Syndromes associés à des troubles thyroïdiens
▪ Syndrome de Down
▪ Syndrome de Turner
▪ Syndrome de Klinefelter
▪ Syndrome polyendocrine autoimmun
▪ Syndrome de Williams
Paramètres influençant les niveaux de TSH
▪ ↑ ← déficit en iode
▪ ↑ ← contraceptifs
▪ ↓ ← anorexie
▪ ↑ ← obésité / résistance à l’insuline
7 composantes du test néonatal de Guthrie
▪ Phénylalanine → phénylcétonurie
▪ TSH → hypothyroïdie
▪ Trypsine immunoréactive → mucoviscidose
▪ Galactose → galactosémie
▪ 17-OH progestérone → hyperplasie surrénalienne congénitale
▪ Déficit en biotinidase
▪ Acylcarnitine → déficit en déshydrogénase des acyl-CoA à chaine moyenne (MCADD)
3 zones corticales des glandes surrénales et hormones produites
De l’extérieur vers l’intérieur
▪ Zone glomérulée
→ aldostérone
▪ Zone fasciculée
→ cortisol
▪ Zone réticulée
→ DHEA / DHEA-s, androstènedione
Mécanisme de régulation de la production d’aldostérone
↓ volume vasculaire
→ ↑ Rénine
→ ↑ ATI (← angiotensinogène ← foie)
→ ↑ ATII (ACE ← poumon)
→ ↑ aldostérone
Conséquences endocrinologiques du déficit en 21-hydroxylase (CYP21) et marqueur associé
▪ Zone fasciculée
↓ 11-deoxycortisol (x← 17-OH progestérone)
→ ↓ cortisol
→ ↑ CRH → ↑ MSH / ACTH
→ ↑ zone fasciculée
→ ↑ androgènes (→x cortisol)
▪ Zone glomérulée
↓ déoxycorticostérone (x← progestérone)
→ → ↓ aldostérone
▪ Marqueur: 17-OH progestérone
6 symptômes / signes précoces de l’hyperplasie surrénalienne congénitale sur déficit congénital en 21-hydroxylase (CYP21)
▪ Virilisation
▪ Vomissements
▪ Hypotonie
▪ Hypoglycémie
▪ Déshydratation
▪ Hyperkaliémie
Conséquences endocrinologiques du déficit en 11β-hydroxylase
▪ Zone fasciculée
↓ cortisol (x← 11-deoxycortisol)
→ ↑ CRH / ACTH
→ ↑ zone fasciculée
→ ↑ androgènes (→x cortisol)
▪ Zone glomérulée
↓ corticostérone (x← déoxycorticostérone)
→ → ↓ aldostérone
▪ Marqueur: déoxycorticostérone
6 symptômes / signes précoces de l’hyperplasie surrénalienne congénitale sur déficit en 11β-hydroxylase
▪ Virilisation
▪ Vomissements
▪ Hypotonie
▪ Hypoglycémie
▪ Hypertension artérielle
▪ Hypokaliémie
5 causes d’hyperplasie congénitale des surrénales, prévalence et impact sur les minéralocorticoïdes et les androgènes
▪ 90% : ↓ 21 hydroxylase
• ↓ minéralocorticoïdes
• ↑ androgènes
▪ 5% : ↓ 11β hydroxylase
• ↑ minéralocorticoïdes
• ↑ androgènes
▪ ↓ StAR (transport du cholestérol)
• ↓ minéralocorticoïdes
• ↓ androgènes
▪ ↓ 3β déshydrogénase
• ↓ minéralocorticoïdes
• ↓ androgènes
▪ ↓ 17β hydroxylase
• ↑ minéralocorticoïdes
• ↓ androgènes
Stadification de la virilisation
Stades de Prader (I-V)
I. Clitoromégalie
II. Fusion labiale
III. Orifice urogénital unique
IV. Clitoris phallique
V. Clitoris pénil, méat urétral distal, grandes lèvres scrotales
Schéma de traitement de l’hyperplasie surrénalienne congénitale et mécanismes associés
▪ Traitement en urgence
• Hydrocortisone
→ effets gluco- et minéralo-corticoïdes
▪ Traitement chronique
• Hydrocortisone (< petites doses)
→ effet glucocorticoïde
• Fludrocortisone
→ effet minéralocorticoïde
7 effets du déficit en cortisol
▪ Apathie, fatigue
▪ Anorexie
▪ Hypoglycémie
▪ Perte pondérale
▪ Ictère néonatal prolongé
▪ Fièvre
▪ ↓ pilosité sexuelle
4 types d’angines et principaux agents infectieux associés
▪ Angine érythémateuse / érythématopultacée
• Streptococcus pyogenes
• Virus
▪ Angine ulcéro-nécrotique (angine de Plaut-Vincent)
• Fusobacterium necrophorum
▪ Angine (pseudo-)membraneuse
• EBV
• Corynebacterium diphteriae
▪ Angine vésiculeuse
• Enterovirus
• HSV1
Evaluation clinique de l’angine érythémateuse
Score de McIsaac (âge > 3 ans=
▪ Température > 38° → +1 pt
▪ Absence de toux → +1 pt
▪ Adénopathies cervicales antérieures douloureuses → +1 pt
▪ ↑ volume / exsudat amygdalien → +1 pt
▪ Age
• 3-14 ans → +1 pt
• 15-44 ans → 0 pt
• ≥ 45 ans → -1 pt
→ score ≥ 3 → angine à streptocoques du groupe A à exclure
Tests paracliniques de détection d’une angine à streptocoques du groupe A (+ indications associées)
▪ Test rapide (antigène de Lancefield A)
← score McIsaac ≥ 3
▪ Cultures
← facteurs de risque de RAA (antécédents personnels, retour de pays d’endémie)
6 signes cliniques de sévérité de la pneumonie chez l’enfant
▪ Tachypnée
▪ Tirage / battement des ailes du nez
▪ Cyanose
▪ Grunting
▪ Tachycardie
▪ Temps de recoloration abaissé
3 signes cliniques du faux croup, 3 diagnostics différentiels et agents infectieux associés
▪ Signes cliniques
• Stridor inspiratoire et/ou expiratoire
• Toux aboyante en fin d’expirium
• Dysphonie
▪ Diagnostics différentiels
• Epiglottite → H. influenzae b
• Croup → parainfluenza, influenza, RSV
• Trachéite bactérienne → S. aureus
Définition et évolution des symptômes / signes cliniques de la coqueluche
Infection des voies respiratoires inférieures par Bordetella pertussis.
Evolution clinique :
1. Rhinorrhée, éternuement
2. Quintes de toux paroxystique
• Inspiration en « chant du coque »
• Vomissement post-tussifs
3. Convalescence avec pics paroxystiques de toux
7 symptômes et signes cliniques de la bronchiolite
▪ Rhinorrhée
▪ Toux
▪ Tirage
▪ Battement des ailes du nez
▪ Râle crépitants
▪ Sibilances / wheezing
▪ Apnées
Agent infectieux principal de la bronchiolite et traitement principal (+ indication associée)
Respiratory syncitial virus (RSV)
Traitement préventif :
Palivizumab (immunisation passive)
→ prématurés + dysplasie bronchopulmonaire
→ cardiopathie congénitale
Traitement de la bronchiolite
Traitement de soutien
▪ Oxygène
▪ Ventilation
• Non-invasive (CPAP/BPAP)
• Intubation
▪ Adrénaline par inhalation (→ ↓ œdème)
4 types d’exanthèmes, 8 principales maladies infantiles et agents infectieux associés
▪ Maculopapulaire
• Rougeole → Morbilivirus
• Scarlatine → S. pyogenes
• Rubéole → Rubella virus
• Roséole → HHV6B/7
• Erythème infectieux → Parvovirus B19
▪ Staphylococcal scalded skin syndrome → S. aureus
▪ Vésiculaire
• Varicelle → Varicella zoster virus
• Pieds-mains-bouche → Enterovirus
Signes spécifiques permettant de différencier
• Rougeole (3)
• Rubéole (3)
• Scarlatine (4)
• Roséole (2)
• Erythème infectieux (2)
▪ Rougeole
• Spots de Koplik (muqueuses buccales)
• Confluence des maculopapules
• Tête > pieds
▪ Rubéole
• Exanthème discret
• Migration tête → pieds
• Adénopathies
▪ Scarlatine
• Angine
• Langue framboisée
• ↑ densité dans les plis cutanés
• Exanthème en papier de verre
▪ Roséole
• Haute fièvre 3-4 jours avant
• Progression du tronc → extrémités / face
▪ Erythème infectieux
• Etat général normal
• Flush rouge des joues
6 symptômes et caractéristiques des lésions cutanées de la varicelle
▪ Fièvre
▪ 3 stades de l’exanthème
• Papules
• Vésicules
• Croûtes
▪ Lésions sur le cuir chevelu
▪ Progression tête → pieds
Risque principal et 2 types de critères d’évaluation clinique de l’état fébrile sans foyer infectieux chez l’enfant
Risque : infection bactérienne invasive
▪ Score de McCarthy :
• Qualité des pleurs
• Réaction à la stimulation parentale
• Etat d’éveil
• Couleur des téguments
• Hydratation
• Contact social
▪ Facteurs de risque
• Absence de vaccination
• Signes de bactériémie occulte
• Age < 1 mois
• Antécédents
Fonction du gène de la mucoviscidose, 5 classes de mutations et mutation la plus fréquente dans la population
Canal au chlorure
I. Défaut de synthèse
II. Défaut de maturation
→ CFTR ΔF508/ΔF508
III. Défaut d’activation
IV. Altération de la conductance
V. ↓ synthèse
3 examens paracliniques diagnostiques de la mucoviscidose (+ mécanismes associés)
▪ ↑ Trypsine immunoréactive
← blocage des voies pancréatiques
▪ Test de la sueur
→ ↑ Na+ et Cl- dans la sueur
← défaut de réabsorption par CFTR
▪ Analyses génétiques
Physiopathologie des 5 principales atteintes de la mucoviscidose
▪ Respiratoire
↓ liquide périciliaire
→ ↓ mouvements des cils
→ ↓ clairance du mucus
+ métaplasie des cellules productrices
→ obstruction + ↑ infections
▪ Digestive
• Insuffisance pancréatique
← fibrose kystique
• ↓ mobilité digestive
↑ viscosité
→ iléus méconial / obstruction intestinale distale
▪ Hépatique
• Cholestase néonatale
• Cirrhose biliaire focale
▪ Stérilité (95% des hommes)
Agénésie des canaux déférents
▪ ORL
• Rhinite chronique
• Sinusite chronique
• Polypose nasale
5 traitements de la mucoviscidose
▪ Humidification pulmonaire
▪ Antibiotiques inhalés / oraux / i.v.
▪ Substitution enzymatique pancréatique
▪ Suppléments nutritionnels
▪ Fertilisation in vitro
Physiopathologie du déclin progressif des patients atteints de mucoviscidose
Cercle vicieux entre
▪ Insuffisance pancréatique
→ malnutrition
→ ↓ apports caloriques
▪ ↑ travail respiratoire
→ ↑ besoins énergétiques
▪ Infection chronique
→ ↑ besoins énergétiques
5 caractéristiques anatomiques des voies aériennes de l’enfant les rendant plus susceptible à l’obstruction
▪ Petite calibre
▪ Epiglotte localisé plus haut
▪ Palais mou plus bas
▪ Larynx plus bas
▪ Cartilage non-ossifié
Différence sémiologique entre le stridor inspiratoire et expiratoire (+ mécanisme)
Bruit produit par le collapsus dynamique des voies aériennes basses de gros calibre causée par la dépression sur une obstruction lors du passage de l’air
▪ Inspiratoire
→ obstruction extrathoracique
→ collapsus en aval de l’obstruction
▪ Expiratoire
→ obstruction intrathoracique
→ collapsus en amont de l’obstruction
5 signes de gravité de syndromes respiratoires obstructifs de l’enfant
▪ Tachypnée
▪ Apnée
▪ Cyanose
▪ Troubles du sommeil
▪ ↓ état général
2 complications de la rhinite chez le nourrisson (+ mécanismes associés)
▪ Apnées
← absence du réflexe de respirer par la bouche
▪ Dénutrition
← impossibilité de s’alimenter et de respirer en même temps
Mécanisme physiopathologique de l’atrésie des choanes et 2 symptômes associés
▪ Physiopathologie
Rétrécissement / absence de communication des choanes (orifices entre la cavité nasale et le nasopharynx)
→ impossibilité de respirer par le nez
▪ Symptômes
• Cyanose à l’endormissement ou à la tétée
• Récupération la bouche ouverte
4 causes anatomiques d’obstruction respiratoire haute chez l’enfant (+ mécanismes et signes spécifiques associés)
▪ Atrésie choanale
▪ Hypertrophie des amygdales
▪ Syndrome de Pierre Robin
• Rétrognathie → rétroposition de la langue
• Fente palatine
▪ Laryngomalacie
• ↓ calcification du cartilage du larynx → déformation
4 causes infectieuses d’obstruction respiratoire haute chez l’enfant (+ signes les plus spécifiques associés)
▪ Rhinite
▪ Abcès pharyngé / rétropharyngé

▪ Laryngite
• Fièvre
• Toux
• Voix rauque
▪ Epiglottite
• Fièvre élevée
• Adénopathies satellites
• Obstruction en decubitus dorsal
• Opisthotonos
• Voix étouffée
Traitement de l’abcès pharyngé et de l’épiglottite
▪ Abcès pharyngé
• Drainage
• Antibiotiques
▪ Epiglottite
• Intubation
• Antibiotiques
6 symptômes / signes cliniques de l’inhalation d’un corps étranger
▪ Toux
▪ Douleur
▪ Dyspnée
▪ ↓ murmure vésiculaire
▪ Sibilances
▪ Hyperinflation unilatérale
3 étapes de la carrière allergique au cours du développement de l’enfant
1. Dermatite atopique
• Aliments
2. Asthme
• Aéroallergènes intérieurs
3. Rhino-conjonctivite
• Aéroallergènes extérieurs
4 facteurs protecteurs / aggravants environnementaux du développement d’allergies
▪ Facteurs protecteurs
• Infections virales
• Infections bactériennes
• Vaccins
▪ Facteur aggravant
• Exposition aux allergènes
4 types d’asthme de l’enfant en fonction de l’âge et étiologies associées
▪ 0-2 ans : troubles du développement des voies respiratoires
▪ 6 mois - 3 ans : bronchite / bronchiolite
▪ ↑ avec l’âge : asthme bronchique allergique
▪ ↑ à partir de 4 ans : asthme bronchique tardif
5 examens paracliniques de l’asthme chez l’enfant (+ utilité associée)
▪ Tests allergiques
→ identification de facteurs déclenchants
▪ Fraction d’expiration de NO
→ utile pour le suivi
▪ Spirométrie
▪ Test de provocation à l’effort
▪ Réversibilité aux β2-agonistes
→ détection de l’asthme
4 paliers de traitement pharmacologique de l’asthme à l’âge préscolaire
Pas d’agonistes β2 de longue durée
1. Agonistes β2 de courte durée
2. Corticostéroïdes inhalés à faible dose
• ou antileukotriènes
3. Corticostéroïdes inhalés à plus haute dose
4. Corticostéroïdes systémiques
5 paliers de traitement pharmacologique de l’asthme à l’âge scolaire
1. Agonistes β2 de courte durée
2. Corticostéroïdes inhalés à faible dose
• Ou antileukotriènes
3. Corticostéroïdes inhalés à faible dose avec
• Agonistes β2 de longue durée
• Corticostéroïdes inhalés à plus haute dose
• Antileukotriènes
4. Corticostéroïdes inhalés à plus haute dose avec :
• Agonistes β2 de longue durée
• Antileukotriènes
5. Corticostéroïdes systémiques / anti-IgE
3 différents types d’inhalateurs pour le traitement topique de l’asthme (+ utilisation / indications associées)
▪ Spray + chambre d’inhalation
• Enfants à tous âge
▪ Inhalateurs de poudre sèche
• Enfants suffisamment âgés pour aspirer correctement
▪ Aérosol
• Crises sévères (traitement hospitalier)
7 étapes de traitement de la crise d’asthme sévère
1. Oxygène
2. Salbutamol
3. Corticostéroïdes systémiques oraux / i.v.
4. Ipatropium par inhalation
5. Salbutamol i.v. (surveillance ECG)
6. Salbutamol en inhalation continue
7. Soins intensifs
6 critères de l’asthme contrôlé
▪ Pas d’exacerbation
▪ Pas de symptômes diurnes
▪ Pas de symptômes nocturnes
▪ Pas de limitation d’activité
▪ VEMS ≥ 80% de la valeur prédite
▪ Besoin en agoniste β2 < 2x / semaine
2 composantes de la prévention secondaire de l’asthme
▪ ↓ exposition allergénique
• Acariens
• Animaux
▪ ↓ tabagisme actif/passif
3 signes cliniques de la dermatite atopique et 5 caractéristiques de l’évolution
▪ Signes cliniques
• Prurit
• Eczéma
• Xérose
▪ Evolution
• Chronique
• Début précoce
• Poussées / rémission
• ↓ dépendance aux allergènes
• ↑ dépendance à la flore bactérienne
5 caractéristiques de l’eczéma du nourrisson
▪ Erythème
▪ Papules
▪ Vésicules
▪ Exsudat
▪ Atteinte des convexités / respect des plis
7 caractéristiques de l’eczéma de l’enfant et de l’adulte
▪ Papules
▪ Excoriation
▪ Désquamation
▪ Lichénification
▪ Nodules
▪ Atteinte des plis
▪ Respect des creux inguinaux
6 facteurs déclenchant de la dermatite atopique et évolution
▪ Allergènes
▪ Irritants
▪ Hormones
▪ Infections
▪ Climat
▪ Stress
3 types d’étiologies de l’eczéma infantile
▪ Dermatite atopique
▪ Syndromes avec immunodéficience
▪ Maladies autoimmunes
• Lupus érythémateux systémique
• Dermatomyosite
5 traitements de la dermatite atopique
▪ Prévention secondaire
• ↓ xérose cutanée (émollients)
• ↓ exposition allergénique
▪ Poussées
• Antibiotiques topiques / systémiques (acide fucidique)
• Corticostéroïdes
• Tacrolimus
3 étiologies principales de la diarrhée infectieuse sporadique de l’enfant
▪ Rotavirus
▪ Bactéries
▪ Norovirus
3 causes non-infectieuses de diarrhée sécrétoire/osmotique chez l’enfant
▪ Allergies (lait de vache)
▪ Déficience en sucrase-isomaltase
▪ Intolérance au glucose
8 principaux signes de déshydratation de l’enfant
▪ Creusement de la fontanelle
▪ Absence de larmes
▪ Muqueuses sèches
▪ Creusement abdominal
▪ Enfoncement des yeux
▪ ↓ diurèse
▪ ↓ résorption des plis cutanés
▪ ↑ temps de recoloration
Traitement de la diarrhée à rotavirus
Probiotiques
Définition clinique des coliques du nourrisson
Pleurs chez des enfants cliniquement sains
▪ ≥ 3 heures / jour
▪ ≥ 3 jours / semaines
▪ ≥ 3 semaines
▪ Pendant les 3 premiers mois de vie (selon l’âge corrigé)
3 étiologies des coliques du nourrisson
▪ Allergies aux protéines bovines
▪ Intolérance au lactose
▪ Hyperpéristaltisme
6 diagnostics différentiels du vomissement gastrique chez le petit enfant (timing d’apparition)
▪ Sténose hypertrophique du pylore
→ 3-6 semaines
▪ Allergie aux protéines bovines
→ début du sevrage
▪ Gastroentérites → sporadique
▪ Fructosémie / galactosémie
▪ Gavage
▪ Reflux gastro-œsophagien
→ diagnostic d’élimination
3 types de vomissements du petit enfant
▪ Contenu gastrique
▪ Vomissement biliaire
(→ occlusion intestinale)
▪ Hématémèse
6 pathologies chirurgicales causant des vomissements biliaires et syndromes / maladies associés
▪ Trisomie 21
• Atrésie duodénale
• Maladie de Hirschsprung
▪ Malrotation
• Volvulus du grêle
▪ Atrésie de l’œsophage
• Imperforation anale
▪ Mucoviscidose
• Péritonite méconiale
• Atrésie intestinale
5 types d’étiologies non-digestives du vomissement du petite enfant (+ 12 exemples)
▪ Infections
• Otite
• Infection urinaire
• Pneumonie
▪ Hypertension intracrânienne
• Hydrocéphalie
• Hématomes
• Méningo-encéphalite
▪ Troubles métaboliques
• Diabète
• Insuffisance rénale
• Insuffisance surrénalienne
▪ Troubles psychiatriques
• Anorexie mentale
• Boulimie
• Mérycisme
▪ Douleur
• Torsion testiculaire
• Hernie ovarienne étranglée
Définition et épidémiologie de la sténose hypertrophique du pylore
Hypertrophie des fibres circulaires du muscle pylorique menant à une sténose progressive de la lumière digestive.
Epidémiologie :
▪ Garçon 3 :1 fille
▪ Souvent 1er enfant
5 différences cliniques en la maladie de reflux œsophagien du nouveau-né et la régurgitation œsophagienne
▪ ↓ développement (poids)
▪ Tétée insuffisante
▪ Bile / sang dans le vomi (vs. lait)
▪ Difficultés respiratoires récurrentes
▪ Anémie
Définition du syndrome de Sandifer et 2 symptômes / signes cliniques associés
Trouble neurologique se manifestant par les symptômes suivants
▪ Torticolis spasmodique
▪ Vomissements
3 examens paracliniques de la régurgitation oesophagienne
▪ pH-impédance-métrie
▪ Milk scan (99Tc)
▪ Gastroscopie
Traitements conservateur de la maladie de reflux oesophagien chez le petit enfant
▪ Inhibiteurs de la pompe à proton
▪ Fractionnement des repas
▪ Positionnement
▪ Epaississants (pas d’effet sur le pH oesophagien)
Définition du rachitisme, 7 types, classification et mécanismes physiopathologiques associés
Défaut d’ossification sur :
▪ Manque de calcium
• Carence en calcium / vitamine D
• Pseudo-carentiel type 1
→ déficit en vitamine D 1α-hydroxylase
• Pseudo-carentiel type 2
→ déficit en récepteur à la vitamine D
▪ Manque de phosphate
• Carence en phosphate (prématurés)
• Syndrome de Fanconi
→ ↓ réabsorption tubulaire généralisée
• Rachitisme hypophosphatémique héréditaire
→ ↓ réabsorption tubulaire sélective
• Hypophosphatasie
→ déficit en phosphatase alcaline
10 symptômes / signes cliniques du rachitisme (+ mécanismes associés)
▪ ↓ croissance osseuse
• Persistance des fontanelles
• Craniotabès (crâne mou)
• Front bombé
• Expansion des poignets, genoux et des chevilles
• Crura vara
• Chapelet costal
• Sillon de Harrison ← traction du diaphragme
• Hyperlordose
▪ Hypocalcémie aiguë
• Tétanie
• Convulsions
3 examens paracliniques du rachitisme et résultats / signes associés en fonction du sous-type
▪ Radiographie
• Ostéopénie
• Expansion des articulations
• Chapelet costal
▪ Examens sanguins
• ± ↓ calcium → ↑ PTH
• ± ↓ phosphate + ↑ phosphatase alcaline
• ± ↓ vitamine D / calcitriol
• ± ↓ phosphatase alcaline
▪ Examens urinaires
• ↑ phosphaturie
3 traitements du rachitisme hypophosphatémique vs. rachitisme carentiel
▪ Supplément en phosphate
(vs. calcium)
▪ Calcitriol
(vs. vitamine D3)
▪ Chirurgie de redressement
(vs. rétablissement spontané)
Agent infectieux et 5 étapes de progression de la carie (+ mécanismes associés
Streptococcus mutans
1. Carie
• Dissolution de l’hydroxyapatite
2. Pulpite
3. Nécrose pulpaire
4. Abcès dentaire
5. Cellulite faciale
3 composantes de la prévention des caries (+ exemples)
▪ Hygiène alimentaire
• ↓ sucres cariogènes (mère et enfant)
▪ Hygiène buccale
▪ Prévention fluorée (↑ après 6 ans)
Facteurs de risque de développement des caries
▪ Troubles métaboliques
• Obésité
• Diabète
▪ Milieu social défavorisé
Traitement en urgence de l’avulsion dentaire
1. Manipulation par la couronne
2. Rinçage sous l’eau courante (lavabo bouché)
3. Transport :
• Remettre la dent à sa place
• Dans du lait / serum physiologique
• Entre la joue et les molaires
4. Dentiste en urgence
7 étiologies de taches hypopigmentées congénitales
▪ Nevus depigmentosus / achromicus
▪ Nevus anemicus
▪ Mosaïcisme pigmentaire
▪ Tuberous sclerosis
▪ Piébaldisme
▪ Syndrome de Waardenburg
▪ Dyschromatose symétrique héréditaire
5 étiologies de taches hypopigmentées acquises (+ mécanismes associés)
▪ Hypopigmentation post-inflammatoire
▪ Vitiligo
→ maladie autoimmune
▪ Pityriasis alba
→ idiopathique
▪ Pityriasis versicolor
→ mycose
▪ Lymphome cutané à cellule T
6 caractéristiques et symptômes internes de la sclérose tubéreuse
▪ Maladie génétique autosomale dominante (TSC1/2)
▪ Epilepsie
▪ Retard mental
▪ Hamartomes (cerveau, rétine, cœur, reins, poumons, os)
▪ Tumeurs
• Tubères corticaux
• Nodules subépendymaux
• Astrocytomes
• Rhabdomyomes cardiaques
• Angiomyolipomes rénaux
▪ Kystes (reins, poumons, os)
5 manifestations cutanées de la sclérose tubéreuse
▪ Hamartomes
▪ Macules dépigmentées
▪ Macules « café-au-lait »
▪ Plaque fibreuse frontale
▪ Angiofibromes faciaux / périunguéaux
Mécanisme du vitiligo, 3 caractéristiques des lésions, autre manifestations principale et 2 facteurs déclenchants
▪ Mécanisme
Destruction immunitaire des mélanocytes
▪ Macules dépigmentées
• Dans les plis cutanés
• Périorificielles
• Halo nevi
▪ Autre manifestation
• Cheveux gris
▪ Facteurs déclenchants
• Trauma (phénomène de Koebner)
• Stress physique / émotionnel
Mécanisme du piébaldisme, 2 caractéristiques des lésions et autres manifestations associées
▪ Mécanisme
Mutation autosomale dominante (kit)
→ ↓ migration des mélanocytes
+ ↓ différentiation des mélanoblastes
▪ Macules dépigmentées / hypopigmentées
• Face antérieure du tronc
• Extrémités
▪ Autres manifestations
• Mèches blanches
Caractéristique principale du mosaïcisme pigmentaire et mécanisme associé
Macules dépigmentées / hyperpigmentées suivant les lignes de Blaschko
▪ Forme en « V » dans le dos
▪ Forme en « S » sur le ventre
→ lignes développementales ectodermales révélés par le mosaïcisme
4 symptômes / signes cliniques du syndrome de Waartenburg
▪ Dépigmentation cutanée
▪ Mèche blanche
▪ Hétérochromie de l’iris
▪ Surdité congénitale
Différence entre le lymphome et la leucémie lymphoblastique aiguë
▪ Leucémie ← cellules lymphoïdes immatures
▪ Lymphome ← cellules lymphoïdes T/B matures
Classification principale des lymphomes, 3 exemples pédiatriques les plus fréquents et prévalences associées
▪ 25% Lymphomes de Hodgkin
▪ 75% Lymphomes non-hodgkiniens
• à cellules B
→ 40% lymphome diffus à larges cellules B
→ 10% lymphome de Burkitt
• à cellules T
→ 10% lymphome anaplastique à grandes cellules
8 caractéristiques épidémiologiques (2), physiopathologiques (4) et sémiologiques (2) du lymphome de Burkitt
▪ Epidémiologie
• ~40% des lymphomes pédiatriques
• Hommes >> femmes
▪ Physiopathologie
• Associé à l’infection à EBV
• Tumeur maligne à croissance très rapide
• t(8;14) → fusion IgH-c-myc
• Curable à 90%
▪ Sémiologie
• Adénopathies iléocæcale, mandibulaire, rénale ou ovarienne
• ± dissémination leucémique
7 caractéristiques épidémiologiques (1), physiopathologiques (4) et sémiologiques (2) du lymphome diffus à grandes cellules B
▪ Epidémiologie
• ~10% des lymphomes pédiatriques
▪ Physiopathologie
• Agressif, lentement progressif
• Cellules B matures
• Stade de différentiation variable
• Curable à > 50%
▪ Sémiologie
• Présentation ganglionnaire / extraganglionnaire
• Forme médiastinale
→ syndrome de masse
7 caractéristiques épidémiologiques (1), physiopathologiques (4) et sémiologiques (2) du lymphome anaplastique à grandes cellules
▪ Epidémiologie
• ~10% des lymphomes pédiatriques
▪ Physiopathologie
• Agressif
• Dérivé de cellules T
• t(2;5) → fusion NPM-ALK
• Curable (ALK+ → 70%)
▪ Sémiologie
• Présentation ganglionnaire
• Présentation extraganglionnaire (os, poumon, peau)
10 caractéristiques épidémiologiques (1), physiopathologiques (5) et sémiologiques (4) du lymphome de Hodgkin
▪ Epidémiologie
• ~25% des lymphomes pédiatriques
▪ Physiopathologie
• Extension par continuité
• Cellules B géantes de Reed-Sternberg
• Cellules inflammatoires (> tumorales)
• Dissémination rare
• Curable > 80%
▪ Sémiologie
• Adénopathies
• Fièvre
• Prurit
• Perte de poids
4 différences principales entre les lymphomes de Hodgkin et non-hodgkiniens
Hodgkin (vs. non-hodgkiniens)
▪ Cellules inflammatoires majoritaires
▪ Limité à un groupe de ganglions
▪ Extension par continuité
▪ Dissémination rare
4 types principaux de masses abdominales chez l’enfant et âge du pic d’incidence (+ 5 exemples)
▪ Malformations (< 1 an)
▪ Cancers (1-6 ans)
• Neuroblastome
• Tumeur de Wilms
• Hépatoblastome
▪ Tumeurs bénignes (6-15 ans)
• Kystes ovariens
• Kystes rénaux
▪ Lymphomes abdominaux (6-15 ans)
8 caractéristiques épidémiologiques (1), physiopathologiques (3) et sémiologiques (4) du neuroblastome
▪ Epidémiologie
• Enfants < 6 ans
▪ Physiopathologie
• Origine : neuroblastes de la crête neurale à l’origine du SNS
• Amplification de N-myc
• Régression spontanée
▪ Sémiologie
• ↓ état général
• Douleur osseuse
• Hypertension artérielle
• Masses cervicale, thoracique, abdominal ou pelvienne
10 caractéristiques épidémiologiques (1), physiopathologiques (4) et sémiologiques (5) du néphroblastome
▪ Epidémiologie
• Enfants < 13 ans
▪ Physiopathologie
• Origine : neuroblastes de la crête neurale à l’origine du SNS
• Expression de WT1
• Thrombose tumorale
• Association à plusieurs syndromes
▪ Sémiologie
• Masse abdominale
• Douleur
• Hématurie
• Hypertension artérielle
• Varicocèle gauche (drainage par la veine rénale gauche)
3 caractéristiques épidémiologiques (1) et physiopathologiques (2) de l’ostéosarcome
▪ Epidémiologie
• 75% < 20 ans
▪ Physiopathologie
• Production de matrice osseuse
• Localisation : métaphyses du genou > hanche > épaule > mâchoire
7 caractéristiques épidémiologiques (3), physiopathologiques (3) et sémiologiques (1) du sarcome d’Ewing
▪ Epidémiologie
• Jeunes < 20 ans
• Fréquence : < ostéosarcome
• Hommes > femmes
▪ Physiopathologie
• Petites cellules bleues rondes
• Os longs (diaphyse
• Os plats
• t(11;22)(q24;q12) → EWS-FLI1
▪ Sémiologie
• Fièvre
3 caractéristiques épidémiologiques (1) et physiopathologiques (2) du rhabdomyosarcome
▪ Epidémiologie
• Sarcome pédiatrique le plus fréquent
▪ Physiopathologie
• Tête et cou
• Tractus génito-urinaire
Définition de l’hamartome
Lésion constituée par la croissance excessive d’éléments normalement présents au niveau de l’organe touché, mais de façon désordonnée.
Définition du tératome
Tumeurs constituées de plusieurs types cellulaires généralement représentatifs de plus dʼune couche embryonnaire
4 types de tumeurs cérébrales pédiatriques les plus fréquentes (+ localisation)
▪ Astrocytome pilocytique (cervelet)
▪ Gliome du tronc cérébral
▪ Médulloblastome (vermis cérébelleux)
▪ Ependymome (4ème ventricule)
5 symptômes / signes cliniques généraux des leucémies
▪ ↓ état général
▪ Fièvre
▪ Pâleur
▪ ± diathèse hémorragique
▪ ± hépatosplénomégalie
2 examens paracliniques principaux, résultats associés et test de distinction entre les deux principaux sous-types de leucémie aiguë
▪ Formule sanguine complète
→ pancytopénie
→ blastose
▪ Biopsie de moelle
→ blastes
▪ Coloration PAS
→ lymphoïde / myéloïde
3 facteurs de risques congénitaux de la leucémie
▪ Vrai jumeau (placenta commun)
▪ Syndrome de Down
▪ Anémie de Fanconi
2 classifications des leucémies
▪ Aiguë / chronique
▪ Lympo-/myéloblastique
2 signes cliniques de la leucémie lymphoblastique aiguë (vs. symptômes communs à toutes les leucémies)
▪ Arthralgies
▪ Adénopathies
4 facteurs pronostiques de la leucémie lymphoblastique aiguë (+ 2 exemples)
▪ Morphologie
▪ Marqueurs immunologiques
▪ Marqueurs cytogénétiques
• BCR-ABL → négatif
• Hyperploïdie → positif
▪ Maladie résiduelle après induction
7 caractéristiques épidémiologiques (2) et sémiologiques (5) de la leucémie myéloïde aiguë
▪ Epidémiologie
• ↑ < 1 an
• ↑ adolescence
▪ Sémiologie
• ↓ état général
• Fièvre
• Pâleur
• Diathèse hémorragique
• Gingivite
2 types de leucémies chroniques pédiatriques et karyotypes associés
▪ Leucémie myéloïde chronique
→ Ph+ t(9;22)
→ BCR-abl
▪ Leucémie myélomonocytique juvénile
→ karyotype non-spécifique
2 principaux types d’anémies et paramètres associés
▪ Anémie régénérative
• MCV normal
• ↑ réticulocytes
▪ Anémie hypo-/arégénérative
• MCV ↑ / ↓
• ↓ réticulocytes
2 mécanismes principaux et 6 étiologies associés de l’anémie régénérative
▪ Hémorragie
▪ Hémolyse
• Corpusculaire : sphérocytose, thalassémie, drépanocytose
• Extracorpusculaire : autoimmune, infections
6 étiologies de l’anémie hypo-/arégénérative, mécanismes et variations du MCV associées
▪ MCV ↓
• Déficit en fer
• Inflammation / infection
→ ↓ érythropoïèse
▪ MCV ↑
• Déficit en vitamine B12
• Déficit en folate
• Insuffisance médullaire
4 mécanismes de l’anémie ferriprive (+ 2 exemples par mécanisme)
▪ Manque d’apport
• Allaitement > 6 mois
• Alimentation lactée
▪ Besoins accrus
• Croissance
• Cardiopathie cyanogène
▪ Pertes de sang
• Allergie au lait de vache
• Syndrome néphrotique
▪ Malabsorption
• Cœliakie
• Diarrhée prolongée
Mécanisme de l’anémie ferriprive sur intoxication au plomb (+ 4 autres symptômes)
Mécanisme : blocage de la synthèse de l’hème
▪ Encéphalopathie
▪ Convulsions
▪ Douleurs abdominales
▪ Vomissement
3 mécanismes physiopathologiques de l’anémie inflammatoire
▪ ↓ durée de vie des Ec
▪ ↓ érythropoïèse
▪ ↓ utilisation du fer médullaire
3 mécanismes de l’anémie aplastique
▪ Anomalie de la cellule souche
▪ Anomalie du microenvironnement
▪ Anomalie des facteurs de croissance
7 signes cliniques / symptômes de l’anémie aplastique (+ mécanismes associés)
Pancytopénie →
▪ Anémie
• Fatigue
• Inappétence
• Pâleur
▪ Thrombopénie
• Pétéchies
• Hématomes
• Epistaxis
▪ Leucopénie
• Infections à répétition
3 principaux types d’anémies aplastiques et 6 étiologies associées
▪ 70% idiopathique
▪ Congénital
• Anémie de Fanconi
▪ Secondaire
• Médicaments (chimiothérapie, phénytoïne)
• Toxines
• Irradiation
• Infections (hépatites A-C, HIV, CMV)
• Syndrome myélodysplasique
4 traitements substitutifs de l’anémie aplastique
▪ Transfusion (Ec + Tc)
▪ Antibiotiques ← leucopénie
▪ Apport nutritionnel
▪ Greffe de moelle
• Donneur apparenté (1ère ligne)
• Donneur non-apparenté en cas d’échec de traitement
Examens paracliniques de l’anémie hémolytique (+ résultats associés)
▪ FSC + réticulocytes
▪ Bilirubine
▪ LDH ↑ → destruction cellulaire
▪ Haptoglobine ↓ → intravasculaire
▪ Test de Coombs → autoimmun
4 signes cliniques / symptômes de l’anémie hémolytique
▪ Pâleur
▪ Ictère
▪ Urine foncée
▪ Hépatosplénomégalie
4 types d’anémie hémolytique et 9 exemples de maladies associées / d’étiologies
▪ Défaut corpusculaire
• Sphérocytose
▪ Défaut enzymatique
• ↓ glucose 6-phosphate déhydrogénase
▪ Hémoglobinopathies
• Quantitative → thalassémies
• Qualitative → drépanocytose (HbS)
• Porphyrie érythropoïétique congénitale
▪ Extracorpusculaire
• Isoimmune → incompatibilité Rh
• Autoimmune
• Microangiopathies
• Idiopathique
Définition, 3 symptômes / signes cliniques et 2 traitements de la sphérocytose
Maladie autosomale dominante à pénétrance variable
▪ Symptômes / signes cliniques
• Fatigue
• Ictère
• Splénomégalie
▪ Traitement
• Acide folique
• Splénectomie
3 examens paracliniques diagnostiques de la sphérocytose et résultats associés
▪ FSC
→ sphérocytes
▪ Réticulocytes ↑
▪ Pink-test : incubation des Ec dans un milieu pauvre en énergie
→ hémolyse ↑
3 traitements associés à la splénectomie
▪ Vaccins
• Pneumocoques
• Haemophilus influenzae
• Méningocoques
▪ Pénicilline
▪ Cholécystectomie (← calculs biliaires)
Définition, mécanisme et 3 examens paracliniques diagnostiques de la β thalassémie (+ résultats associés)
Défaut génétique de l’hémoglobine β partiellement remplacée par le maintien de l’hémoglobine γ fœtale (HbF = α2γ2) qui touche principalement des patients méditerranéens.
→ anémie hémolytique avec hépatosplénomégalie
▪ FSC
• Cellules « cibles »
• Erythroblastes
• Ponctuation basophile
▪ Electrophorèse de l’hémoglobine
5 traitements / suivi de la β thalassémie (+ buts / indications associés)
▪ Transfusion
→ ↓ hématopoïèse extramédullaire
▪ Vaccination contre l’hépatite B
▪ Chélation du fer
→ ↓ surcharge en fer
▪ Splénectomie
→ ↓ besoin transfusionnel
▪ Contrôle hormonal / cardiaque
Définition, mécanisme et 2 examens paracliniques principaux de la drépanocytose (+ 7 résultats associés)
Maladie autosomale dominante partielle touchant principalement des patients d’origine d’Afrique subsaharienne. Le gène de l’hémoglobine β muté cause la synthèse d’HbS, une forme d’hémoglobine qui a tendance à polymériser dans diverse conditions modifiant ainsi la forme des Ec et causant leur lyse.
Examens paracliniques
▪ FSC + réticulocytes
• Anémie
• ↑ réticulocytes
• Drépanocytes
• Cellules cibles
• Corps d’Howell-Jolly (acides ribonucléiques)
▪ Electrophorèse de l’Hb
• 90-100% HbS (homozygote)
• 20-40% HbS (hétérozygote)
• Persistance d’HbF
Symptômes / signes cliniques à court (3) et long (4) terme, 4 types de complications principales et 6 traitements de la drépanocytose
▪ Symptômes à court terme
• Anémie
• Ictère
• Calculs biliaires
▪ Symptômes à long terme
• Insuffisance cardiaque
• Hyperplasie médullaire
• ↓ croissance, retard de la puberté
• Troubles de la fertilité
▪ Traitement
• Hydratation
• Acide folique
• Pénicilline prophylactique
• Vaccinations pneumocoques / H. influenzae
• Greffe de moelle
• Hydroxyurée → ↑ HbF
4 types de crises d’exacerbations principales de la drépanocytose, mécanismes physiopathologiques et traitements associés (+ 3 conditions favorisantes)
▪ Crise vaso-occlusive
→ obstruction capillaire par les drépanocytes
→ ischémie
→ défaillance d’organes à long terme
▪ Crise de séquestration splénique
→ ↑ rapide de la rate
→ séquestration de sang
→ anémie aiguë et sévère
+ choc hypovolémique
→ transfusion + splénectomie
▪ Crise aplastique
→ ↑ anémie
← parvovirus B19
→ transfusion
▪ Crise hémolytique
Conditions favorisantes :
▪ Infection
▪ Acidose
▪ Déshydratation
8 complications organiques de la drépanocytose
▪ Hyposplénisme
▪ Hépatomégalie chronique
▪ Cholélithiase
▪ Dactylite
▪ Ostéonécrose / tassement vertébral
▪ Rétinopathie
▪ ↓ audition
▪ Ulcères
3 mécanismes physiopathologiques de l’anémie hémolytique autoimmune
▪ IgG (70% contre antigènes Rh)
• Activité max à 37 °C
→ Mp via le récepteur Fc
→ séquestration splénique (+ hépatique)
▪ IgM
• Activité max à 4 °C
→ • Mp via le complément (C3)
→ séquestration hépatique
▪ Anticorps de Donath-Landsteiner
• Biphasique (4 et 37 °C)
• Hémolyse modérée sur infection virale
5 traitements de l’anémie hémolytique autoimmune (+ mécanismes / indications associés)
▪ Prednisone
→ ↓ IgG + ↑ survie des Ec
▪ Immunoglobulines
▪ Immunosuppresseurs
▪ Splénectomie
▪ Traitement de la maladie infectieuse sous-jacente
5 types de maladies fréquemment associées à l’anémie hémolytique autoimmune (+ 8 exemples)
▪ Infections virales
• EBV
• CMV
▪ Infections bactériennes
• Mycoplasme
▪ Maladies autoimmunes
• LES
• Colite ulcéreuse
▪ Immunodéficiences
• HIV
▪ Maladies tumorales
• Lymphomes
• Leucémie lymphoïde aiguë
3 principaux examens paracliniques diagnostiques du syndrome hémolytique urémique (+ 8 résultats associés)
▪ FSC + réticulocytes
• Anémie
• ↓ plaquettes
• ↑ réticulocytes
• Schizocytes (Ec endommagés)
• Microsphérocyte
▪ Créatinine ↑
▪ Urée ↑
Définition, mécanisme physiopathologique et 6 symptômes / signes cliniques du syndrome hémolytique urémique
▪ Définition clinique
• Anémie aiguë hémolytique
• Thrombocytopénie
• Insuffisance rénale
▪ Symptômes / signes cliniques
• Diarrhée / infection respiratoire
• Oligurie progressive
• Pâleur
• Ictère
• Somnolence
• Convulsions
Mécanisme physiopathologique et 3 traitements du syndrome hémolytique urémique
▪ Mécanisme physiopathologique
Infection / toxines / complexes immuns
+ conditions prédisposantes
→ dégât des cellules endothéliales
→ microangiopathie thrombotique
• Destruction des Ec
• Insuffisance rénales
• Lésions ischémiques
• Atteinte neurologique
▪ Traitements
• Transfusion d’Ec et de Tc
• Restriction hydrique / protéique
• Antihypertenseur
Définition, 4 caractéristiques et épidémiologie de la convulsion fébrile simple
Crise convulsive sur excitabilité neuronale accrue par la fièvre
• Courtes (1-2 min)
• Toniques / tonico-cloniques symétriques
• Examen neurologique normal
• Antécédents familiaux
▪ Epidémiologie
• 3-5% des enfants
• Entre 6 mois et 5 ans
• Surtout entre 1 et 2.5 ans
2 diagnostics différentiels de la convulsion fébrile simple (+ 4 signes associés)
Convulsion fébrile complexe / crise d’épilepsie
• Crise prolongée
• Fréquence élevée (> 1x / 24h)
• Eléments focaux
• Phase post-ictale prolongée
→ suspecter une autre cause (encéphalite, bactériémie, traumatisme)
4 composantes de la prise en charge de la convulsion fébrile (+ indications associées)
▪ Position de sécurité
▪ Diazepam rectal / midazolam nasal
← convulsion persistant > 5 min
▪ Fébrifuge
• Paracétamol
• Ibuprofen
▪ Ponction lombaire
→ enfant < 6 mois
→ convulsion fébrile complexe
→ suspicion de méningo-encéphalite
Définition de l’état de mal épileptique et critères de traitement
▪ Définition
• Crise épileptique > 30 min
• ≥ 2 crises successives sans reprise de conscience
▪ Critère de traitement
• Crise épileptique > 5-10 min
6 types d’épilepsies principales de l’enfant en fonction de l’âge (+ signes associés à l’ECG)
▪ Dès 3 mois
• Spasmes infantiles / syndrome de West
→ hypsarythmie (tracé chaotique)
• Convulsions fébriles
▪ Dès 4 ans
• Absences
→ pointes-ondes
• Epilepsie focale bénigne « rolandique »
→ foyer dans le cortex oro-moteur
▪ ↑ avec l’âge
• Epilepsie focale lésionnelle
5 caractéristiques des absences typiques de l’enfant
▪ A l’âge scolaire : 4-12 ans
▪ Crises brèves (qques secondes)
▪ Crises fréquentes (5-100 x/j)
▪ Développement normal
▪ Facteur déclenchant : hyperventilation
Définition et 6 caractéristiques du syndrome de West
Epilepsie maligne du nourrisson souvent associée à des lésions cérébrales pré-/périnatales ou des anomalies génétiques
▪ Age : 3-6 mois
▪ Crises de 1-2 secondes
▪ Salves de 10-30 épisodes
▪ Souvent au réveil
▪ Flexion de la tête, du tronc et des membres puis extension
▪ Arrêt du développement
Définition de l’épilepsie focale bénigne et56 caractéristiques associées
Epilepsie focale du cortex oro-moteur
▪ Age : 4-15 ans
▪ Crises partielles / secondairement généralisées
▪ Crises nocturnes / matinales
▪ Facteurs déclenchants : déprivation de sommeil
▪ Développement normal
4 étiologies des épilepsies lésionnelles / symptomatiques
▪ Malformations (focales)
▪ Lésions séquellaires
▪ Tumeurs cérébrales
▪ Maladies neurométaboliques
6 principaux agents infectieux responsables de méningites bactériennes en fonction de l’âge
▪ < 1 mois
• Streptocoques du groupe B
• E. coli et autres Gram-
• Listeria monocytogenes
▪ > 1 mois
• Streptococcus pneumoniae
• Neisseria meningitidis
• Haemophilus influenzae
Etapes / mécanisme physiopathologiques de la méningo-encéphalite, symptômes associés et complication principale
1. Départ hématogène / par contiguïté
2. Inflammation des méninges
• Fièvre
3. Exsudat autour des vaisseaux et des nerfs crâniens et spinaux
• Thromboses veineuses → convulsions
• Paralysie des nerfs crâniens
• Douleur / vomissements
• Photophobie / hyperesthésie
4. Œdème cérébral / hydrocéphalie aiguë
• Hypertension intracrânienne
• ↓ perfusion cérébrale
• Troubles de la conscience
Caractéristique du diagnostic de la méningite chez le nouveau-né
Tout signe d’infection généralisée doit être considéré comme une méningite jusqu’à preuve du contraire.
Examen paraclinique diagnostique de la méningite en cas de traitement antibiotique préalable
Tests rapides d’antigènes bactériens sur ponction lombaire
5 complications à long terme de la méningite bactérienne, mécanismes et traitements associés
▪ 10% surdité uni-/bilatérale
← atteinte vasculitique cochléaire
→ corticostéroïdes préventifs
▪ Epilepsie
▪ Hydrocéphalie chronique
→ drainage
▪ Hémi-/tétraparésie
▪ Retard mental
← lésions corticales diffuses
4 étiologies principales de l’encéphalite aiguë et traitements associés
▪ Infection directe
• Mycoplasma / Borrelia → antibiotiques
• HSV → acyclovir
▪ Encéphalomyélopathie démyélinisante aiguë post-infectieuse
→ corticostéroides
▪ Maladies auto-immunes
▪ Syndromes paranéoplasiques
6 examens paracliniques de l’encéphalite
▪ IRM
▪ Electroencéphalogramme
▪ Ponction lombaire
▪ Sérologie
▪ Frottis de gorge
▪ Analyse des selles
Définition de l’hyper-/hypotélorisme
↑ / ↓ de la distance interoculaire
6 caractéristiques dysmorphiques du syndrome de Down
▪ Faciès lunaire
▪ Protrusion de la langue
▪ Epicanthus (pli palpébral supérieur)
▪ Fentes palpébrales obliques ver le haut et l’extérieur
▪ Pli palmaire transverse unique
▪ Signe du tong (↑ espace entre les orteils I et II)
4 caractéristiques dysmorphiques du syndrome BPES et gène associé
Mutation du gène FOXL2
▪ Fentes palpébrales anti-mongoloïdes
▪ Ptose palpébrale
▪ Epicanthus inversus
▪ Blépharophimosis
→ ↓ fente palpébrale horizontale et verticale
6 caractéristiques dysmorphiques de la trisomie 18
▪ Hypertélorisme
▪ Ptose palpébrale
▪ Blépharophimosis
▪ Micrognathisme (visage triangulaire)
▪ Pieds en piolet
▪ Mains en griffe
3 caractéristiques dysmorphiques de la trisomie 13
▪ Fente labio-maxillo-palatine
▪ Hypotélorisme
▪ Polydactylie
3 caractéristiques dysmorphiques du syndrome de Wolf-Hirschhorn
▪ Profil particulier
▪ Hypertélorisme
▪ Fistule préauriculaire
2 caractéristiques dysmorphiques du syndrome de Treacher-Collins
▪ Rétrognathisme
▪ Oreilles bas implantées / mal ourlées
5 syndromes dysmorphogénétiques associés avec une petite taille, anomalies génétiques associées et caractéristiques dysmorphiques les plus spécifiques (3 par syndrome)
▪ Syndrome de Noonan
• PTPN11 (SHP-2), KRAS, SOS1, RAF1
• Oreilles bas implantées
• Pterygium coli
• Pectus excavatum / carinatum
▪ Syndrome de Turner
• Caryotype : 45 X
• Cubitus valgus
• Oedèmes du dos des mains / pieds
• Malformations cardiaques
▪ Syndrome de Cornelia de Lange
• Synophris
• Antéversion des narines
• Philtrum long et bombé
▪ Syndrome de Williams
• Δ 7q11.23
• Grosses joues
• Lèvre épaisses
• Epicanthus
▪ Syndrome de Prader-Willi
• Δ 15q11-13 avec empreinte maternelle
• Micropénis
• Obésité
• Petites mains / petits pieds
Définition et 5 caractéristiques du syndrome vélo-cardio-facial
µΔ 22q11.2
▪ Oreilles dysplasiques
▪ Voix nasonnante
▪ Longs doigts
▪ Fente palatine
▪ Tétralogie de Fallot
2 syndromes dysmorphogénétiques associés avec une grande taille, anomalies génétiques associées et caractéristiques dysmorphiques les plus spécifiques (3 par syndrome)
▪ Syndrome de Sotos
• Macrocéphalie
• Grand front
• Joues rouges
▪ Syndrome de Marfan
• Arachnodactylie
• Membres allongés
• Hyperlaxité
3 complications liées au syndrome de Marfan
▪ Luxation du cristallin
▪ Anévrisme de l’aorte
▪ Cyphoscoliose
Définition du syndrome de Pfeiffer
▪ Craniosynostoses
▪ Pouces / gros orteils élargis
6 étapes de la prise en charge de base de la brûlure
1. Refroidir à 15° pendant 15 minutes
2. Analgésie
3. Evaluation de la brûlure
4. Rappel anti-tétanique
5. Compensation de la déshydratation
6. Greffe de peau
4 composantes de l’évaluation de la brûlure et critères associés
▪ Examen des voies respiratoires
▪ Surface corporelle atteinte (enfant de 1 an)
• Tête = 18%
• Membre supérieur = 9%
• Tronc = 36%
• Membre inférieur = 14%
• Paume = 1%
▪ Profondeur
1. Epiderme uniquement
2. Epiderme + derme
3. Tissus sous-cutanés
4. Autres tissus
▪ Evolution précoce
• Œdème ? → ↓ perfusion
5 critères principaux de la brûlure majeure et 5 critères particuliers
▪ Critères principaux
• 3ème degré ≥ 5%
• 2ème degré ≥ 20%
• 2ème degré ≥ 10% (< 2 ans)
▪ Critères particuliers
• Faces / pieds / mains
• En regard des articulations principales
• Inhalation / CO
• Brûlure électrique
• Brûlure chimique
3 examens cliniques en cas de brûlure par ordre de priorité (en plus de l’évaluation de la brûlure)
▪ Examen des voies respiratoires (avant l’évaluation de la brûlure)
▪ Examen ophtalmologique
▪ Examen neurologique
3 conséquences physiopathologiques et complications associées de la brûlure
▪ ↑ perméabilité capillaire
• Œdème
▪ ↓ volémie
• Déshydratation
• ↓ perfusion tissulaire
▪ ↓ albumin
• Hypoalbuminémie
Prise en charge de la perte liquidienne sur brûlure
▪ Ringer-lactate
▪ Formule de Parkland
→ Vperfusion = 4 ml / kg / % surface
▪ 50% en 8 heures
▪ 50% en 16 heures suivantes
2 traitements chirurgicaux de la brûlure, avantages / désavantages associés et 7 traitements d’entretien à long terme associés
▪ Traitements chirurgicaux
• Greffe de peau mince
← prélèvement sur les cuisses, les bras, le cuir chevelu
→ risque de rétraction
• Greffe de peau totale
▪ Traitements d’entretien
• Massage des cicatrices
• Pansement compressif type Robex
• Corticoïdes locaux
• Drainage lymphatique
• Physiothérapie
• Chirurgie des brides
• Psychothérapie (enfants et parents)
Définition de la thrombocytopénie
Tc < 150 G/l
Evaluation anamnéstique de la thrombocytopénie + 5 exemples de signes / critères associés
Bleeding score : somme des scores de chaque critère (-1 à 4)
Exemples
▪ Epistaxis
▪ Saignements cutanés
▪ Saignements gastrointestinaux
▪ Hémorragie intracrânienne
▪ Hémorragie sur chirurgie
Classification principale de la thrombocytopénie de l’enfant en bonne santé et 3 exemples de pathologies
▪ Secondaire à une anomalie congénitale
• Cardiopathie cyanogène → polyglobulie
• Anémie de Fanconi
▪ Purpura thrombocytopénique idiopathique
Définition, mécanisme physiopathologique, 2 sous-types et 4 caractéristiques paracliniques du purpura thrombocytopénique idiopathique
Thrombocytopénie sévère
← ↓ durée de vie des Tc
▪ Sous-types
• 90% formes aiguës
• 10% forme chronique / récurrente
▪ Caractéristiques paracliniques
• Tc < 20 G/l
• ↑ mégacaryocytes (précurseurs des Tc)
• TP, PTT, fibrinogène normaux
• Anticorps antiplaquettaires
7 caractéristiques cliniques et 4 complications du purpura thrombocytopénique idiopathique
▪ Caractéristiques cliniques
• Age : 2 à 8 ans
• Présentation aiguë
• Pétéchies
• Hématomes
• Epistaxis
• Signe du lacet
→ pétéchies en aval d’un garrot
• Infection virale / bactérienne récente
▪ Complications
• Hémorragie cérébrale
• Hémorragie rétinienne
• Atteinte auditive
• Hématome intramusculaire sur injection
7 examens paracliniques du purpura thrombocytopénique idiopathique et indications associées
▪ FSC
▪ Crase : TP, aPTT, fibrinogène
▪ Test de Coombs
→ anémie hémolytique associée
▪ Créatinine, ASAT/ALAT
→ syndrome hémolytique urémique
▪ Sérologie virale
▪ Autoanticorps (anti-nucléaires, - DNA)
→ maladies autoimmunes
▪ Ponction / biopsie de moelle
← forme chronique / récurrente
10 traitements du purpura thrombocytopénique idiopathique, indications et mécanismes associés
▪ Observation
▪ En cas de forte diathèse hémorragique
• Immunoglobulines
→ bloc des récepteurs Fc
→ ↓ production des anticorps
→ ↓ infection virale
→ protection des Tc et mégacaryocytes
• Corticoïdes
→ ↓ phagocytose des Tc•Ac
→ ↑ résistance capillaire
→ ↓ production d’anticorps
▪ Risque vital
• Transfusion plaquettaire
▪ Risque vital / PTI chronique sévère
• Splénectomie
▪ PTI chronique sévère
• Immunosuppresseurs
• Rituximab (anti-CD20)
→ ↓ lymphocytes B auto-réactifs
• Thrombopoïétine (TPO)
• Romiplostim, eltrombopag
→ agonistes du récepteur TPO
Classification principale de la thrombocytopénie de l’enfant malade (+ 3 exemples)
▪ Crase normale
• Hépatosplénomégalie
• Maladie aiguë / fièvre
▪ Troubles de la crase
• Coagulation intravasculaire disséminée
Différentiation des cellules souches hématopoïétiques
Cellules souches hématopoïétiques
▪ Progéniteurs lymphoïdes
→ cellules B et T
▪ Progéniteurs myéloïdes
→ basophiles / mastocytes
→ éosinophiles
• CFU-GEMM
→ CFU-GM → neutrophiles, macrophages
→ plaquettes
→ érythrocytes
2 principaux types de neutropénies acquises de l’enfant et 6 diagnostiques différentiels
▪ Maladie aiguë
• Infection bactérienne
• Infection virale
• Médicaments (pénicillines)
▪ Maladie chronique
• Neutropénie alloimmune
• Neutropénie autoimmune primaire
• Neutropénie autoimmune secondaire
Mécanisme physiopathologique de la neutropénie péri-/post-infectieuse et 2 caractéristiques cliniques
▪ Mécanisme
Myélosuppression transitoire
▪ Caractéristiques cliniques
• Neutropénie légère-modérée
• Résolution spontanée en 2-3 semaines
3 neutropénies alloimmunes et autoimmunes primaires, mécanismes, évolutions associées et 4 traitements
▪ Sensibilisation foeto-maternelle
→ anticorps de la mère
→ résolution spontanée en qques semaines
▪ Lupus érythémateux systémique
→ transfert d’anticorps maternels
→ résolution spontanée en qques semaines
▪ Neutropénie autoimmune primaire
→ autoanticorps anti-neutrophiles
→ résolution spontanée en ~12 mois
▪ Traitements
• G-CSF
• Prednisone (sauf LES)
• Immunoglobulines
• Antibiotiques
Classification des neutropénies de l’enfant et 9 exemples
▪ Congénitales
• Isolées
→ agranulocytose de Kostmann
→ neutropénie cyclique
→ syndrome de Schwachmann-Diamond
• Combinées
→ anémie de Fanconi
▪ Acquises
• Péri-infectieuse
• Médicamenteuse
• Alloimmunes
→ sensibilisation foeto-maternelle
→ lupus érythémateux systémique maternel
• Autoimmunes primaires
• Autoimmunes secondaires
→ lupus érythémateux systémique
→ infections HIV, parvovirus B19
→ lymphome de Hodgkin
3 neutropénies congénitales isolées, caractéristiques communes, caractéristiques spécifiques associées (2-4 exemples / syndrome) et traitements associés
Maladies génétiques autosomales récessives / dominantes
▪ Agranulocytose de Kostmann
• Infections sévères dès les premiers jours
• ↑ risque de leucémie
▪ Neutropénie cyclique
• Cycles 3 semaines
• Neutropénie de 3-6 jours
▪ Syndrome de Shwachman‐Diamond
• Neutropénie légère-modérée
• Insuffisance pancréatique
• Dysplasie métaphysaire
• ↑ risque de leucémie
▪ Traitements
• G-CSF
• Greffe de cellules souches
• Enzymes pancréatiques (Schwachman-Diamond)
3 types de protéinuries physiologiques et méthodes diagnostiques associées
▪ Protéinurie sur effort physique
→ répétition après 48h
▪ Protéinurie fébrile
→ répétition après disparition de la fièvre
▪ Protéinurie orthostatique
→ analyse de l’urine matinale
4 signes paracliniques de la protéinurie tubulaire
▪ MW < 70 kDa
▪ Glycosurie
▪ Phosphaturie
▪ Acidose métabolique
Classification du syndrome néphrotique du petit enfant, 4 étiologies et pronostics rénaux associés
▪ SN de la 1ère année de vie
• Congénital / infantile
• Primaire
→ mauvais pronostic
• Secondaire à infection
→ pronostic lié au traitement de l’infection
• Génétiques NPHS1/2, WT1 et LAMB2
→ mauvais pronostic
▪ SN au-delà de 1 an
• SN idiopathique (80% à lésions minimes)
→ 85% cortico-sensibles
8 symptômes, signes cliniques et paracliniques de l’hypovolémie dur syndrome néphrotique
▪ Douleurs abdominales
▪ Tachycardie
▪ ↓ temps de recoloration
▪ Hypotension
▪ Oligurie
▪ Urée urine / plasma > 10
▪ Créatinine urine / plasma > 40
▪ Hématocrite > 45%
5 indications à la biopsie rénale sur syndrome néphrotique
▪ Hématurie macroscopique
▪ Hypocomplémentémie
▪ < 1 an / > 11 ans
▪ Signes extrarénaux
▪ SN corticorésistant
7 diagnostics différentiels de la dermatite des langes, étiologies et caractéristiques spécifiques associées (1 / syndrome)
▪ Dermatite de contact irritative
← selles, humidité, friction
• Erythème des convexités
▪ Candidiase ← C. albicans
• Plaques érythémateuses avec papules satellites
▪ Dermatite séborrhéique
← inflammation idiopathique
• Lésions rosées (siège, face, scalp)
▪ Impetigo bulleux
← Staphylococcus aureus
• Vésicules (siège, face, extrémités)
▪ Folliculite
← Staphylococcus aureus
• Pustules folliculaires
▪ Intertrigo
← friction + infection secondaire à C. albicans / S. pyogenes
• Erythème des plis cutanés
▪ Dermatite de Jacquet
← selles, humidité, friction
• Erosions / ulcères périanaux
4 composantes du traitement des dermatites des langes (+ indications)
▪ Lavage fréquent
→ ↓ irritation par les selles
▪ Changement fréquent des langes
→ maintenir la peau sèche
▪ Antibiotiques topiques / orales
→ infection
▪ Corticostéroïdes topiques
→ ↓ inflammation
5 types d’étiologies de l’hypertension au cours du développement (+ 3 exemples par catégorie)
Petits enfants →
▪ Rénal parenchymateux
• Insuffisance rénale (aiguë / chronique)
• Glomérulonéphrite post-streptococcique
• Polykystose rénale
▪ Vasculaire
• Compression / thrombose / embole (a. rénale)
• Syndrome de Williams
• Vasculite systémique
▪ Cardiorespiratoire
• Coarctation aortique
• Canal artériel persistant
• Apnée du sommeil
▪ Endocrinien
• Hyperplasie congénitale des surrénales
• Phéochromocytome
• Hyperthyroïdisme
▪ Idiopathique
• Obésité
→ adolescents
8 examens paracliniques de première intention de l’hypertension de l’enfant et indications associée
▪ Remler (TA sur 24 h)
→ objectivation de l’hypertension
▪ Analyses urinaires
→ protéinurie, hématurie
▪ Créatinine, urée
→ insuffisance rénale
▪ Electrolytes Na+, K+, pH
→ hyperaldostéronisme (alcalose, hypokaliémie)
▪ Glycémie ↑
→ maladie de Cushing
▪ Ultrason doppler abdomino-pelvien
→ sténose / thrombose (aa. rénales)
→ hypoplasie rénale
▪ Fond d’œil
→ évaluation de l’atteinte de la rétine
▪ PTH ↓
→ hyperthyroïdie
Schéma de traitement de l’hypertension idiopathique de l’enfant
▪ Pré-HTA (P90-95)
→ diète, activité physique
→ contrôle à 6 mois
▪ HTA stade I (P95-P99 + 5 mmHg)
+ antihypertenseurs (← atteinte organique)
→ contrôle à 2 semaines
▪ HTA stade II (> P99 + 5 mmHg)
+ antihypertenseurs
→ consultation spécialisée
Classification des glomérulonéphrites de l’enfant (+ 6 exemples de glomérulonéphrites)
▪ Complément normal
• Néphropathie à IgA
• Hyalinose segmentaire et focale
• GN membraneuse
▪ Hypocomplémentémie (↓ C3 / C4)
• GN post-streptococcique / post-infectieuse
• Lupus érythémateux systémique
• GN membrano-prolifératives
5 symptômes, 3 signes / caractéristiques cliniques et 3 complications de la glomérulonéphrite post-streptococcique
▪ Symptômes
• Hématurie
• Oedèmes
• Douleurs lombaires
• Fatigue
• Nausées, vomissements
▪ Caractéristiques cliniques
• 7-15 jours après infection ORL
• 3-6 semaines après infection cutanée
• HTA
▪ Complications
• Œdème pulmonaire aigu
• Insuffisance rénale chronique
• Encéphalopathie hypertensive
Mécanisme physiopathologique et principal facteur déclenchant de la néphropathie à IgA
Anomalie de la glycosylation des IgA1
→ dépôt mésangial rénal
→ glomérulonéphrite
▪ Facteurs déclenchants
• Infections ORL
4 examens paracliniques de première intention du syndrome néphritique et indications associées
▪ Sédiment urinaire
→ objectivation de l’hématurie glomérulaire
▪ Spot urinaire
→ protéinurie (signe de gravité)
▪ Urée, créatinine, Na+, K+, pH
→ détection d’une insuffisance rénale
▪ Complément C3, C4
→ classification / orientation diagnostique
12 principaux agents infectieux pouvant causer des adénopathies
▪ Virus
• HSV
• HHV6
• Adenovirus
• EBV
• CMV
▪ Bactéries
• Staphylococcus aureus
• Streptocoques du groupe B
• Mycobacterium spp
• Bartonella henselea
• Brucella spp
▪ Parasites
• Toxoplasma gondii
• Leishmania spp
5 étiologies non-infectieuses des adénopathies
▪ Maladies inflammatoires
• Lupus érythémateux systémiques
• Maladie de Kawasaki
▪ Maladies malignes
• Lymphomes
• Métastases ganglionnaires
• Histiocytose à cellules de Langerhans
6 propriétés de l’adénopathie maligne
▪ Localisation supra-claviculaire, axillaire, scalène
▪ Fixée à la peau / aux plans profonds
▪ Dure
▪ Indolore
▪ Progressive
▪ > 3 cm
2 principaux types de maladies génétiques métaboliques
▪ Autosomale récessive
• Syndrome de Leigh (SURF1)
▪ Mitochondriale (transmission maternelle)
Mécanismes physiopathologiques des maladies métaboliques et types de traitements associés
Déficit enzymatique
▪ ↑ substrat
• Maladies du métabolisme intermédiaire
→ ↑ petites molécules
→ toxicité aiguë
→ régime spécial
• Maladie de stockage
→ ↑ grosses molécules
→ maladies chroniques dégénératives
→ substitution enzymatique
▪ ↓ produit
• Déficit structurel
• ↓ énergie
• ↓ cofacteurs
Physiopathologie des maladies du métabolisme mitochondrial
Défaut du métabolisme aérobie →
▪ Acidose
▪ ↑ lactate
▪ ↑ corps cétoniques
Principaux symptômes des maladies métaboliques mitochondriales
Symptômes variables selon la mutation et le niveau d’hétéroplasmie
▪ Myopathie
▪ Encéphalopathie
▪ Retard de croissance
▪ Crises d’acidose lactique
3 mécanismes physiologiques de la croissance osseuse et localisation anatomique
▪ Noyau épiphysaire
→ ↑ volume de l’épiphyse
▪ Cartilage de croissance
→ ↑ longueur de la métaphyse
• Poignet, épaule > coudes
• Genou > cheville, hanche
▪ Périoste
→ ↑ volume de la diaphyse
Méthode de détermination de l’âge osseux
Comptage des noyaux épiphysaires dont l’ordre et l’âge d’apparition est identique chez tous les individus
Phase de croissance de l’enfant et propriétés associées
1. 0 à 3 ans
• Croissance rapide en diminution
2. 4 à 10 ans
• Croissance lente et stable
• Croissance des membres inférieurs
3. 10-18 ans
• Pic de croissance pubertaire
• Croissance du tronc
6 propriétés et mécanisme du remodelage osseux chez l’enfant
▪ Correction des défauts d’axes
• Apposition diaphysaire
→ ↓ os sur la partie convexe
+ ↑ os sur la partie concave
→ redressement jusqu’à 25° d’axe
• Réorientation du cartilage de conjugaison
▪ Efficace près des zones à forte croissance
• Loin du coude
• Près du genou
▪ Efficacité proportionnelle au potentiel de croissance
▪ Pas de correction de défauts de rotation
5 types de fractures spécifiques de l’enfant, mécanismes et traitements associés
▪ Fracture en motte de beurre
→ par tassement
→ immobilisation, antalgiques
▪ Fracture plastique
→ pliage sans cassure
→ redressement selon le stade de croissance
▪ Fracture en bois vert
→ fracture partielle + pliage
→ complétion de la fracture
▪ Fracture du cartilage de croissance
→ traitement selon la classe Salter-Harris
▪ Fracture par avulsion osseuses
→ arrachage d’une zone d’insertion tendineuse
Classification des fractures du cartilage de croissance, complications associées
Classification de Salter-Harris
I. Lésion horizontale
II. 75% Lésion horizontale + diaphyse
III. Lésion verticale + horizontale
IV. Lésion verticale + diaphyse
V. Compression → épiphysiodèse
→ défaut de croissance
4 méthodes chirurgicales pour le traitement des fractures de l’enfant
▪ Broches de Kirchner
▪ Vissage percutané
▪ Fixateur externe dynamisable pédiatrique
▪ Enclouage centro-médullaire élastique stable
4 examens paracliniques de la pyélonéphrite et résultats associés
▪ Bandelette urinaire
• Pyurie
• Nitrites (Gram-)
▪ Sédiment urinaire
• Pyurie
• Bactéries
• Cylindre granuleux (débris tubulaires)
▪ Ultrason + scintigraphie ai 99Tc-DMSA
• Atteinte du parenchyme rénal
• Malformation des voies urinaires
▪ Cysto-urétérographie mictionnelle
• Reflux vésico-urétéral
4 méthodes de collecte d’urine chez le nouveau-né
▪ Milieu de jet
▪ Sac urinaire
▪ Sondage vésical
▪ Ponction vésicale
Stadification du reflux vésico-urétéral
Classification de Duckett
I. Reflux urétéral
II. Reflux caliciel
III. Dilatation urétérale
IV. Dilatation calicielle
V. Disparition de l’impression des papilles
Schéma de prise en charge de la pyélonéphrite chez l’enfant de moins de 3 ans
1er épisode de pyélonéphrite aiguë
→ ultrasonographie rénale
→ cysto-urétérographie mictionnelle à 2-8 semaines
▪ Duckett I-II
• Pas de prophylaxie
▪ Duckett III-V (ou 2ème épisode)
• Prophylaxie antibiotique
• Scintigraphie au 99Tc-DSMA à 6 mois
• Cysto-urétérographie mictionnelle à 2-3 ans
3 phases de la maturation vésicale et mécanismes physiologiques associés
1. 0-2 ans → vessie infantile /automatique
• Absence de contrôle central
• Réflexe mictionnel non-inhibé
2. 2-3.5 ans → phase transitionnelle
• Conscience de la réplétion vésicale
• Contrôle du sphincter externe
• Absence de contrôle central
→ hyperactivité du detrusor
→ impériosités
3. > 3.5 ans → phase adulte
• Contrôle mictionnel central
Classification principale de l’énurésie
▪ Primaire / secondaire
• Primaire
• Secondaire
→ patient continent > 6 mois de suite
▪ Mono-/polysymptomatique
• Incontinence diurne
• Dysurie
• Urgences
• Pollakiurie
• Straining (pression abdominal facilitant la miction)
4 types de troubles mictionnels diurnes de l’enfant (+ 3 caractéristiques associées / syndrome)
▪ Vessie hyperactive / immature
• Hyperactivité vésicale
• Urgences / pollakiurie
• Squatting (signe de Vincent)
▪ Vessie rétentionniste
• Enfant retarde la miction par contraction du sphincter
• Elargissement vésical
• Fuites de grande quantité
▪ Vessie paresseuse
• Elargissement vésical
• Dysurie
• Faiblesse du jet urinaire
▪ Dyssynergie vésico-sphinctérienne
• ↓ coordination entre la vessie et le sphincter
• Dysurie
• Vessie trabéculée, reflux vésico-urétéral, hydronéphrose
7 examens paracliniques de l’incontinence diurne de l’enfant et indications associées
▪ Analyses urinaires
→ infection urinaire, diabète, protéinurie
▪ Calendrier des boissons et de la miction
→ polyurie / polydipsie
▪ Ultrasonographies rénale et vésicale
→ morphologie vésicale
→ hydronéphrose
▪ Cysto-urétérographie mictionnelle
→ reflux vésico-urétéral
▪ IRM du rachis
→ problème neurologique
▪ Débitmétrie
▪ Examens urodynamiques
Traitements de l’énurésie nocturne
▪ Discipline mictionnelle
• Ne pas boire avant d’aller se coucher
• Vider la vessie avant de dormir
▪ Alarmes nocturnes
→ renforcement positif de la continence
▪ Desmopressine
→ analogue de l’ADH
▪ Imipramine
→ anticholinergique + ↑ ADH
Méthode d’analyse des causes d’accident et des actions de prévention
Grille de Haddon
Tableau 3x3
▪ Colonnes
• Comportement
• Matériel et environnement physique
• Contexte socio-économique
▪ Lignes
• Avant
• Pendant
• Après