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Écologie
Étude scientifique (par observation et expérience contrôlée) des interactions (physiques et biologiques) entre les organismes eux-mêmes et leur milieu (facteurs biotiques et abiotiques). Cette dernière relève la richesse de la biosphère et les connaissances de base pour conserver cette richesse.
Facteurs biotiques
Facteurs regroupant l'ensemble des organismes vivants d'un milieu :
-Interactions (prédation, parasitisme, maladie, compétition)
-Présence/absence de ressources alimentaires
Facteurs abiotiques
Facteurs déterminés par la modification de l'environnement dans l'espace et dans le temps :
-Température
-Eau
-Lumière
-Vent
-Roches et sol
Biome
Ensemble d'écosystèmes caractéristique d'une aire biogéographique et nommé à partir de la végétation et des espèces animales qui y prédominent et y sont adaptées.
Ensemble d'écosystèmes caractéristique d'une aire biogéographique et nommé à partir de la végétation et des espèces animales qui y prédominent et y sont adaptées.
8 biomes principaux
1-Forêt tropicale, 2-Savane, 3-Désert, 4-Forêt méditerranéenne, 5-Prairie tempérée, 6-Forêt décidue tempérée, 7-Forêt de conifère, 8- Toundra
Écologie des populations
Analyse des facteurs qui influent sur la taille d'une population, la densité, la distribution, et la structure d'âge au fil du temps.
Population
Groupe d'individus de la même espèce vivant dans une aire géographique donnée, à un moment précis, consommant les mêmes ressources et étant influencés par les mêmes facteurs écologiques.
Capture-marquage-recapture (CMR)
Nb. d'individus maqués 1e fois / pop. totale = nb. d'individus marqués recapturés / nb. total recapturé
Modes de dispersion des populations
En Agrégats, uniforme et aléatoire.
Causes de l'augmentation du nombre d'individus dans une population
Natalité et immigration.
Causes de la diminution du nombre d'individus dans une population
Mortalité et émigration.
Démographie
Étude quantitative des populations et de leurs variations au fil du temps.
3 types de courbe de survie
1-Faible mortalité chez jeunes et adultes, forte chez individus âgés (ex : mammifères)
2-Mortalité constante (ex : rongeurs, invertébrés)
3-Faible mortalité chez les individus âgés peu nombreux (ex : plantes, poissons)
1-Faible mortalité chez jeunes et adultes, forte chez individus âgés (ex : mammifères)
2-Mortalité constante (ex : rongeurs, invertébrés)
3-Faible mortalité chez les individus âgés peu nombreux (ex : plantes, poissons)
Modèles d'accroissement démographique
-Exponentiel : nourriture abondante et reproduction maximale, taux d'accroissement maximal, courbe en J.
-Logistique : nutrition et reproduction selon capacités limites du milieu, taux baisse avec le temps, courbe en S.
-Exponentiel : nourriture abondante et reproduction maximale, taux d'accroissement maximal, courbe en J.
-Logistique : nutrition et reproduction selon capacités limites du milieu, taux baisse avec le temps, courbe en S.
Communauté
Interaction d'organismes vivants partageant un environnement commun. Les limites sont généralement déterminées par l'écologiste.
Interaction interspécifique
Interactions entre les organismes de différentes espèces. On simplifie en étudiant les interactions entre deux organismes seulement.
5 types d'interactions interspécifiques observables
1-Compétition, 2-Prédation, 3-Herbivorisme, 4-Symbiose (parasitisme, mutualisme et commensalisme), 5-Maladie
Parasitisme
Se nourrit aux dépens de son hôte et lui porte préjudice, sans toutefois le tuer. Pas bactéries ni virus. (+/-) (ex : vers)
Mutualisme
Relation interspécifique qui profite aux deux organismes. (+/+) (ex : oiseaux et crocrodiles, microorganismes qui digèrent la cellulose)
Commensalisme
Interaction avantageuse pour une espèce et sans effet pour l'autre. Rarement observable. (+/0) (ex : grands herbivores qui font sortir les insectes de la végétation en se déplaçant)
Maladie
Agents pathogènes (bactéries, virus, prions, eumycètes) qui nuisent à leur hôte. Contrairementaux parasites, sont microscopiques et peuvent causer la mort. (+/-) (ex : virus du Nil chez les oiseaux)
Adaptations par sélection naturelle résultant de la prédation
Prédateurs (pourchasse et piège) : sens développés, serres, dents, crocs, crochets, aiguillons, venin.
Proies (fuite ou autodéfense) : homochromie, défense chimique ou mécanique, mimétisme.
2 caractéristiques fondamentales de la structure d'une communauté
1-Diversité spécifique : richesse spécifique (nombre total d'espèces) et abondance relative (proportion de chaque espèce par rapport au nb. total).
2-Structure trophique : relations alimentaires entre les organismes d'une communauté.
Chaîne alimentaire
Circulation de l'énergie des nutriments vers le niveau trophique supérieur depuis leur source.
4 niveaux trophiques
1-Producteurs (végétaux, photosynthèse)
2-Consommateurs primaires (herbivores)
3-Consommateurs secondaires, tertiaires et quaternaires (carnivores)
4-Détritivores (eumycètes, à tous les niveaux)
Niche écologique
Utilisation globale qu'une espèce fait des ressources biotiques et abiotiques de son milieu, façon dont elle s'intègre dans un écoystème.
Principe d'exclusion compétitive
Deux espèces ne peuvent coexister dans une communauté si leurs niches écologiques sont identiques.
Perturbations faisant partie du cycle des communautés
Tempêtes, incendies, inondations, sécheresse, surpâturages et activités humaines. Ne sont pas toujours défavorables, permettent à d'autres espèces de s'établir ou de modifier l'étendue.
2 types de succession écologique
Secondaire : processus après destruction de végétation mais pas sol, ramène à état semblable à avant, espèces pionnières facilitent l'apparition des autres espèces.
Primaire : territoire stérile ou sans sol (1-bactéries autotrophes, 2-lichen et mousse, 3-développement sol, 4-herbe, arbres et arbustes).
2 mécanismes des écosystèmes qui ne peuvent pas être expliqués seulement par les populations/communautés
Flux d'énergie et cylcles biogéochimiques
Circulation de l'énergie et de la matière dans un écosystème (schéma)
3 façons par lesquelles l'énergie quitte une chaîne alimentaire
Chaleur (respiration cellulaire), détritus (matière organique morte) et fèces (matière non-absorbée).
2 parties de la productivité d'un écosystème
Production primaire et production secondaire
Production primaire
Quantité d'énergie chimique issue de la conversion de l'énergie lumineuse par autotrophes d'un écosystème pendant une période de temps. Comprend une partie de l'énergie chimique qui est utilisée pour la respiration cellulaire (R). Se mesure par la productivité primaire brute (PPB) et la productivité primaire nette (PPN).
Productivité primaire nette (PPN)
PPN = PPB - R. Quantité d'énergie chimique emmagasinée que les consommateurs pourront utiliser (J/m²/an) ou quantité de nouvelle biomasse qu'ajoutent les producteurs à un écosystème (g/m²/an).
Facteurs influençant la production primaire
Écosystème aquatique : lumière et nutriment limitant (azote, phosphore).
Écosystème terrestre : température et humidité.
Production secondaire
Augmentation de la biomasse des consommateurs par conversion de l'énergie chimique de la nourriture. Seulement une petite partie de la matière organique des producteurs est utilisée.
Rendement au niveau des consommateurs primaires
Productivité secondaire nette (E emmagasinée dans biomasse) / assimilation de la productivité primaire (E totale utilisée pour croissance, reproduction et respiration cellulaire).
Rendement écologique
Flux d'énergie dans l'ensemble des niveaux trophiques. Tient compte de l'énergie perdue (respiration, fèces, urine, mues) et de l'énergie chimique qui n'est pas consommée. Est le rapport entre la productivité nette d'un niveau et celle du niveau précédent(en moyenne 10%).
2 types de pyramides représentant le rendement écologique
Pyramide de productivité nette (énergie) et pyramide des nombres (d'organismes).
Cycle biogéochimique
Processus de transport et de transformation cyclique d'un élément ou composé chimique entre les grands réservoirs que sont la géosphère, l'atmosphère, l'hydrosphère, dans lesquels se retrouve la biosphère. Seul à l'étude : celui du carbone.
4 grands réservoirs du recyclage des nutriments
A) Matière organique disponible (ex : organismes vivants)
B) Matière organique non disponible (ex : pétrole)
C) Matière inorganique disponible (ex : eau, sol)
D) Matière inorganique non disponible (ex : roches)
6 Processus de transfert entre les réservoirs du recyclage des nutriments
Fossilisation, altération et érosion, formation de roche sédimentaire, assimilation et photosynthèse, respiration décomposition et excrétion, utilisation de combustibles fossiles (FAFARU).
Fossilisation, altération et érosion, formation de roche sédimentaire, assimilation et photosynthèse, respiration décomposition et excrétion, utilisation de combustibles fossiles (FAFARU).
Bioaccumulation
Capacité de certains organismes à absorber et concentrer dans tout ou une partie de leur organisme certaines substances chimiques, éventuellement rares dans l'environnement (oligoéléments utiles ou indispensables, ou toxiques indésirables). Plus de toxines sont accumulées dans les organismes des niveaux trophiques supérieurs.
Génération spontanée
Hypothèse selon laquelle la nature peut spontanément s'organiser pour donner l'existence à une forme de vie qui lui semble opportune (FAUX).
Formation de la Terre (brièvement)
Nuage de poussière condensé il y a 4,6 milliards d'années, bombardement de roc et de glace provoquant beaucoup de chaleur pendant 1 milliard d'années, composition de l'atmosphère en vapeur d'eau et éléments gazeux, refroidissement et condensation de la vapeur d'eau.
Soupe primitive
Hypothèse selon laquelle l'énergie provenant de la foudre et des rayonnements UV aurait permis la formation de molécules complexes, puis la formation de la première cellule.
4 étapes de l'apparition de la première cellule
1-Synthèse abiotique et accumulation de monomères
2-Fusion des monomères en polymères
3-Agrégation des polymères en protocellules
4-Apparition de molécules capables d'autoréplication
3 caractéristiques du vivant que possèdent les protocellules
Reproduction, métabolisme et structure.
6 étapes de l'origine endosymbiotique des mitochondries et des chloroplastes
1-Invagination de la membrane plasmique, 2-formation organites membraneux et noyau, 3-phagocytose d'un procaryote hétérotrophe sans le digérer, 4-ancêtre de l'eucaryote hétérotrophe, 5-phagocytose d'un procaryote photosynthétique, 6-ancêtre de l'eucaryote photosynthétique.
Transformisme linéaire de Lamarck
Modèle de l'évolution selon lequel un organisme peut transmettre ses modifications acquises physiquement à ses descendants (FAUX).
2 composantes fondamentales de la théorie de l'évolution de Darwin
L'évolution permet la diversité du vivant, et la sélection naturelle est le mécanisme qui permet l'évolution adaptative.
Homologie
Lien évolutif entre deux traits (en général, anatomiques) observés chez deux espèces différentes, qui est due au fait que toutes deux l'ont hérité d'un ancêtre commun. Lorsque le trait n'est plus utile à l'espèce, la structure en question est dite atrophiée.
Microévolution
Changement de la composition génétique d'une populaion d'une génération à l'autre.
Patrimoine génétique
Ensemble des gènes que la population possède à un moment donné (ensemble des allèles).
4 façons de modifier la fréquence d'allèle d'une population
1-Mutations, 2-Sélection naturelle, 3-Dérive génétique (petite pop.), 4-Flux génétique (migrations).