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99 Cards in this Set

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PSYCHIQUE ≠ PSYCHOLOGIQUE
PSYCHIQUE : âme, esprit (psuchè)

PSYCHOLOGIQUE : sience de l'âme (logos)

> “il a des troubles “psychiques” : oui
> “il a des troubles “psychologiques” : non, n’a aucun sens
RÉALITÉ EXTERNE
La réalité réelle, objective.

La RÉALITÉ EXTERNE nous est inconnue.
RÉALITÉ INTERNE
- psychique, subjective
- notre vision du monde
- nous percevons l’environnement en fonction du prisme de nos REPRÉSENTATIONS PSYCHIQUES

Cette réalité contient des éléments CONSCIENTS et INCONSCIENTS
REPRÉSENTATIONS PSYCHIQUES
1. L'ensemble de nos REPRÉSENTATIONS PSYCHIQUES forment le contenu de notre PSYCHISME :

a. Ces représentations forment le filtre qui met en lien nos deux RÉALITÉS, INTERNE et EXTERNE.

b. Nous commes tributaires de notre culture, de notre éducation et de notre vécu (souvenirs, on-dits)

2. Selon Freud, une grande partie de nos REPRÉSENTATIONS fonctionnent à notre insu, donc au niveau de note INCONSCIENT
PSYCHISME
1. Le PSYCHISME contient :

a. nos REPRÉSENTATIONS PSYCHIQUES
b. notre faculté de PENSER (nous pensons à partir de nos REPRÉSENTATIONS)

2. Il est en perpétuel remaniement :
- soit vers une ouverture
- soit vers une rigidification : la psychothérapie peut aider dans le remaniement psychique, dans les cas de rigidification,

3. A mettre en lien avec :
- REPRÉSENTATIONS INTERNES
- INCONSCIENT
- RÉALITÉ INTERNE
- FREUD
- NÉVROSE
ESTIMER / ÉVALUER / JUGER
1. Nous ne pouvons pas ne pas estimer, jauger, evaluer et juger.

2. Nos jugements sont établis en rapport avec nos REPRÉSENTATIONS PSYCHIQUES.

3. Dès le premier instant où nous rencontrons quelqu’un nous l'évaluons et le jugeons
ex. un monsieur rougeaud dans un restaurant
CONTENU PSYCHIQUE
L'interface entre notre RÉALITÉ EXTERNE et notre RÉALITÉ INTERNE
L’ESPRIT
esprit
âme
S’APPROPRIER
Passer par son propre prisme :
• celui qui parle = celui qui s’approprie
• c’est lorsque l’on parle que l’on apprend
• explique la relation que le patient a avec un psychotérapeuthe : quand le patient parle, il apprend.
NARCISSISME
- mot piège
- il y a beaucoup d’ACCEPTIONS (de sens, de signification) langagières et le mot “NARCISSIQUE” est péjoré (rendu pire)
- Car il faut pouvoir s’aimer, au moins un peu, pour vivre.
- Le narcissisme permet de "construire" son endosquelette.
AMBIANCE INCESTUELLE
Quand le père ou la mère ne le désire pas ailleurs.

En lien avec INCESTE.
ÉCLECTISME OBLIGÉ
Le thérapeute doit :
- faire preuve d'humilité et de souplesse, rester dans l’ici et maintenant
> ne pas utiliser le patient pour se conforter dans ses opinions à propos de la méthode choisie
> se remettre en question, si cela ne « marche pas », sans assumer que le patient ne collabore pas.
> garder une vision holistique de l'être humain qui peut avoir besoin d'un panel de courants/d'outils différents pour aboutir à un remaniement psychique.
> théories de la communication, travail dans les neuro-sciences, approche cognitive et comportementaliste, développement de l’enfant
LES 5 DIMENSIONS DE L'HOMME
1. Il s'agit du MODÈLE BIO-PSYCHO-SOCIAL :

- biologique / physique
- psychique
- relationnelle (sociale)
- matérielle
- spirituelle (= verticalité)

2. Ces dimensions sont en interaction et s’influencent les unes avec les autres.

3. Si le thérapeute oublie l’une des ces dimensions dans l’accompagnement (dans le suivi) de son patient, il ne restitue pas à l’individu toutes ses dimensions
MODÈLE BIO-PSYCHO-SOCIAL
On peut analyser une personne à partir de ce modèle
Traditionnellement : il y en a 3 :
• biologique / physique
• psychique
• relationnelle ou social

Le prof en rajoute 2 :
• matériel
> 7% de la population belge est une population à
risque
> 15% de la population belge vit sous le seuil de
pauvreté
• spirituel (dimension verticale)
DIMENSION SOCIALE
La DIMENSION SOCIALE - ou RELATIONNELLE - est l'une des 5 DIMENSIONS DE L 'ÉTRE HUMAIN :

• le MICRO-SOCIAL > la famille et les proches
liens : - ÉCLOSION DE LA VIE PSYCHIQUE
- TENANTS-LIEUX
- FILTRE ou PRISME

• le MESO-SOCIAL > les groupes d'appartenances

• le MACRO-SOCIAL > la culture
ACTE D’ ÉNONCIATION
En linguistique, l’ACTE D’ ÉNONCIATION est un acte dont le produit est l'ÉNONCÉ. Chaque ACTE D’ ÉNONCIATION est unique.

Quand je fais un ACTE d’ÉNONCIATION
je m’entends d’abord (mes mots frappent d’abord le tympan de mes oreilles) et je suis donc le premier RÉCEPTEUR de mon ÉNONCÉ

Pour Lacan :

1. La parole vide : est une parole qui n'engage pas le sujet ; c’est par exemple une parole qui transmet de l’information.

2. La parole pleine : est une parole qui porte à conséquence ; qui lève le voile sur l'inconscient du sujet, sur son intimité (par son style, un lapsus, etc...)

3. En psychanalyse et en psychothérapie : tout le dispositif de la cure tend à produire des paroles pleines. Ces paroles pleines serviront de base à la RECONSTRUCTION PSYCHIQUE.

4. Un ACTE D'ÉNONCIATION permet de dire sa souffrance.
APPROCHE HUMANISTE
Psychologie fondée sur :

• une vision positive de l'être humain.
• cherche à relancer chez la personne (le patient) sa
tendance innée à développer son potentiel.
• introduit le postulat de l'autodétermination.

Historique :

• Abraham Maslow, psychologue USA, (1908 - 1970) met en parallèle le déclenchement de la motivation avec la pyramide des besoins (en lien avec les 5 DIMENSIONS DE L'ÉTRE HUMAIN)

• Carl Rodgers, psychologue (1902-1987) : approche centrée sur la personne et la non-directivité

• Fritz Perls (1893 Berlin - 1970 Chicago), psychiatre et psychothérapeute allemand. Il est le fondateur de la gestalt-thérapie (approche holistique)

• Paul Watzlawick (1921 – 2007) psychologue autrichien/américain, thérapie familiale, et communications

• Marshall Rosenberg (1934 - ), Communication Non-Violente avec sa mise en scène du Chacal et la Giraffe
PSYCHOLOGUE CLINICIEN
Le mot "clinique" vient de "klino" (pencher) et "kline" (lit)

L'APPROCHE CLINIQUE = se pencher sur un individu en particulier (à opposer à une approche de tests en laboratoire).

• De la médecine, elle hérite une méthode de diagnostiquer et guérir (D. Lagache). Mais là où le médecin palpait, auscultait, percutait et écoutait, le psychologue conduit des entretiens à visée diagnostique et/ou thérapeutique, et pratique des tests, le cas échéant.

• De la philosophie et de la psychologie, elle tire une conception de l'homme, principalement phénoménologique : chaque sujet est unique et aucun vécu n'est réductible à un autre.

• De la psychanalyse, une conception du fonctionnement psychique en termes de forces et de conflits et pouvant se traduire en symptômes.
PERLABORATION
1. En psychanalyse, travail psychique (de pensée) qui s'effectue entre les scéances plutôt que durant les scéances :
> introspection personnelle
> questionnement réflexif

2. Ce qu'on appelle aujourd'hui la "MÉTACOGNITION", qui consiste à réfléchir sur notre façon de penser dans un but d'introspection et d'auto-régulation.

2. Nous avons tendance à nous faire des théories à notre propre sujet :
ex. je suis timide
> ne pas croire aux discours que l'on se fait à propos de soi

Lien : AUTO-ATTRIBUTION
THÉORIE IMPLICITE
RÉFLECHIR / PENSER
1. RÉFLÉCHIR est une action volontaire > intentionalité

2. PENSER est une action involontaire "Je ne peux pas m'arrêter de penser"
COMMUNICATION / LANGAGE
est constituée :

A. Le SIGNAL qui est le mode de communication réservé aux animaux, aux machines (GSM)
> sert à déclencher un et un seul comportement
ex. cri d'oiseau pour signaler un danger > fuite

B. SIGNES sont composés :
> d'un signifiant "S"
> d'un signifié "s"
Il y a un rapport entre le signifiant et le signifié

S
---
s

L'être humain possède deux façons de communiquer avec les signes :

1. Le langage ANALOGIQUE
Tout signifiant a un rapport avec son signifié
ex. dans le dessin d'un arbre sur le tableau : le signifiant est la craie qui a fait le dessin / le signifié est l'arbre.

2. Le langage DIGITAL
Il n'y a pas d'analogie entre signifiant et signifié.
Il est donc nécéssaire d'avoir des MOTS
LANGAGE ARTICULÉ
Traduction d'éléments la réalité externe aux travers de nos REPRÉSENTATIONS
LA PENSÉE
Pour penser, nous devons avoir :

• PSYCHISME : qui contient nos REPRÉSENTATIONS de la RÉALITÉ EXTERNE

• le LANGAGE ARTICULÉ : qui traduit les ÉLÉMENTS de la RÉALITÉ EXTERNE

La pensée est donc réservée à l'être humain, non demeuré. Il a :
- conscience d'exister
- conscience de mourir
TENANT-LIEU
• Nos REPRÉSENTATIONS PSYCHIQUES et

• les MOTS de notre langage sont
ex. le mot "crocodile" tient lieu de l'animal lui-même

sont des TENANT-LIEU de la RÉALITÉ EXTERNE.

FOR-DA : Bobine = tenant lieu = substitut symbolique de la mère. (Peut aussi être : Mot, image, objet) Il y a deux symbolisations :
> bobine : représentation d’objet et for-da et représentation de mots. Dans le psychisme de l’enfant il y a les deux.
> manière de passer du passif à l’actif. Grace à ce jeu symbolique, je passe à l’actif.
APPRENTISSAGE
Le comportement des animaux relève de l'APPRENTISSAGE
- l'homme est de moins en moins dépendant de ses instincts
ex. la fonction sexuelle : nous pouvons choisir

Liens :
CONDITIONNEMENT
STIMULUS
AFFECTS / SENSATIONS / PERCEPTIONS / ÉMOTIONS
Il y a 4 AFFECTS :
- plaisir
- déplaisir
- angoisse
- joie

L'AFFECT est exprimé au travers des ÉMOTIONS qui, elles, contiennent 3 composantes :
- une réaction physiologique (ne se manifeste pas au niveau de l'AFFECT)
- une facette expressive (ne se manifeste pas au niveau de l'AFFECT)
- et un ressenti subjectif

Différences entre :

1. Les SENSATIONS sont les PERCEPTIONS SENSORIELLES :
- visuelles, auditives, tactiles, olfactives, gustatives.
- on peut y ajouter les perceptions du temps et de l'espace.

2. Les PERCEPTIONS : au niveau du PSYCHISME font intervenir l'Intelligence et les BIAIS COGNITIFS (nos valeurs, nos croyances, notre vécu).

SENSATIONS -------> filtres de notre subjectivité -------> PERCEPTIONS
ex. on peut sentir un même odeur sans en avoir la même perception
VALENCE
Une VALENCE permet de décrire les émotions. Elle peut être :

> soit positive (vécu subjectif agréable, plaisant),

> soit négative (vécu subjectif désagréable, déplaisant).

Ainsi, :

> la joie se décrit comme une émotion à valence positive

> la tristesse, le dégoût, la colère, la peur, la culpabilité se décrivent comme des émotions à valence négative.
ANTHROPOMORPHISME
Attribuer des qualités humaines aux animaux ou aux dieux par exemple.
SOUFFRANCE PSYCHIQUE
1. se manifeste au niveau PSYCHIQUE

2. peut résulter d'un processus de RIGIDIFICATION dans l'évolution du PSYCHISME
ex. "La vie ne vaut pas la peine d'être vécue" > la
personne s'accroche à sa dépression.
DOULEUR
- se manifeste au niveau physique
PROJECTION
Attribuer à l'autre nos propres PERCEPTIONS

LIENS : - THÉORIE IMPLICITE
- AUTO-ATTRIBUTION
EMOTIONS
Depuis Aristote (désir, colère, peur), en passant par Descartes (les 6 passions primitives : l’admiration, l’amour, la haine, le désir, la joie et la tristesse), et arrivant aux auteurs contemporains, on distingue 2 ou 3 niveaux d'ÉMOTIONS :

1. ÉMOTIONS PRIMAIRES :
qui comprennent en général la colère, la peur, la joie et la satisfaction (modèle de Plutchik, psychoévolutionniste - 1980)

2. ÉMOTIONS SECONDAIRES
- Selon certains auteurs, il s'agit de l'intensification et/ou de la combinaison des ÉMOTIONS PRIMAIRES
ex. appréhension ----> peur -----> terreur
ex. colère + dégoût ------> hostiité

- Selon d'autres autres cognitivistes, il s'agit de la combinaison entre les ÉMOTIONS PRIMAIRES et nos PERCEPTIONS

3. ÉMOTIONS D'ARRIÈRE-PLAN, qui un état de longue durée (le bien-être, la dépression...) qui sous-tendent les deux premières
(plus en relation avec "l'HUMEUR" ?)
THÉORIE IMPLICITE DE PERSONNALITÉ
AUTO-ATTRIBUTION

Nous avons tendance à nous auto-attribuer des caractéristiques qui peuvent devenir permanentes :

ex. une personne timide dans un cocktail, se croit timide alors que c'est la situation qui l'a rendue timide.

ERREUR FONDAMENTALE D'ATTRIBUTION :

> L’erreur fondamentale réside dans le fait d’attribuer à l’autre ou à soi-même une caractéristique permanente en terme de personnalité plutôt que de recourir à une explication en terme situationnel.

> Souvent, l’erreur procède du fait que la CAUSALITÉ EXTERNE n’est pas invoquée pour expliquer le comportement (négligence de la causalité externe)

> négligence de CAUSALITÉ EXTERNE au profit d’une CAUSALITÉ INTERNE conduit à une ATTRIBUTION en terme de personnalité.
ATTRIBUTIONS CAUSALES
Permettent d'éviter les ERREURS FONDAMENTALES d'ATTRIBUTION
THÉORIE IMPLICITE DE PERSONNALITÉ
HÉTÉRO-ATTRIBUTION

Attribuer aux autres des traits qui peuvent être moralisateurs, dans un but de catégoriser

ex. un ado qui regarde des films pornos = voyeur


Il s'agit d'une ERREUR FONDAMENTALE :

> L’erreur fondamentale réside dans le fait d’attribuer à l’autre ou à soi-même une caractéristique permanente en terme de personnalité plutôt que de recourir à une explication en terme environnemental ou situationnel.
> Souvent, l’erreur procède du fait que la causalité
externe n’est même pas invoquée pour expliquer le comportement (négligence de la causalité externe) c’est-à-dire négligence des contraintes situationnelles au profit d’une causalité interne, d’une disposition en terme de personnalité.
SAGESSE
est à la fois :

un ÉTAT :
> modération de nos passions
> acceptation les contingences de la vie

un CONCEPT
> idéal qui surpasse la SUBLIMATION
SUBLIMATION
En psychanalyse :

1. Permet de satisfaire ses PULSIONS (pressions) par des moyens socialement et intimement acceptables

ex. un sadique peut devenir un boucher
un incendiaire peut devenir un pompier

2. Est une voie de résolution de CONFLIT INTERNE

3. Mène sur la voie de la SAGESSE
SENSATIONS
On ne peut OBSERVER sans passer par les sens :

- vision et ouïe sont primordiales pour le CCF
- le toucher est primordial pour le Kiné
PERCEPTIONS
sont le résultat du "filtrage" de nos "SENSATIONS" de manière subjective, en fonction de nos BIAIS COGNITIFS (nos expériences et nos REPRÉSENTATIONS)

ex. X (sensation) -------------X' (perception)

ex. un verre d'eau à moitié vide ou à moitié plein
OBSERVATION CLINIQUE / Élément I
vient de "clino" : se pencher sur
de "clinikos" : le médecin au chevet de son malade.

Les SENSATIONS (vision et ouïe prioritaires)

a. PERCEPTION (voir lien)

b. SÉLECTION DU CONTENU
- Élaboration secondaire : mise en mots de nos
sensations
- Mécanisme intellectuel de
• fixation de l'information prioritaire,
• liens avec une / d'autre(s) observation(s), un
discours émis en réunion, bref avec ce
que "je crois" savoir du patient,...

c. NOTE DE L'OBSERVATION
- Contexte (je que j'ai vu)
- Contenu :
Il vaut mieux écrire "En quoi est-ce que je vois
qu'il est agité ?"
"il ouvre et ferme la porte" (ce que je VOIS)
"il est agité"
- Les mots retenus
- Synthèse sur ce que "je crois" avoir compris de
ce qui s'est passé à la portée de mes sens
- Hypothèses, qui seront confirmées ou infirmées
par la suite
OBSERVATION CLINIQUE / Élément II
Le SUJET

- dimensions Bio-Psycho-sociale
- Psychisme, la cible de l'observation

Domaines d'OBSERVATIONS du SUJET :

> Manifestations physiques (ex. transpirer, pleurer)
!! un symptôme peut avoir plusieurs significations (pleurer de rire ou de joie)
> Manifestations psychiques (se traduit souvent en physiques - ex. angoisse)
> Style de communication (ex. tonalité vocale)
> Corrélation entre le discours et les manifestations physiques (! aux auto-interprètations "je suis stressé")
> Relations aux soignants (TRANSFERTS / CONTRE-TRANSFERTS)
> Degré d'adhésion au traitement (ex. arrive en retard)
- Relations à sa famille et à ses proches
- Relation de la famille avec l'équipe soignante
OBSERVATION CLINIQUE / Élément III
Application de la THÉORIE :

1. Psychologie Populaire :
Aptitude qu'on les humains à "tenter de comprendre" leurs congénères en termes psychologiques (Q/D)
- Attention, stéréotype(s) :
en prendre conscience, les faire taire...!

2. Psychologie Scientifique :
> Les professionnels de la santé mentale observent aussi en fonction de théories auxquelles ils se réfèrent.
> Il faut souvent se dire, que j'oublie ce que je sais pour bien observer, pour ne pas faire entrer le patient dans mes "cases théoriques".
OBSERVATION CLINIQUE / Élément IV
La SUBJECTIVITÉ :

1. La RELATION
Notre observation s'inscrit inévitablement dans une relation avec le sujet observé.

2. La PARTICIPATION
Nous prenons part à la situation, nous sommes impliqués!

3. ÉTAT DE RÉCEPTIVITÉ
- Etat de disponibilité active et Qualité de présence au patient
- être réceptif à la vie émotionnelle du patient
Et ce, sans intrusion
OBSERVATION CLINIQUE / Élément V
INTERPRÉTATION = Donner du sens au contenu de l'OBSERVATION

Faire une HYPOTHÈSE = se questionner

OBSERVER (toujours SUBJECTIF)

- Attribuer un sens/des sens au contenu de l'observation demande un temps de questionnement en commun pour formuler des "hypothèses"

- Sauter sur des conclusions hâtives = interpréter sauvagement

OBSERVATION (subjective) -----> HYPOTHÈSES (questionnements pour serrer au plus près le FACTUEL) ------> objectiver l'INTERPRÉTATION
OBSERVATION CLINIQUE / Élément VI
RÉDIGER POUR "PENSER ENSEMBLE"

-Rédiger une note d'observation vous permet de penser et de stimuler les autres professionnels à penser

-Penser ensemble (avec au moins une place pour un contradicteur) conduit à interpréter justement.

- Attention : "Ne pas nuire!" = "Ne pas réduire la complexité de l'Humain...!"
STÉRÉOTYPES
Surtout en psychologie sociale.

Tendance que nous avons à CLASSIFIER nos STIMULI (informations reçues par SENSATIONS) dans une tentative de :
- maîtriser notre environnement
- évite de devoir se remettre en question

Dans le phénomène du STÉRÉOTYPE, il y a :
- le COLPORTEUR qui attribue le STÉRÉOTYPE
- la CIBLE qui risque de confirmer le STÉRÉOTYPE (voir AUTO-ATTRIBUTION / HÉTÉRO-ATTRIBUTION)
ex. elle est blonde --> elle est bête
je suis blonde --> je suis bête
SUJET
Personne reconnue dans sa spécificité :
- SENTATIONS différentes
- PERCEPTIONS différentes
- PSYCHISME individuel

Le SUJET est un être de DÉSIRS
SCHÈMES RELATIONNELS
Situation relationnelle qui est répétée.
STIMULI
- proviennent de nos SENSATIONS
- peuvent être sources de "me fait penser à" (une odeur, la couleur des yeux, un prénom).

En lien avec ASSOCIATIONS LIBRES
TRANSFERT
Inconscient / conduite émotionnelle

Le transfert est de la reproduction de situations (schèmes) relationnelles que le SUJET a déjà vécues avec d'autres - souvent les parents. Le SUJET projette une partie de sa propre histoire sur son thérapeute.

cf. Grace Kelly : "Pourquoi une telle collère envers ce parfait inconnu ?"

> ces situations sont adressées dans la relation de l’ici et maintenant.

> Le transfert peut être marqué par une valence:
- positive (amour de transfert). Il est alors un moteur car le patient en fait une relation de confiance, il va pouvoir "se dire" en face de son thérapeute. Cette relation de confiance conduit à l’alliance thérapeutique.
- négative : un frein car au moment où le patient prend conscience de ce sentiment, il se tait dans sa démarche de "se dire entièrement" (en psychanalyse) pour éviter d'avouer ses sentiments (se dit « que va-t-il penser de moi ? »).

Le transfert est également un phénomène humain qui a lieu dans toutes nos relations.
CONTRE-TRANSFERTS
Relation du soignant au soigné : c'est le thérapeute qui transpose sur le SUJET un schème relationnel (peut aboutir jusqu'à l'amour ou la haine)

Le thérapeute doit se questionner sur le contenu de cette répétition.

Le patient est le "porte-manteau" des représentations du thérapeute.

Transfert : qu'est-ce que le client veut de moi ?
Contre-transfert :
TRANSFERT DE TRAVAIL
Dans la relation du thérapiste envers son superviseur
MÉCANISMES DE RÉSISTANCE
En psychanalyse, enfreint la règle de ne pas dire tout ce qui vient à l'esprit, de l'association libre.

Arrive souvent lorsque le patient est trop conscient de la présence du thérapeute.

≠ Mécanisme de défense
EVIDENCE BASED MEDICINE / EBM
Concept introduit en 1972 par l'épidémiologiste écossais Archie Cochrane dans son livre : "L'Inflation médicale : Réflexions sur l'efficacité de la médecine."


Canadiens de la McMaster Medical School (début années 1980)

L' "Evidence-Based Medicine" (EBM ou médecine factuelle) se définit donc comme l'utilisation consciencieuse et judicieuse des meilleures données (preuves) actuelles de la recherche clinique dans la prise en charge personnalisée de chaque patient"

En aucun cas, ces "preuves" ne peuvent remplacer le jugement et l'expérience du médecin, ce qui explique que la "Médecine Factuelle" complète la pratique médicale traditionnelle mais ne la remplace pas. (Sackett et al, 1996).

Formulation / Recherche / Evaluation / Intégration
EROS (Petit traité des grandes vertus)
André Comte-Sponville
L'un des 3 types d'amour :

Amour du désir, du manque, fusionnel

Dès qu’un désir est satisfait, il n’y a plus de manque, et s’il n’y a plus de manque, il n’y a plus de désir, et comme il n’y a plus de désir, il n’y a plus d’amour.
(cf: l’ennui selon Schopenhauer correspond à l’absence de bonheur.)

Freud l'a repris à son compte :

Banquet de Platon : mythe d’Aristophane, selon lequel l’amour est le désir de reconstituer l’unité originaire d’un être séparé en deux moitiés par Zeus.

ex. dans la relation Oedipienne, l'enfant souhaite avoir sa mère comme partenaire sexuelle, mais comme il ne peut pas l'avoir il va s'identifier à son père
PHILIA (Petit traité des grandes vertus)
André Comte-Sponville
Amour de bienveillance, de vouloir le bien d'autrui
= niveau d'amour du CCF

Le paradigme de cet amour est l'Amitié
amour-joie :
Je sais que mes amis vivent et leur seule existence me réjouit

Dolto : " le psycha doit être 0 pour que le patient soit 1"
AGAPE (Petit traité des grandes vertus)
André Comte-Sponville
Amour universel, désintéressé
Renoncement au "Moi"
Transcendance, mystique
Toute au monde de l'in-sensible
Communion
PSYCHOLOGIE GÉNÉTIQUE
Interaction entre l'inné (gênes) et l'acquis (environnement) qui influence le développement de la personalité chez l'enfant :

- études sur les jumeaux identiques
- enfants
INTERVENIR ≠ RÉAGIR
Penser à comment nous allons faire



Attitude réflexe (peut conduire à une escalade)
RELATION D'AIDE
1. Est une relation ASYMÉTRIQUE (non-égalitaire)
- un parlant
- un écoutant

2. Il ne s'agit pas de "vivre" cette relation, mais de "l'analyser". !!! de différencier entre les deux.

> Il faut y mettre une distance par le raisonnement et la réflection continus => se questionner.

> ex. Transferts :
- Pour qui me prend ce client ?
- Que me veut ce client ?
- Le CCF est le porte-manteau des
représentations du client

> ex. Contre-Transferts:
- Qu'est-ce que je lui veut ?
- A qui me fait-il penser ?
- Le patient est le porte-manteaux de mes
représentations

3. Nos émotions sont engagées mais nous ne CONSOMMONS pas cette relation (Freud parle d'ABSTINENCE)
SUPERVISION
Mettre un TIERS dans la relation (supervision, contrôle..) quand il y a un DUEL :
> Tiers réels : personnes
> Tiers non-réels : nos questions d'auto-réflexion qui est un OUTIL INDISPENSABLE AU MÉTIER DE CCF
TRANSFERENCE
Est un phénomène caractérisé par :

> la redirection inconsciente de sentiments d'une personne à une autre

> la répétition dans l'Ici et Maintenant d'une relationnelle qui était très importante dans l'enfance

> la redirection d'émotions et de désirs qui ont leur origine dans l'enfance vers un nouvel objet.
HYPOTHÈSE / INTERPRÈTATION / OBSERVATION
Hypothèse fait intervenir le questionnement
L'interprêtation cherche à donner un sens
L'observation est strictement factuelle

ex. homme à table dans un resto, un peu rouge et jovial :
- "il est bon vivant"
- dans le contexte : il sort d'un deuil
ex. Des personnes sont sous un abri de bus. Ils attendent le bus or il pleut...

LIENS : ERREUR FONDAMENTALE D'ATTRIBUTION
ÉCLOSION DE LA VIE PSYCHIQUE
3 étapes

1. ÇA :
Il n’y a pas de distinction claire entre le BB et le monde extérieur. Il y a alternance entre :
- états de tension/bien-être (narcissisme primaire de Freud);
- déplaisir/plaisir ; besoins de l’enfant/réponses maternelles

> HOLDING
- BB = être contenu physiquement et mentalement (par le langage). Situations contenantes rythmées et répétées
- introjection de l’objet de la mère
> le NARCISSISME PRIMAIRE (illusion post-natale)

2. MOI:
Découvrir la réalité extérieure et intégrer L'ALTÈRITÉ
> BB n'est pas TOUT
> débuts d’anticipation par BB et de frustrations (la mère n'est pas toujours présente) > "cf. assez bonne mère de Donald Winnicott"
> freine le NARCISSISME PRIMAIRE

3. Symbolisation
Symboliser les expériences :
> TENANT-LIEU : va substituer petit à petit le mot maman à la personne de la maman)
> bobine : fort-da
PULSIONS
Contenues dans le ÇA qui est le réservoir pulsionnel :
- instincts
- besoins vitaux
- désirs
- tendances aggressives sadiques
- tendances aggressive masochistes

En PsyKa, les pulsions sont ce qui nous anime depuis notre naissance, le moteur de notre existence. Elles donnent naissance à nos émotions, nos espoirs, nos craintes, nos conflits, nos comportements, nos actes.

1. Pulsion de vie (eros)
2. Pulsion de mort (thanatos)

quatre caractéristiques :
• la poussée (sa tendance à s'imposer, ou « le facteur moteur de la pulsion »),
• sa source (« le processus somatique qui est localisé dans un organe ou une partie du corps » : la source pulsionnelle),
• son « objet » (« … ce en quoi ou par quoi la pulsion peut atteindre son but » et « ce qu'il y a de plus variable dans la pulsion, il ne lui est pas originairement lié »),
• son but (qui est, in fine, « toujours la satisfaction d'un désir qui ne peut être obtenue qu'en supprimant l'état d'excitation à la source de la pulsion ".
PULSIONS DE VIE
La LIBIDO est l’énergie de la pulsion de vie. Elle noue des liens entre notre psychisme, notre corps, les êtres et les choses .

Sources de tension.

Elles évoluent au long du développement ;
- elle investit les zones érogènes (orale, anale, phallique)
- puis elle se centrer sur la sexualité génitale adulte.
PULSIONS DE MORT
Elles visent au détachement de la libido des objets, et au retour de l’être vivant à la tension zéro.

Elles sont tournées vers l’intérieur : autodestructrices, et vers l’extérieur : pulsions d’agression et de destruction.


Pulsion de vie et pulsion de mort sont antagonistes et indissociables.


Au-delà de leur différence, pulsion de vie (augmenter la tension) et pulsion de mort (retour à la tension zéro) ont un trait commun : elles tendent à reproduire, répéter une situation passée : plaisante ou déplaisante. La tendance à la répétition des échecs et des souffrances – compulsion de répétition - s’explique par cette compulsion à reprendre ce qui n’a pas été achevé, avec la volonté de le compléter.
INCONSCIENT
En PsyKa, :

Il y a dans le comportement humain, des actes inattendus, qui surgissent dans notre conscient et dépassent nos intentions : actes manqués, lapsus, oublis, rêves, apparition de telle ou telle idée, comportements affectifs, choix amoureux inexpliqués. Ils sont surprenants et énigmatiques pour la conscience du sujet.

Ces actes non intentionnels font supposer l’existence d’un inconscient qui agit en nous sans que nous le sachions, et détermine ce que nous sommes.
REFOULEMENT
Le refoulement :

« Opération par laquelle le sujet cherche à repousser ou à maintenir dans l’inconscient des représentations (images, pensées, souvenirs) liées à une pulsion »

Refoulement : un désir essaie d'accéder à la conscience et est renvoyé dans l'inconscient sans avoir pu accéder au conscient.

≠ Répression : un désir vient de l'inconscient, passe dans la conscience et est renvoyé dans l'inconscient.
AUTO-ÉROTISME
Chez Freud :
satisfaction : aller dans sa bouche, oreilles, sucer son pouce >< Érotique
TOPIQUES DE FREUD
1ere Topique:

3 pôles de l'appareil PSYCHIQUE :

- inconscient
- préconscient
- conscient

2ème topique :
- Ça
- Moi
- Surmoi
CASTRATION SYMBOLIQUE
Avoir accepté de ne pas avoir tout de suite la satisfaction de ses désirs.
Post-pauser, c’est prendre un temps : nous le faisons tout le temps.
Concept majeur en psychanalyse, renoncement aux
satisfactions pulsionnelles, deuil, admission du manque inscrit au cœur de l’Etre»

• Etre confronté à l’Autre, c’est être confronté au manque (carence, frustration, privation,
castration.)

• La castration symbolique s’opère par la médiation d’un tiers séparateur :
> séparation d’avec le biologique et le familial ;
> intégration à la société des hommes
NOSOGRAPHIE / NOSOLOGIE / ANOSOGNOSIE
Dans la pathologie (étude des maladies), il y a 2 champs :

1. La Nosologie s'occupe de décrire la maladie :
- son étiologie (origine de la maladie)
- sa sémiologie (ses symptômes)
- sa pathogenèse (mécanisme de développement)

2. La Nosographie :
- nosos : maladie
- graphos : description

S'occupe de la classification et description de pathologies selon les étiologies, etc..
ex. Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM)

3. A-NOSO-GNOSIE :
- a: sans
- nosos : maladie
- gnosos : connaissance

Le patient n'a pas conscience de sa condition
PSYCHOSE
Terme très général qui regroupes les troubles en connection avec une perte de contact avec la réalité. Le patient est anosognosique.

- hallucinations (affectent l'ensemble des sens) : sans stimuli apparents
ex. quelque chose qui n'existe pas ou qui n'est actuellement pas présent devant la personne concernée

- délires : une perturbation globale du fonctionnement de la pensée. Le patient a des idées manifestement en désaccord avec la réalité observable. (grandeur, persécution)
> schizophrénie : se caractérise par des idées fausses qui s’écartent de la réalité. Les personnes atteintes de schizophrénie peuvent par exemple, croire qu’on les espionne, qu’on écoute leurs pensées
> paranoïa : influencé par l'anxiété ou la peur

- troubles bi-polaires (fluctuation entre l'euphorie et la dépression)
NÉVROSE / PSYCHONÉVROSE
Les névroses sont des psychopathologies psychanalytiques.

Aujourd'hui, on parle de "troubles"

• Troubles obsessionnel compulsif

• Troubles liés à des facteurs de stress (anxiété)

• Troubles somatoformes (en psyKA : Hystérie de conversion) : trouble mental caractérisé par des symptômes physiques évoquant une blessure ou une maladie physique.
MANIEMENT DU TRANSFERT
Manier le transfert, est en corrélation avec "L'amour de transfert" - (l'Analysant est amoureux de son Analyste)

Pour l’Analyste, c’est savoir:

- interpréter les rêves
- les symptômes
- les actes de ses analysants malgré et grâce à cet amour de l’analysant éprouvé pour L’analyste.

À noter, que sous ces amours de transferts ainsi mises en avant, se cachent aussi de vigoureuses haines de transfert, non moins encombrantes pour le travail analytique.
PERVERSION
- Plaisir à nuire
Lien : COROLLAIRE INTERDIT DE MEURTRE
- Enfermement (ne peut prendre plaisir que par une seule voie) ex. exhibitionnisme

Je traduis cela par la :

• Paraphilie (il y en aurait près de 560) : ensemble des attirances ou pratiques sexuelles qui diffèrent des actes traditionnellement considérés comme « normaux »

• Psychopathie / sociopathie : évaluée par une échelle de la psychopathie révisée (PCL-R) créé par le chercheur canadien Robert D. Hare.

> agit en fonction de ses instincts sans éprouver d'empathie autant à l'égard des autres qu'à son égard. > Il est capable de tout pour parvenir à ses fins
> il a un besoin constant d'être stimulé par des actions impulsives pour assouvir ses motivations.
PARADIGMES chez personnel soignant
5 (6) Paradigmes co-existent dans les hôpitaux :

• Paradigme maternant : de type parent/enfant
• Paradigme religieux
• Paradigme scientifique (techno-médecine)
- garant de la bonne médecine
- efficacité, garantie de résultats
- peut verser dans le paternalisme
• Paradigme libéral (voir fiche)
• Paradigme humaniste (voir fiche)
• Paradigme de l'ALTÉRITÉ (importance de l'équipe pluridisciplinaire, de l'avis de la famille)

Il convient donc pour le Soignant :
- d'analyser les références/valeurs personnelles
- d'analyser ses valeurs professionnelles
- de tenir compte du Patient sans le regard opérant du paradigme

- de tenir compte du paradigme du Patient
- si conflit de paradigme/valeur : passer son cas à un autre
PARADIGME HUMANISTE
Pour le Patient :
- recherche d'autonomie : informations, prise de décision éclairée

Pour le Soignant :
- empathie : percevoir la souffrance de l'autre
- non-jugement (très important dans les milieux palliatifs)
PARADIGME LIBÉRAL
Dans les années 90.
- Contrôle du coût de la médecine mais
- Administrateurs animés par la prise de soins
- Patient traité avec dignité, humanité
RÊVE
"Le rêve, c’est la voie royale de l’inconscient" Freud.
Liens :
FANTASMES
SYMBOLISATION
SÉDUCTION
??????? C'est quoi cette connerie ?
SEXUALITÉ INFANTILE
Selon Freud :
Le parent implante chez l’enfant une sexualité infantile. • Le bébé est polymorphe = jouisseur de toutes les façons!!
• Il faut faire la différence entre la sexualité infantile et la sexualité génitale.
• Il y a une implantation de pulsions sexuelles infantile de l’adulte chez l’enfant, il vivra toute sa vie avec, et elles vont d’étriquer avec notre sexualité dite génitale. • Du point de vue de la psychanalyse, l’enfant est toujours traumatisé par la sexualité infantile que le parent lui a injecté.
INTERDITS FONDAMENTAUX
Nous ont amené à la CULTURE :

1. Meurtre (ne pas nuire aux autres humains > PERVERSITÉ)

2. Inceste : Avoir des relations sexuelles entre père/mère, frère/sœur.
> Pacte incestueux : « Ca pourrait, mais ça ne se fera jamais.
> AMBIANCE INCESTUELLE

3. Parasitage :
> rapport avec le sein : se défaire du sein de la mère → sevrage. Il faut se rendre utile à SOI-MÊME, se rendre utile à la société. Aller à l’école, par exemple, c’est se rendre utile à la société.
> opposé au CANNIBALISME : "Je me nourris de ma mère".
ex. Allocations de chômage = non-sevrage
Il convient d'avoir une utilité sociale
"L'inactivité le jour, nuit"
CULTURE
Grand C sur petit "n" C/n

> la culture prime sur la nature par l'humanisation
> Ce sont les INTERDITS FONDAMENTAUX qui nous ont amené à la Culture.
CONDUITE / COMPORTEMENT
CONDUITE = plusieurs COMPORTEMENTS
CURE PSYCHANALYTIQUE
Dégager les souffrances psychiques, au moyen d'associations libres, pour que l’utilité du symptôme disparaisse.

> Ces symptômes seraient l’EXPRESSION de l’inconscient.
> le symptôme est construit dans notre PSYCHISME
> liens entre symptômes et rêves
> importance de l'analyse des rêves

cf. la conversion hystérique.
CONSTRUIRE UN ÊTRE HUMAIN
L'amour et la sollicitude ne suffisent pas.
afin que l'enfant puisse passer de la nature > culture : C/n

Les parents doivent TÉMOIGNER à l'enfant qu'ils sont eux-mêmes soumis aux INTERDITS FONDAMENTAUX et leurs COROLLAIRES
COROLLAIRES AUX INTERDITS FONDAMENTAUX
COROLLAIRES = la mise en pratique des INTERDITS FONDAMENTAUX par l'éducateur :

1. Meurtre : interdit de la violence, interdit de nuire
(ex. querelles de voisinage)

2. Inceste :
- pas de relation sexuelle dans la même communauté de vie (famille, maison d'éducation, etc..)
- pas de relations sexuelles inter-générationelles
- pas de relations sexuelles entre les + grands et les + jeunes (minimum 5 ans d'écart).

3. Parasitage :
"L'inactivité le jour nuit"
- se rendre utile à soi-même
- se rendre utile à sa communauté
MÉTACOMMUNICATION
APPROCHE SYSTÉMIQUE (WATZLAWICK / Palo Alto)

1. On ne peut pas ne pas communiquer

2. Toute communication présente 2 aspects :
> le contenu (message à transmettre / verbal ou non)
> la relation (le contexte de la communication, le ton relationnel)
> ces 2 aspects ne font qu'1 seule communication

3. La nature de la relation dépend de la ponctuation

4. Il existe 2 modes de communication :
> analogique
> digital

5. Toute communication est soit :
> symétrique : cette égalité qui peut aboutir à un affrontement par escalade symétrique
> complémentaire : (parent/enfant) : rigidification de l'inégalité peut aboutir à la maltraitance
PATHOLOGIE DE LA COMMUNICATION
1. Anulation de la communication par des comportements analogiques (quitter la pièce) > mène au RETRAIT RELATIONNEL

2. Refuser la définition de la relation
ex. ne pas obéïr à son beau père
ex. "Qu'allons-nous faire de cette relation" = métacommunication
La pathologie aboutit au DÉNI

3. Réalisation d'une prédiction négative
ex. "Tu finiras en prison comme ton père"
Pathologie aboutit à l'identification de la prédiction

4. Erreur de transmission entre langage analogique et digital
ex. dire qqch de triste en souriant
Porteur de malentendu

5. Escalade/Rigidification
DÉNI
Ne pas attribuer à l'AUTRE une existence propre.
PSYCHOLOGIE SOCIALE
1. La psychologie de type spéculative.
La psychologie sociale spéculative tente de faire des théories sur l’observation des hommes en situation de relation. (En groupe, en foule, dans une culture donnée, ...)
Ce ne sont pas des situations de laboratoire.

2. La psychologie de type expérimentale.
La psychologie sociale expérimentale fait des expériences de laboratoire.
Par expérience : dispositif expérimental, protocole expérimental → elle tente de tout maîtriser.

Exemple : l’expérience d’ASCH - LE CONFORMISME.

3. Désir d'appartenance
ÉTAT AGENTIQUE
En Psychologie Sociale (Milgram)

- il délègue la responsabilité de ses actions à l'autorité
- état d'obeïssance
- L'individu n'est plus autonome, c'est un « agent exécutif d'une volonté étrangère ".
FANTASME
- comme une production imaginaire qui représente le sujet dans un scénario déterminé, à la manière d'un rêve, et figure, d'une manière plus ou moins voilée, un désir.
AMIN MAALOUF
Auteur Grec-Libanais "Les Identités Meurtrières"

« Il faudrait faire en sorte que personne ne se sente exclu de la civilisation commune qui est en train de naître, que chacun puisse y retrouver sa langue identitaire, et certains symboles de sa culture propre, que chacun, là encore, puisse s'identifier, ne serait-ce qu'un peu, à ce qu'il voit émerger dans le monde qui l'entoure, au lieu de chercher refuge dans un passé idéalisé. Parallèlement, chacun devrait pouvoir inclure dans ce qu'il estime être son identité, une composante nouvelle, appelée à prendre de plus en plus d'importance au cours du nouveau siècle, du nouveau millénaire : le sentiment d'appartenir aussi à l'aventure humaine.»
IDENTITÉ / GENRE
> Identité mosaïque : plusieurs groupes d'appartenance
L'identité est en constante évolution
Quand plusieurs groupes d'appartenance, il est plus facile de faire le deuil de l'un ou l'autre aspect

> Identité de genre (Laplanche)
≠ 'identité sexuelle
Assigné par la société
Assigné par le fantasme du parent

> ASSIGNÉ
« Tu prendras la place de fille ou garçon » → véhiculé par le fantasme des parents.
Laplanche explique que l’on peut voir une fille porter une casquette, on faire du body building : on peut voir une fille prendre l’identité du genre masculin = assignation du genre.
SITUATION ANTHROPOLOGIQUE FONDAMENTALE
Situation asymétrique entre l’adulte et l’enfant qui en est dépendant.

> il y a communication des adultes avec les enfants
qui n’a de cesse de traduire ce qu’il reçoit comme message

> les messages des adultes sont “compromis” par leur propre sexualité infantile activée dans la relation à l’enfant dans lequel ils implantent à leur insu, de manière plus ou moins traumatique, des “signifiants sexuels énigmatiques”.

> Ceux-ci sont secondairement actualisés et vivifiés, à la puberté.
PSYCHOPATHIES en PSYCHANALYSE
• Estime de soi défaillante : ex. un ado qui doit encore construire son endosquelette

• Blessure Narcissique : suite à un évènement traumatisant = trouble de stress

• Faille Narcissique :
> Pas d'endosquelette suffisamment fort
> Le sujet n'a pas pu vivre des expériences qui lui permettront de se consolider