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Différence entre sciences humaines et pures
Sciences pures : ce sont des lois qui se mettent en application (exemple : un crayon qui tombe = loi de la gravité, universelle)

Sciences humaines : pas de lois, car l’objet d’étude (l’être humain) est imprévisible, il n’y a pas de vérité car ce n’est pas une science exacte (exemple : le printemps arabe et l’homme qui s’est immolé)
Les politiques
règles provenant d’institutions humaines (ex : politique vestimentaire d’une école)
La politique
Débats, discours, partis = jeu politique autour du pouvoir (ce n’est pas un sujet d’étude, pas une science)
Le politique
Division originaire du social
----
Le politique : étude de la manière dont les sociétés s’organisent pour éviter les conflits sociaux

RAPPORTS SOCIAUX
RAPPORTS DE POUVOIR

Vient de Polis
Cité-État

Vient de Politikos
‘’de la Cité’’ ou gouverner l’État pour le bien public

MAIS en vérité LE POLITIQUE DÉPASSE LE CADRE DE L’ÉTAT (ex : CLASSE, Greenpeace)
---
Le politique : mode d’organisation et de fonctionnement des sociétés globales

Espace déterminé et organisé qui permet aux humains de VIVRE ENSEMBLE et de GÉRER LEURS CONFLITS, qui naissent de la multiplicité des intérêts dans la société

Ce qui fait que les humains peuvent vivre ensemble
Pourquoi est-ce que les sociétés ne sont pas fondées sur les resemblances?
il y a des catégories sociales qui divisent la société et qui ne sont pas toujours d’accord même à l’intérieure de celles-ci
L'homme est un animal POLITIQUE : pourquoi?
Les êtres humaines ont mis en place DES MÉCANISMES DE COHÉSION SOCIALE depuis le début de l’humanité = création de règles
Politisation
rendre politique quelque chose ou quelqu’un qui ne l’est pas à la base

Exemple : gens après la grève (individus), droits de vote à 16 ans (sujet)

L'ÉTAT politise la société
LA SOCIÉTÉ politise l'État
Science politique
La science politique : étude de la vie collective organisée, des rapports de pouvoir qui en émanent et des mécanismes de régulation des conflits nécessaires à l’intégration des antagonismes afin d’assurer la cohésion sociale
Conclusions des expériences sur l'obéissance
Les individus se soumettent à l’autorité même lorsque cela va à l’encontre de leurs systèmes de valeurs et d’éthique personnels
Le pouvoir doit apparaître comme étant uni pour que les individus obéissent
Moyen d'obtenir une obéissance maximale
L’autorité s’incarne de plusieurs façons et peut être FORCÉE

Exemple : Dictateur qui donne des armes en échange de soutien

Pas efficace, se rebellent dès qu’ils peuvent

LE POUVOIR DOIT ÊTRE INTÉGRÉ POUR QUE L’OBÉISSANCE SOIT MAXIMALE

Meilleur stratégie pour le pouvoir = FAIRE DES DOMINÉS DES COMPLICES DE LEUR PROPRE DOMINATION

Passer par la socialisation politique
Qui est obéissant?
Organisé, structuré
Aimable, gentil
Peu aggressif
Pas pris de drogues
Pas de problèmes de délinquance
Comportements sexuels normaux
Bons parents
Bien-être subjecitf (se disent heureux)
Gens de droite
Pas activiste
L’empathie n’a pas de lien
Pas de différences entre hommes et femmes (mais les hommes correspondent + aux critères de désobéissance statistiquement)
Qu'est ce qu'obéir?
Se soumettre à UNE RELATION INÉGALITAIRE DE DOMINATION
Socialisation politique
principe de faire intégrer des mœurs sociales depuis la naissance

exemple : Allemagne nazie depuis les années 20, brainwash la haine des nazis = conditionnés politiquement
exemple : porter des vêtements
exemple : les élections nous socialisent au principe du vote et de la majorité (système électoral), on accepte la structure du pouvoir dans lequel on est

Cette acceptation = CIMENT SOCIAL, base du système politique (sinon : Écroulement de la société)
Soumission à l'autorité
convertir les individus EN AGENT DU SYSTÈME (ensemble des gens qui légitiment la structure de la société)

Sont membres d’un système plus grand qu’eux qui les DÉRESPONSABILISENT

Conditionné à être obéissant
Recherche innée de la conformité : la plupart veulent émuler les autres (c’est dur d’être le premier à briser le moule)
Pouvoir
Relation entre deux acteurs

S’établit de façon a ce que l’un, possédant le pouvoir, agit sur l’autre qui le subit ou voit sa liberté d’action compromise par son application

Le phénomène du pouvoir s’inscrit dans un ensemble de relations établies dans le but de rendre effectif un certain contrôle entre deux acteurs sociaux
Relation de pouvoir
contrôle par un acteur, d’une décision qui concerne ses moyens d’action ou ceux d’autres acteurs, et par là leur autonomie ou leur dépendance dans d’autres relations de pouvoir
Multiplicité des formes de pouvoir
Peut se trouver dans toutes les sphères d’activités sociales

Existe sous différente forme, de la part de différents acteurs, souvent sans être présenté explicitement comme tel

POINT COMMUN : POSSIBILITÉ D’EXERCER UNE CONTRAINTE
Nature du pouvoir
Caractère DE COERCITION ou de contrainte : L’auteur qui le détient a la capacité d’imposer à d’autres un comportement qu’il veut les voir adopter

Faire triompher au sein d’une relation sociale sa propre volonté, même contre des résistances
Pour rendre effective la nature contraignante du pouvoir
IMPOSITION DE SANCTIONS (punitions en cas de non-respect de l’injonction émise par le titulaire du pouvoir)

Injonction : lorsque l’inexécution du comportement prescrit ou la non-conformité à l’attitude requise entraîne l’infliction d’un dommage, malgré la résistance éventuelle de l’intéressé
Différence entre pouvoir et pouvoir politique
La portée du pouvoir politique est plus ÉTENDU que celle du pouvoir (qui est limité à un groupe spécifique au sein de la société, comme par exemple, les profs, les parents et les boss)
L'étendu du pouvoir politique
S’APPLIQUE À L’ENSEMBLE DE LA SOCIÉTÉ (société globale) dont les conditions d’existence ne sont soumises à l’exercice d’aucun autre pouvoir

Sociétés globales : groupes sociaux au sein desquels toutes les catégories d’activités sont exercées et plus ou moins intégrées (nations, tribus, etc.) par opposition à des groupes spécialisés (entreprise, église, syndicat, famille, etc)

Une décision prise en vertu du pouvoir politique est coercitive et POSSÈDE UN CARACTÈRE OBLIGATOIRE POUR TOUT LE MONDE au sein d’une société
La force légitime (Pouvoir politique)
Le seul pouvoir à nécessiter pour son application l’usage de la force, de la contrainte physique de FAÇON LÉGITIME

Le pouvoir qui émane de l’organisation politique doit avoir les moyens de parvenir à la cohésion sociale et au bien commun

L’ÉTAT POSSÈDE LE MONOPOLE DE LA VIOLENCE PHYSIQUE LÉGITIME (Max Weber)

Seul à avoir la capacité de contraindre physiquement une personne à accepter les règles que s’est donné une société (si tu brûles un feu rouge, la police te force à arrêter)

Pas d’institutions, de justice et de police = Pas d’État

ÉTAT = SEUL QUI PEUT EXERCER LA VIOLENCE
Car il est la seule puissance souveraine

Il assure la sécurité des individus
Quand L’ÉTAT CESSE D’ASSURER LA SÉCURITÉ, LE CONTRAT EST BRISÉ, les individus reprennent leur souveraineté (ex : Lybie, loi 78)

Désobéissance civile (refus d’obéir) est considérée légitime quand l’État ne remplit pas sa fonction
Caractère légitime du pouvoir
CARACTÈRE LÉGITIME = il est accepté, intégré et justifié selon les valeurs de ceux auxquels il s’applique

Légitimité : il faut qu’il y ait un consensus sur la nature et les fondements du pouvoir politique (et non pas sur les décisions prises par les détenteurs de pouvoir)
État et idéologie
Chaque idéologie et chaque courant à l’intérieur d’une idéologie possède sa vision de ce que doit être l’État et de la façon dont il doit investir la société
État (constitutionelles)
ENSEMBLE DE RÈGLES CONSTITUTIONNELLES qui déterminent les règles du jeu politique, les responsabilités de chacune des institutions politiques et le partage des compétences entre les différents niveaux de gouvernement s’il s’agit d’un État fédéral, ainsi que par les règles fondamentales qui régissent les relations entre l’État et l’individu (droits fondamentaux)

: délimité par DES FRONTIÈRES TERRITORIALES à l’intérieure desquelles SES LOIS s’appliquent est est constitués d’institutions par lesquelles il exerce AUTORITÉ et pouvoir; la légitimité de cette autorité repose sur la SOUVERAINETÉ
Caractéristique de l'État (constitutionnel)
Appareil institutionnel, un ensemble d’institutions dont le rôle répond à la définition de la politique = AUTORITÉ POLITIQUE (régulation et socialisation des égoïstes)

Siège, support, lieu d’exercice du pouvoir et un enjeu de la lutte politique (c’est grâce à lui que les décisions se prennent)

Aussi un TERRITOIRE, une population : Chaque État possède un ESPACE TERRITORIAL délimité par des frontières précises, à l’intérieur desquelles s’appliques les lois édictées par l’autorité publique (représentation physique de l’État)

Territoire évolue (conquête, guerre, réalité géopolitique)

POPULATION : communauté humaine vivant sous son autorité, à l’intérieur de ses frontières (citoyens et gens de passage)

SOUVRAINETÉ : fait de l’État un sujet de droit international et lui confère un caractère suprème, tant dans l’organisation de la vie interne (souvraineté interne) que dans l’établissement des relations avec les autres États (souvraineté externe).

Capacité, pour un État, de décider, en dernière instance, des orientations à adopter dans la conduite des affaires publiques et dans l’organisation de la vie collective sur son territoire

Capacité d’entretenir des relations avec les autres États qui composent la communauté internationale
État (général)
Ensemble d’institutions qui est STABLE dans le temps (gouvernements, eux, changent)

George Bourdeau : ‘’Les hommes ont inventé l’État pour ne pas à avoir à obéir aux hommes’’

Techniquement NEUTRE : ne doit pas avantager une partie de la population par rapport à une autre

Existe au moment ou il est RECONNU INTERNATIONALEMENT (exemple : Palestine vs Vatican)
État (prof)
Plus HAUT niveau de pouvoir

L’État est ce qu’il y a de plus puissant
La seule chose qui peut battre un État, c’est un autre État
Ex : la religion obtient sa puissance de l’État

Il est constitué EN SYSTÈMES (réseau)

Un ensemble d’institutions (instituées par l’homme) indépendants qui fonctionnent dans un réseau

Il concerne une population humaine ‘’unie’’ et ‘’animée’’ par la VOLONTÉ DE VIVRE ENSEMBLE
Problème de la définition
Elle n’explique pas pourquoi ON OBÉIT À L’ÉTAT

Selon plusieurs, ‘’Il faut un État pour nous donner un ordre’’ (dogme)
État de nature
Thomas Hobbs (1588-1659), philosophe britannique

Son livre veut justifier l’existence de la monarchie, justification peut S’utiliser pour s’appliquer à l’État

Le Léviathan : monstre marin issu de la Bible qui pourrait détruire la Terre : ‘’Il n’y a pas de puissance sur Terre qui puisse lui être comparée’’

L’État de Nature (principe repris par plusieurs philosophes) :

stade hypothétique
façon d’imaginer l’être humain libre de toute influence SOCIALE ET POLITIQUE (absence de toutes structures sociales)
On sait maintenant que c’est impossible : l’homme est un être politique et social

Permet de connaître l’ESSENCE de l’Homme en le connaissant sans État (L’homme est bon, c’est l’État qui le corrompt)

But : baser le système politique sur la nature de l’Homme

Premier réflexe à l’État de nature : assurer sa sécurité (se loger)

‘’L’Homme est un loup pour l’Homme’’
Son principal avantage EST LA FORCE PHYSIQUE, inégalement réparti

Établissement d’un contrat social
L’homme est moins dangereux en société

À l’état de nature, l’homme est pleinement SOUVERAIN de sa propre personne (pas de règles)

Quand on entre en société, on ‘’signe’’ un contrat
Les êtres humains délèguent leur souveraineté en échange de quoi l’État S’ASSURE DE LEUR SÉCURITÉ (seule structure souveraine), car il possède la somme des souverainetés individuelles.
La souveraineté
Non-ingérence : principe principal de la souveraineté
Pose des grandes questions : doit-on intervenir? (interventions pour des intérêts précis)

Souveraineté : Autorité suprême exercée par un gouvernement. Elle se traduit par la capacité
de faire des lois,
d’administrer la justice,
de lever des impôts
et d’établir ses relations extérieures.

La souveraineté est indivisible au sein d’un État unitaire mais elle fait l’objet d’un partage au sein d’un État fédéral.

SE PROUVE EN OCCUPANT LE TERRITOIRE
LÉGITIMITÉ POLITIQUE :
Fait appel au CONSENTEMENT des individus à obéir
Se gagne par l’adhésion des gens
Si on refuse d’obéir à l’État, il devient illégitime

RECONNAISSANCE du lieu du pouvoir
Ex : Marois est reconnu comme celle qui détient le pouvoir, on la reconnaît comme tel

CONFORMITÉ aux règles
Ex : le prof a un diplôme, Marois a gagné les élections
DISTINCTIONS ENTRE LÉGITIMITÉ ET LÉGALITÉ
On peut débattre de la légitimité mais pas de la légalité
La légalité est indépendante de ce qu’on en pense
Légitimité
ce qui est considéré juste en lui-même (moral, ethique)
Perspective des GOUVERNEMENTS pour convaincre les gouvernés que leur pouvoirs est légitime
Le pouvoir des gouvernants dépend de sa légitimité
Légalité
conforme aux lois
Perspective des GOUVERNÉS car ils désirent que le pouvoir des gouvernants soit exercé dans le respect de la loi
la majorité des lois sont là pour protéger les gouvernés (on doit faire confiance au cadre de l’autorité)
Pouvoir LÉGISLATIF
FAIRE/Défaire et DÉBATTRE des lois
Parlement : députés
pouvoir EXÉCUTIF
EXÉCUTER (appliquer) les lois votés par le pouvoir législatif
Gouvernement : ministres
pouvoir JUDICIAIRE
INTERPRÈTE les lois (pas d’opinions)
Les cours : juges
Nation
Grand groupe de personnes unies entre elles

Se reconnaissent des ressemblances et une culture commune

La langue est un facteur important, mais pas essentiel

Sentiment d’appartenance (le + important)
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DÉFINITION VOLONTAIREMENT FLOUE
Sinon, elle cause du racisme
Plusieurs génocides causées par une définition trop stricte

Plusieurs nations dans un pays (Canada (québécois, Premières Nations), conflits israélo-palestinien, Tibet)
Nation dans plusieurs pays (juifs)
L’ÉTAT UNITAIRE
Une population
Un territoire
Un gouvernement
Un parlement
Souveraineté centralisée
L'ÉTAT fédéral
Plusieurs populations
Plusieurs territoires
Plusieurs gouvernements
Plusieurs parlements
Souveraineté partagée
L’ÉTAT CONFÉDÉRAL
État confédéral : pas une véritable forme (Confédération canadienne = pas correct)

Pas UN état = ensemble d’États unis entre eux pas un traité dans leurs intérêts communs

SOUVERAINETÉ DÉCENTRALISÉE
Pays entièrement souverains (peut-être unitaire ou fédéral ou un mix)
Chaque État demeure pleinement souverain et autonome, il délègue (temporairement) un pouvoir spécifique que la Confédération exerce en son nom
Un État membre peut quitter la confédération unilatéralement
La droite et la gauche
SYSTÈME DE CLASSIFICATION DES IDÉES

Pas absolu, relatif au contexte politique
Change d’un État à l’autre

Aspect moral et économique
Souvent de pair mais pas tout le temps
Au Québec : consensus sur les débats moraux, pas vraiment question de gauche/droite morale
ATTITUDE MORALE :
Changement révolutionnaire / Réformisme / Compromis / Conservatisme / Ultra-conservatisme
ATTITUDE ÉCONOMIQUE :
Collectivisme / Égalité des chances / Égalité des droits / Individualisme
IDÉOLOGIE :
Communisme / Social-démocratie / Libéralisme classique / Néolibéralisme