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417 Cards in this Set

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Définition de l’abdomen aigu
Maladie aiguë de l’abdomen dont l’origine est actuellement encore inconnue
6 étiologies de l’abdomen aigu constituant une indication chirurgicale
▪ Appendicite
▪ Obstruction intestinale
▪ Perforation
▪ Ischémie mésentérique
▪ Rupture d’anévrysme
▪ Rupture traumatique
4 critères cliniques de péritonisme
▪ Défense → contraction involontaire de la paroi à la palpation superficielle.
▪ Détente → reproduction de la douleur spontanée à la détente rapide du péritoine après palpation profonde
▪ Douleur provoquée au point de McBurney
▪ Signe du psoas
2 examens paracliniques pour détecter de l’air dans l’espace péritonéal
▪ Radiographie du thorax
▪ CT scan
Type de problème causant des douleurs abdominales augmentant lentement (+ 3 exemples)
Problème inflammatoire :
▪ Appendicite
▪ Pancréatite
▪ Cholécystite
Type de problème causant un pic brutal puis une augmentation progressive de douleurs abdominales
Rupture/perforation → inflammation
6 questions à poser en cas de douleurs abdominales
▪ Input : manger/boire ?
▪ Brûlures, nausées, vomissements
▪ Selles : fréquence, consistance, couleur, odeur, sang
▪ Dernières selles/gaz ?
▪ Plainte urinaire ?
▪ Pertes vaginales/dernières règles ?
2 options de traitement chirurgical de l’ulcère perforé
▪ Excision, suture et omentoplastie
▪ Résection et rétablissement de la continuité
• Billroth I → rétablissement simple
• Billroth II → Rétablissement avec une portion plus basse de l’intestin grêle + anastomose entre l’amont et l’aval pour le passage des sels biliaires
• Roux-en-Y
6 étiologies de l’iléus mécanique
▪ 50-75% adhésions/brides
▪ 7-25% hernies
▪ Volvulus
▪ Néoplasies (sténose)
▪ IBD (sténose)
▪ Radiothérapie (sténose)
3 étiologies de l’iléus paralytique
▪ Inflammatoire (péritonite, post-opératoire)
▪ Réflex (colique)
▪ Métabolique (Hypokaliémie)
4 symptômes de l’iléus mécanique/paralytique
▪ Douleurs
▪ Vomissements
▪ Météorisme
▪ Arrêt du transit
4 complications de l’iléus mécanique selon le niveau du blocage
▪ Haut intestin grêle
→ malabsorption de liquide / électrolytes
→ insuffisance rénale/choc
▪ Bas intestin
→ prolifération bactérienne
→ dégât des muqueuses
→ endotoxinémie
▪ Strangulation
→ ischémie locale
→ dégât tissulaire
→ perforation → péritonite
▪ Côlon
→ distension et ↑ de la pression abdominale
→ ↓ retour veineux
→ hypovolémie
2 examens paracliniques en cas de suspicion d’iléus mécanique et 2 signes associés
▪ Examens
• Radiographie
• CT scan à triple contraste
▪ Signes
• Elargissement intestinal en amont de l’obstruction
• Niveaux air-eau
3 phases de traitement de l’iléus mécanique
1. Optimisation de la condition du patient en vue d’un traitement chirurgical
2. Traitement conservateur
3. Traitement chirurgical
3 traitements conservateurs de l’iléus mécanique
▪ Décompression
▪ Induction du péristaltisme médicamenteuse
▪ Arrêter les médicaments qui diminuent la contraction
7 indications opératoires de l’iléus mécanique
▪ Iléus du côlon
▪ Péritonite
▪ Beaucoup d’air libre
▪ Suspicion de strangulation
▪ Iléus mécanique complet
▪ Echec de traitement conservateur
▪ Dilatation du caecum >13 cm
Antécédent personnel favorisant l’iléus mécanique
Antécédents opératoires abdominaux
Signe clinique principal de l’iléus mécanique
Bruits métalliques à l’auscultation
3 opérations chirurgicales de l’iléus mécanique avec ischémie
▪ Opération de Hartmann avec iléostomie et anastomose secondaire
▪ Anastomose primaire avec iléostomie de protection à double lumière
▪ Anastomose primaire sans iléostomie de protection si le patient est bien stable
2 types d’ischémie mésentérique et étiologie associée la plus fréquente
▪ Aiguë → Embolie
▪ Chronique → athérosclérose
2 complications principales de l’ischémie mésentérique
▪ Nécrose de la muqueuse non-perfusée
→ septicémie
→ choc + péjoration de l’ischémie
▪ Nécrose de la paroi
→ perforation → péritonite
5 causes d’ischémie mésentérique aiguë
▪ Embolie (85-95%)
▪ Thrombose non-occlusive post-opératoire
▪ Thrombose veineuse
▪ Trauma
▪ Infection
2 causes d’ischémie mésentérique chronique
▪ Athérosclérose
▪ Hypertension portale (ascite)
4 symptômes de l’ischémie mésentérique
▪ Douleurs abdominales
▪ Nausées, vomissements
▪ Diarrhée
▪ Rectorragie
Signes cliniques de l’ischémie mésentérique
▪ Péritonisme
▪ Etat de choc
Examen paraclinique principal en cas de suspicion d’ischémie mésentérique et signes recherchés
CT scan :
▪ Détection des occlusions des artères et des veines principales
▪ Inflation de la paroi intestinale
← thrombose veineuse
Critère majeur d’orientation du traitement de l’ischémie mésentérique
Ischémie mésentérique occlusive vs. non-occlusive
3 composantes du traitement de l’ischémie mésentérique occlusive
▪ Prévention secondaire de la thrombose (anticoagulants)
▪ Revascularisation
▪ Résection de l’intestin nécrotique
3 composantes du traitement de l’ischémie mésentérique non-occlusive
▪ Vasodilatateurs (prostaglandine E1, papavérine)
▪ Contrôles angiographiques
▪ Contrôles des signes cliniques
Définition de la hernie
Protrusion au travers d’un orifice naturel ou accidentel d’un sac péritonéal pouvant contenir des viscères
Localisation de la hernie inguinale directe
Entre le ligament inguinal, l’artère épigastrique inférieure et le muscle oblique interne
Localisation de la hernie inguinale indirecte
A travers l’anneau inguinal interne à l’extérieur de l’artère épigastrique inférieure
2 facteurs de risque de la hernie inguinale indirecte
▪ Persistance du canal péritonéo-vaginal
▪ H > F
Localisation de la hernie fémorale
A travers le canal fémoral sous le ligament inguinal
Principal facteur de risque de la hernie de la ligne blanche
Grossesse
Localisation de la hernie de Spiegel
Latéralement aux muscles grand droit de l’abdomen
Définition de la hernie de Richter
Protrusion d’une partie de la paroi d’une anse intestinale dans la paroi abdominale
6 facteurs de risque généraux de la hernie
▪ BPCO
▪ Constipation chronique
▪ Prostatisme
▪ Perte pondérale importante
▪ Anomalie de synthèse du collagène de type I et III
▪ Stéroïdes
2 complications de l’hernie et 4 retentissements associés
▪ Incarcération → nécrose
▪ Eventration (hernie incisionnelle)
• Atonie et distension intestinale
• Troubles de la miction
• Dysfonction diaphragmatique
• Compression de la VCI
Condition de l’examen clinique pour la recherche d’une hernie
▪ Examiner les patients debout
▪ Impulsion à la toux ou à la manœuvre de Valsalva
3 traitements de la hernie ou de l’éventration
▪ Laparotomie / laparoscopie
▪ Mise en place d’un filet de rétention
• Non-résorbable
• Résorbable (en cas de nécrose)
▪ Reconstruction de la paroi abdominale avec des biomatériaux (derme de cochon)
Physiopathologie et localisation principale de la diverticulose
Formation de faux diverticules, sortes d’hernies de la muqueuse à travers le muscle lisse le long des vaisseaux perforants en repoussant la séreuse. Les diverticules s’accumulent avec l’âge selon des prédispositions et des facteurs alimentaires (selles trop dures).
La diverticulose atteint principalement le sigmoïde (>90%).
Définition et physiopathologie de la diverticulite
Inflammation d’un diverticule.
↓ communication entre le diverticule et l’intestin
→ prolifération bactérienne
→ inflammation
→ saignements, perforation
Complication principale de la diverticulite et 2 conséquences associées
Perforation :
▪ libre → péritonite
▪ couverte → abcès, fistule
Classification de la perforation diverticulaire
Classification de Hinchey
I. Abcès localisé du mésentère
II. Abcès étendu du mésentère
III. Perforation libre
IV. Perforation libre avec péritonite fécale
Définition de la diverticulite compliquée
Perforation du diverticule
3 composantes du traitement conservateur de la diverticulite non-compliquée
▪ Antibiothérapie IV
▪ À jeun sauf liquides puis réalimentation progressive
▪ Evaluation par colonoscopie à 6 semaines
2 options générales de traitement de la diverticulite non-compliquée
▪ 85-90% traitement conservateur
▪ Traitement chirurgical
Indication opératoire de la diverticulite non-compliquée
▪ Maladie récidivante (3-4x)
▪ Echec du traitement conservateur
▪ Patient < 50 ans (haut risque de nombreuses récidives)
▪ Patient immunosupprimé
Traitement de la diverticulite compliquée en fonction de la classification
Hinchey I-II :
▪ Lavage, drainage laparoscopique
▪ Colonoscopie d’évaluation à 6 semaines
▪ Sigmoïdectomie laparoscopique élective
Hinchey III-IV :
▪ Sigmoïdectomie laparoscopique
• Selon Hartmann avec anastomose secondaire
• Anastomose primaire avec iléostomie de protection
Indication à la résection selon Hartmann vs. anastomose primaire
Haut risque de rupture d’anastomose dû à l’inflammation
Avantage de la résection intestinale avec anastomose primaire vs. opération selon Hartmann
▪ Moins de complication
▪ > taux de rétablissement de la continuité
3 couches principales et tissus principaux de la peau
1. Epiderme (non-vascularisé)
a. Couche cornée
b. Couche basale
2. Derme
• Tissu conjonctif
• Nerfs
• Poils
• Glande sudoripare exocrine
3. Tissu sous-cutané
• Tissu adipeux
4 étapes et échelle de temps de la cicatrisation normale
1. Coagulation (quelques secondes ou minutes)
2. Inflammation (10 min)
3. Cicatrisation (2 semaines)
4. Remodelage (2 ans)
Caractéristique de l’étape inflammatoire de la cicatrisation normale
Recrutement de neutrophiles et de macrophages
▪ Sécrétion de PDGF, VEGF, FGF, TGFα, TGFβ1
▪ Débridement
3 caractéristiques de l’étape principale de cicatrisation normale après la phase inflammatoire
▪ Formation de tissu de granulation
▪ Prolifération des cellules de l’épiderme
▪ Dégradation du caillot de fibrine
3 composantes de la formation du tissu de granulation lors de la cicatrisation normale
▪ Recrutement/prolifération des fibroblastes
▪ Dépôt de collagène
▪ Néoangiogenèse
4 composantes de l’étape de remodelage de la cicatrisation normale
▪ Modification du collagène
▪ Migration des mélanocytes
▪ Repousse des nerfs, des poils et des ongles
▪ Régénération des glandes sudoripares
7 facteurs de risques locaux du défaut de cicatrisation
▪ Nécrose
▪ Infection
▪ Artériopathie
▪ Corps étranger
▪ Radiothérapie (endartérite oblitérante)
▪ Mouvement
▪ Ischémie de suture
9 facteurs de risque systémiques de défaut de cicatrisation
▪ Age
▪ Anémie
▪ Tabagisme
▪ Maladies métaboliques (diabète, insuffisance rénale, insuffisance hépatique)
▪ Immunodéficience
▪ Obésité
▪ Malnutrition, carence (vit ABCE, Zn, Fe)
▪ Déshydratation
▪ Médicaments (corticoïdes, cytostatiques)
6 complications lors de la cicatrisation
▪ Infection, fascéite nécrosante
▪ Hématome
▪ Déhiscence → éviscération
▪ Nécrose cutanée/graisseuse
▪ Sérome
▪ Plaies chroniques
Définition de la plaie simple
Plaie récente (<6 h) avec perte tissulaire minimale
4 étapes de traitement de la plaie simple
▪ Hémostase
▪ Nettoyage
▪ Parage (excision a minima des tissus nécrotiques)
▪ Fermeture
4 options de fermeture de la plaie simple
▪ Suture
▪ Agrafes
▪ Steristrip
▪ Colle de cyanoacrylate
3 critères définissant une plaie contuse
▪ Perte de substance
▪ Contamination résiduelle
▪ Altération de la perfusion
2 options de traitement de la plaie contuse
▪ Cicatrisation per secundam
▪ Vacuum-assisted closure
5 composantes de la cicatrisation de la cicatrisation per secundam
▪ Lavage
▪ Parage
▪ Pansement
▪ Maintien d’un climat humide
▪ Absorption des sécrétions excédentaires
3 étapes du traitement de la plaie nécrosée (lors d’un défaut de cicatrisation)
▪ Réouverture
▪ Débridement
▪ Cicatrisation per secundam
4 symptômes cardinaux de la proctologie
▪ Douleur
▪ Saignement
▪ Prurit
▪ Protrusion
2 symptômes de la thrombose périanale
▪ Douleur d’apparition subite
▪ Voussure violacée
3 symptômes du prolapsus rectal
▪ Saignement
▪ Prurit
▪ Protrusion
Classification des hémorroïdes internes symptomatiques
Classification selon Miles
I. Proéminence interne du plexus hémorroïde
II. Rétraction automatique au repos
III. Peut être remis en place manuellement
IV. Ne peut pas être remis en place
Traitement des hémorroïdes internes symptomatiques en fonction de la classification de Miles
I. Adaptation de la diète (fibres), diosmine
II. Ligature du prolapsus / de l’artère hémorroïde
III-IV. Hémorroïdectomie, stapler-mucosectomie
Définition de la marisque
Petite tuméfaction bénigne de la marge de l’anus.
Etiologie principale de la fissure anale
Constipation
2 types de fissures anales
▪ Fissure aiguë
▪ Fissure chronique (> 6 semaines)
3 composantes de traitement de la fissure anale aiguë
▪ Fibres
▪ Laxatifs
▪ Nifédipine (réduction de la pression du sphincter)
3 options de traitement de la fissure anale chronique
▪ Sphinctérotomie latérale
▪ Fissurectomie
▪ V-Y flap
2 étapes de traitement de l’abcès périanal
▪ Drainage
▪ Cicatrisation per secundam
4 composantes de traitement de la thrombose périanale
▪ Antalgiques
▪ Excision et cicatrisation per secundam (apparition < 72h)
▪ Daflon 500 mg 3x/j (3 semaines)
▪ Régulation des selles
Définition et physiopathologie du kyste sacro-coccygiens
Kyste contenant des poils et des débris de peau. Il peut être asymptomatique, s’infecter ou causer une inflammation chronique.
Le kyste peut être dû à une fermeture incomplète du canal médullaire ou se former par la pousse d’un poil à l’intérieur de la peau sur la ligne interfessière.
7 facteurs de risque du sinus pilonidal
▪ Hommes > femmes
▪ Pilosité
▪ Obésité
▪ Transp¬iration
▪ Mauvaise hygiène
▪ Position assise trop prolongée
▪ Friction des fesses
Traitement du kyste sacro-coccygien infecté
Incision, drainage et fermeture per secundam
Traitement du kyste sacro-coccygien chronique ou récidivant après drainage
▪ Excision
▪ Fermeture per secundam ou par lambeau selon Limberg
Définition et physiopathologie du prolapsus rectal
Distensions du rectum et induisant une difficulté à contrôler les défécations.
Ces distensions sont provoquées en particulier lors de l'évacuation des selles. Le rectum se retourne et sort à travers l'anus.
2 composantes du traitement du prolapsus rectal
▪ Réduction de l’œdème avec solution sucrée
▪ Chirurgie
4 options de traitement chirurgical du prolapsus rectal
▪ Mucosectomie et plicature musculaire
▪ Résection transanale du rectum
▪ Rectopexie postérieure / antérieure
▪ Résection sigmoïde et rectopexie
Opération du prolapsus rectal avec le plus bas taux de récidive (et désavantage)
Résection sigmoïdienne et rectopexie (risque de fuite anastomotique)
4 composantes principales du bilan pré-greffe du receveur d’une transplantation
▪ Profil immunitaire
▪ Détection de foyers septiques
▪ Détection de cancers
▪ Problèmes de volume
5 composantes du profil immunitaire du receveur lors d’un bilan pré-greffe
▪ Groupe ABO
▪ HLA
▪ Hyperimmunisé ?
▪ Polytransfusé ?
▪ 1ère greffe ?
4 composantes de l’évaluation du donneur d’organe potentiel
▪ Compatibilité ABO / HLA
▪ Qualité de l’organe (âge, traumatisme, perfusion, facteurs de risque)
▪ Infections bactériennes/virales
▪ Cancer
3 composantes du suivi du patient transplanté
▪ Problèmes de cicatrisation
▪ Risques d’infection (FSC, CRP non-fiables)
▪ Prophylaxie antibiotique, antivirale
2 mécanismes physiologiques utilisés en chirurgie bariatrique restrictive
▪ Restriction/bypass gastrique
→ ↓ ghréline (fundus)
→ ↓ neuropeptide Y
→ ↓ appetit
▪ Bypass gastrique
→ ↑ sécrétion (cellules iléales L)
→ ↑ glucagon-like-peptide 1 + ↑ polypeptide YY(3-36)
→ ↑ insuline + ↓ appetit
3 mécanismes de la chirurgie bariatrique
▪ Restriction
▪ Malabsorption
▪ Mécanisme métabolique
2 désavantages de la dérivation bilio-pancréatique
▪ Partiellement irréversible
▪ Diarrhées acides
3 désavantages du cerclage gastrique
▪ Pas assez efficace
▪ Dilatation/glissement
▪ Erosion
3 indications à la dérivation bilio-pancréatique
▪ Syndrome de Prader-Willi
▪ Superobèses (BMI > 60)
▪ Echec d’opération restrictive/mixte
2 effets principaux du bypass gastrique
▪ Perte de poids stable (50 à 60% EWL)
▪ Amélioration des comorbidités (diabète de type II)
4 composantes de la préparation à la chirurgie bariatrique
▪ Cours d’information
▪ Théorie comportementale
▪ Evaluation psychologique
▪ Cours de préparation alimentaire
5 étapes chirurgicales du bypass gastrique laparoscopique (et 3 variantes)
1. Accès et pneumopéritoine
2. Division de l’estomac et création d’une petite poche (20-30 ml)
3. Division du jéjunum proximal
4. Anastomose gastro-jéjunale
5. Anastomose du pied de l’anse
• Roux-en-Y : 75 cm de la poche gastrique
• Longue jambe : 150 cm de la poche gastrique
• Distal : 100 cm de la valve caecale
Indication et étapes du bypass gastrique en deux temps
Pour patients à très haut risque chirurgical
1. Gastroplastie verticale avec résection gastrique
2. Bypass
4 composantes du suivi des patients après bypass gastrique
▪ Composition corporelle
▪ Comorbidités
▪ Comportement alimentaire
▪ Bilan métabolique et nutritionnel
4 complications/risques à long terme après bypass gastrique
▪ Sténose anastomotique
▪ Hernie interne
▪ Déséquilibre psychologique
▪ Carences nutritionnelles
3 principales carences nutritionnelles des patients après bypass gastrique et conséquences
▪ Ca++, vitamine D
→ ostéoporose
▪ Vitamine B12
→ parésies
Examen paraclinique supplémentaire en cas de prolapsus rectal et indication
Coloscopie → tumeurs ?
Définition de la maladie de reflux œsophagien
Reflux de l’acidité gastrique dans l’œsophage excessivement fréquent et/ou prolongé.
6 mécanismes anti-reflux œsophagien (du haut vers le bas)
▪ Salivation
▪ Péristaltisme œsophagien
▪ Sphincter œsophagien inférieur
▪ Angle de His
▪ Ligament œsophagodiaphragmatique
▪ Vidange gastrique
2 conséquences directes du reflux œsophagien
▪ Desquamation accélérée
▪ Inflammation (œsophagite)
4 complications du reflux œsophagien
▪ Erosions/ulcères
▪ Sténose œsophagienne
▪ Endobrachyœsophage
▪ Adénocarcinome
Définition de l’endobrachyœsophage et risques associés
Modification de l’épithélium malpighien en une muqueuse glandulaire (goblet cells) de type intestinal due à l’inflammation chronique (15% des patients avec une maladie de reflux). Facteur de risque pour une dégénérescence en une dysplasie puis un adénocarcinome de l’œsophage (10-15% des patients avec EBO ; temps de latence : 15-20 ans).
8 facteurs de risques du reflux œsophagien
▪ Homme >> femmes
▪ Obésité
▪ Sonde nasogastrique
▪ Troubles neurologiques
▪ Hernie hiatale
▪ Médicaments (anticholinergiques, agonistes β)
▪ Aliments (café, chocolat)
▪ Sclérodermie (fibrose)
Symptômes primaires de la maladie de reflux œsophagien
▪ Brûlures rétrosternales
▪ Douleurs épigastriques
▪ Renvois acides
Symptômes secondaires de la maladie de reflux œsophagien
▪ Laryngite
▪ Toux chronique nocturne
▪ Infection des voies respiratoires
▪ Dysphagie aux solides (sténose)
Classification de la maladie de reflux œsophagien
Classification de Los Angeles basée sur l’étendue des lésions :
A. Lésions focales (< 5 mm)
B. Lésions sur des plis discrets (> 5 mm)
C. Lésions confluentes (< 75% de la circonférence)
D. Lésions confluentes (> 75% de la circonférence)
2 examens paracliniques de la maladie de reflux œsophagien et buts associés
▪ Oesogastroduodénoscopie
→ confirmation et classification
▪ Biopsie
→ détection/stadification d’une dysplasie sur un œsophage de Barett
Schéma de traitement de la maladie de reflux œsophagien
▪ Elimination des facte¬urs de risques
▪ Phase aiguë
• Inhibiteurs de la pompe à proton
▪ Phase d’entretien
• Inhibiteurs de la pompe à proton à la demande / en continu
• Cholinergiques / procinétiques
• Sucralfate / prostaglandines
• Traitement endoscopique / chirurgie
3 effets des cholinergiques et des procinétiques dans la maladie de reflux œsophagien
▪ Amélioration de la barrière anti-reflux
• Tonus du sphincter œsophagien inférieur
• Péristaltisme œsophagien
▪ Accélération de la vidange gastrique
▪ Augmentation de la salivation (cholinergiques seulement)
Effet des prostaglandines dans le traitement de la maladie de reflux œsophagien
Augmentation des défenses de l’épithélium œsophagien
Traitement chirurgical de la maladie de reflux œsophagien (+ 3 indications, 2 complications)
Fundoplicature (rétrécissement du diamètre de l’estomac à l’embouchure de l’œsophage)
▪ Indication
• Patient jeune n’ayant pas envie de suivre un traitement à vie
• Réponse aux IPP (diminution de l’inflammation)
• Absence de troubles de la motilité œsophagienne
▪ Complications
• Sténose œsophagienne
• Accumulation gazeuse
7 étiologies des troubles moteurs de l’œsophage classées par type de dysphagie (+ mécanismes physiopathologiques associés
▪ Dysphagie aux solides > liquides
• Maladie de reflux → sténose
• Tumeurs → sténose
▪ Dysphagie aux liquides > solides
• Sclérodermie → ↓ péristaltisme
▪ Dysphagies aux solides = liquides
• Achalasie primaire
→ destruction nerveuse
• Maladie de Chagas
→ destruction nerveuse
• Spasmes diffus
→ contractions panœsophagiennes
• Œsophage casse-noisettes
→ ↑ exagérée du péristaltisme
3 examens paracliniques des troubles moteurs de l’œsophage et buts associés
▪ Radiographie du thorax avec produit de contraste baryté
→ visualisation de l’œsophage
→ détection d’un élargissement
▪ Œsogastroscopie
→ Détection d’une maladie de reflux
▪ Manométrie œsophagienne
→ Objectivation d’un trouble de la motilité œsophagienne
Physiopathologie de l’achalasie primaire et 3 troubles moteurs associés
Affection d’origine neurologique d’étiologie inconnue caractérisée par une dénervation inhibitrice prédominante. Les contractions non-coordonnées de l’œsophage mènent à son élargissement.
▪ Sphincter œsophagien inférieur hypertone
▪ Absence de péristaltisme
▪ Contraction panoesophagienne simultanée
2 troubles œsophagiens moteur de la sclérodermie
▪ Sphincter œsophagien inférieur hypotone
▪ Péristaltisme diminué et mal transmis
3 types de sécrétions gastriques et cellules associées
▪ Cellules principales → Pepsine
▪ Cellules pariétales → HCl (160 mM)
▪ Cellules épithéliales → HCO3-
3 mécanismes de régulation de la sécrétion d’HCl par les cellules pariétales de l’estomac
▪ Somatostatine (← cellules D de l’antre ← acidité)
• Feedback négatif sur les cellules pariétales
▪ Gastrine (← cellules G de l’antre)
• Effet stimulateur direct
• Cellules entérochromaffines → ↑ histamine → effet paracrine
▪ Stimulus parasympathique
• Stimulation des cellules G et des cellules pariétales
• ↓ cellules D → ↓ somatostatine
Définition de l’ulcère peptique
Perte de substance qui s’étend au travers de la muqueuse gastro-duodénale et de la muscularis mucosae et qui persiste en raison de l’augmentation de la sécrétion acido-peptique gastrique et/ou de la diminution de la sécrétion de mucus.
3 couches histologiques de l’ulcère peptique
De la surface aux couches profondes
▪ Infiltrat par des neutrophiles
▪ Tissu de granulation
▪ Fibrose
4 étiologies de l’ulcère gastrique / duodénal classés par ordre d’incidence (+ mécanismes principaux)
▪ H. pylori → ↑ acidité, activité mucolytique
▪ AINS → ↓ sécrétion de mucus et de HCO3-
▪ Cancer
▪ Maladie de Crohn
Bactériologie de H. pylori, mode de transmission et caractéristique principale permettant sa colonisation des muqueuses gastriques
Bacille Gram- spiralé
▪ Transmission orale-orale
▪ Haute activité uréasique (CO(NH2)2 + H2O → 2 NH3 + CO2)
3 facteurs de risque de l’infection par Helicobacter pylori
▪ Infection dans la famille
▪ Promiscuité
▪ Hygiène inadéquate
4 évolutions possibles de l’infection gastrique par H. pylori, niches, mécanismes et risques associés
▪ Asymptomatique (tout l’estomac)
▪ Non-atrophique (antre)
• Métaplasies gastriques colonisées dans le duodénum
• Raréfaction des cellules D de l’antre → ↑ acidité
• Risque : ulcère duodénal
▪ Atrophique (corps et fundus)
• Phénotype proinflammatoire → ↓ acidité
• Métaplasies intestinales dans l’antre
• Risque : adénocarcinome, ulcère gastrique
▪ Mucosa-associated lymphoid tissue
• Risque : lymphome B
3 symptômes de la maladie peptique (et mécanismes associés)
▪ Brûlures épigastriques soulagées par la prise alimentaire
▪ Hématémèse, méléna ← perforation
▪ Satiété précoce, vomissements, perte de poids ← sténose
5 examens paracliniques en cas de suspicion de maladie peptique et buts associés
▪ Sérologie → IgG, IgA anti-H. pylori
▪ ELISA → Ag de H. pylori dans les selles
▪ Test respiratoire au 13C-urée
→ détection de l’activité uréasique
▪ Gastroduodénoscopie
▪ Biopsie → test uréase
Traitement de l’infection par H. pylori
▪ 2 antibiotiques parmi
• Clarithromycine
• Amoxicilline
• Métronidazole
▪ Inhibiteur de pompe à proton
→ ↑ efficacité des antibiotiques
Définition de l’ictère
Elévation de la bilirubine sanguine de plus de 2 mg/dl (normalement < 1 mg/dl) qui donne une couleur jaune aux téguments.
4 classes étiologiques de l’ictère
▪ Hémolytique
▪ Hépatocellulaire
▪ Choléstatique intrahépatique
▪ Choléstatique extra-hépatique (dilatation du cholédoque)
4 types/étiologies d’ictères hépatocellulaires
▪ Hépatites
▪ Cirrhose
▪ Héréditaire → syndrome de Gilbert (mutation d’UGT1)
▪ Néonatal → retard de maturation / expression d’UGT
7 étiologies de l’ictère choléstatique intrahépatique
▪ Médicaments
▪ Cirrhose hépatique
▪ Lésions focales
▪ Cirrhose biliaire
▪ Hépatite
▪ Sepsis
▪ Insuffisance cardiaque droite → congestion
5 étiologies de l’ictère choléstatique extrahépatique
▪ Lithiase biliaire
▪ Tumeurs
▪ Compression
▪ Cholangite primaire sclérosante
▪ Atrésie des voies biliaires
7 paramètres sanguins de la fonction et de l’intégrité hépatique (+ indication)
▪ ASAT (Asp-AT) → intégrité hépatocellulaire
▪ ALAT (Ala-AT) → intégrité hépatocellulaire
▪ PA (Phosphatase alcaline) → choléstase
▪ γ-GT (γ-Glutamyl transpeptidase) → choléstase
▪ Albumine → fonction de synthèse
▪ TP → fonction de synthèse
▪ Bilirubine → fonction d’élimination
Marqueur discriminatif entre une hépatite aiguë vs. chronique
ASAT / ALAT
• < 1 : lésion aiguë
• > 2 : hépatite alcoolique/cirrhose
Marqueurs discriminatifs entre un ictère hémolytique vs. hépatique / choléstatique
▪ Bilirubine non-conjuguée
→ ↑ ictère hémolytique
▪ Bilirubine conjuguée
→ ↑ ictère hépatique / choléstatique
Signe clinique d’hépatite sur un ictère
Hépatomégalie
3 examens paracliniques de l’hépatite (+ buts associés)
▪ ASAT/ALAT → détection, détermination aigu vs. chronique
▪ Sérologie → HAV, HBV, HCV
▪ Biopsie hépatique → stadification, détection d’autres hépatopathies
Hépatite A : virus, transmission, marqueurs et traitement
HAV (picornaviridae) :
▪ Transmission
• Féco-orale
• Parentérale (rare)
▪ Marqueur : anti HAV IgM
▪ Traitement préventif :
• Hygiène
• Vaccin (inactivation)
• Immunoglobulines
Hépatite B : virus, 3 modes de transmission et 6 traitements
HBV (hepadnaviridae) :
▪ Transmission
• Parentérale
• Sexuelle
• Mère-enfant
▪ Traitements préventifs primaires
• Dépistage pendant la grossesse
• Vaccin (HBsAg)
• Immunoglobulines
▪ Traitement préventif secondaire
• Dépistage
▪ Traitement pharmacologique
• PEG-IFNα → induction d’une réponse soutenue
• Analogues nucléosidiques (résistance)
Phase chronique de l’hépatite B :
• Conditions de survenue
• Marqueurs
• Evolutions
▪ Absence d’anticorps anti-HBs → pas de clearing
▪ Marqueurs
• ALAT intermédiaire et fluctuant
• HBV DNA
• HBs Ag
▪ Evolution
• Cirrhose → carcinome hépatocellulaire
• CHC par intégration génomique (rare)
7 marqueurs sérologiques de l’infection HBV et informations associées
▪ HBV DNA → infection aiguë / chronique
▪ HBsAg → infection aiguë / chronique
▪ HBeAg → réplication active
▪ Anti-HBc → infection actuelle / passée
▪ Anti-HBs → infection résolue
▪ Anti-HBe → infection inactive / mutant HBe
Hépatite C : virus, 4 modes de transmission et 4 traitements
HCV (flaviviridae)
▪ Transmission
• Parentérale
• Transfusion
• Mère-enfant (rare)
• Sexuelle (rare)
▪ Traitement
• PEG-IFNα
• Ribavirine (tératogène)
• Telaprevir
• Boceprevir
Phase chronique de l’infection à HBV :
• Prévalence
• Marqueurs
• Evolution
▪ Prévalence : 50-80% des infections
▪ Marqueurs
• ALAT intermédiaire et fluctuant
• Anti-HCV
▪ Evolution
• Cirrhose → carcinome hépatocellulaire
7 facteurs de progression cirrhotique de l’hépatite B chronique
▪ Age
▪ H > F
▪ Alcool
▪ Tabac
▪ Immunosuppression
▪ Non-alcoholic fibrotic liver disease
▪ Coinfections
Condition de survenue de l’hépatite D et évolutions possibles
▪ Condition : infection HBV préalable
▪ Evolutions
• Infection fulminante
• Infection chronique → cirrhose → CHC (rapide)
Hépatite E : virus, transmission, évolution et marqueurs
HEV (hepevirus) :
▪ Transmission : féco-orale
▪ Evolution
• Hépatite aiguë
• Hépatite chronique (immunosupprimés)
▪ Marqueurs
• HEV RNA
• Anti-HEV
Physiopathologie et progression de la cirrhose
Processus dynamique diffus résultant de lésions chroniques aux hépatocytes
1. Fibrose
2. Nodules de régénération → cirrhose
2 conséquences et mécanisme physiopathologique associé de l’hypertension portale
Cirrhose hépatique :
→ hypertension portale
→ vasodilatation portale
→ ↑ RAAS / ADH
→ rétention hydrosodée
‘+ ↓ perfusion rénale
Conséquences :
▪ Ascite
▪ Syndrome hépatorénal
Définition de l’encéphalopathie hépatique
Dysfonction neuropsychiatrique réversible en rapport avec une insuffisance hépatique (cirrhose décompensée, insuffisance hépatique aiguë) et l’accumulation de produits azotés dans la circulation.
4 étiologies / facteurs précipitant de l’encéphalopathie hépatique
▪ Hypovolémie
▪ Hémorragie digestive (digestion de l’hémoglobine)
▪ Hépatite virale
▪ Carcinome hépatocellulaire
5 symptômes de la cirrhose hépatique
▪ Anorexie
▪ Fatigue
▪ Douleurs hypochondre droit
▪ Fièvre
▪ Ictère
5 conséquences physiopathologiques de la cirrhose hépatique et exemple de symptôme associé
▪ ↓ métabolisme de l’œstrogène
→ angiomes stellaires
▪ Hypertension portale
→ ascites
▪ ↓ fonction de synthèse
→ hypoalbuminémie → oedèmes
▪ ↓ fonction excrétoire
→ ictère
▪ ↓ fonction métabolique
→ encéphalopathie
4 symptômes / signes cliniques de la cirrhose hépatique liés à la diminution du métabolisme de l’œstrogène
▪ Angiomes stellaires
▪ Erythème palmaire
▪ Hypogonadisme
▪ Gynécomastie
6 symptômes / signes cliniques de la cirrhose hépatique liés à l’hypertension portale
▪ Ascites
▪ Hernies ombilicale / fémorale / inguinale
▪ Splénomégalie
→ leucopénie / thrombocytopénie
▪ Caput medusae
▪ Varices œsophagiennes → hématémèse, méléna
▪ Varices hémorroïdes
5 symptômes liés à la dysfonction métabolique / excrétoire hépatique dans la cirrhose
▪ Dysfonction excrétoire
• Ictère
• Prurit (dû à l’inflammation)
▪ Dysfonction métabolique/excrétoire
→ encéphalopathie
• Astérixis (Flapping tremor)
• Confusion
• Léthargie, désorientation
2 conséquences physiopathologiques de la diminution de la fonction de synthèse hépatique dans la cirrhose
▪ Hypoalbuminémie → œdèmes
▪ Troubles de la coagulation
Stadification de la cirrhose et critères associés
Stadification de Child-Pugh
▪ Ascite : 1-3
▪ Encéphalopathie : 1-3
▪ Bilirubinémie : 1-3
▪ Albuminémie : 1-3
▪ Temps de prothrombine : 1-3
Total :
▪ 5-6 → Child-Pugh A
▪ 7-9 → Child-Pugh B
▪ 10-15 → Child-Pugh C
Utilisation du score de MELD (+ critères cliniques)
Evaluation de la priorité des patients en attente de transplantation hépatique
▪ Créatinine
▪ Bilirubine
▪ INR
▪ Carcinome hépatocellulaire
10 paramètres de laboratoire pour déterminer l’étiologie d’une hépatopathie
▪ ASAT / ALAT → hépatite
▪ PA, γ-GT → choléstase
▪ Bilirubine → hémolyse, choléstase
▪ Apoceruloplasmin / ceruloplasmine ↑
▪ Cuivre total ↓
▪ Cuivre urinaire ↑
→ maladie de Wilson
▪ Ferritine, saturation de la transferrine ↑
→ hémochromatose
▪ α1-antitrypsine ↓ (électrophorèse)
→ déficit en α1-anti-trypsine
▪ Sérologies (ANA, SMA, LKM1, M2, p-ANCA)
▪ Test génétiques
6 composantes du traitement de la cirrhose
▪ Prévention secondaire
▪ Apport vitaminique
▪ Traitements des varices œsophagiennes
▪ Traitement de l’ascite
▪ Traitement de l’encéphalopathie hépatique
▪ Transplantation hépatique
2 traitements des varices œsophagiennes
▪ Sonde de Sengstaken-Blakemore (mesure transitoire)
▪ Ligature de varices œsophagiennes
7 traitements de l’ascite sur une cirrhose (+ indications associées)
▪ Régime hyposodé
▪ Diurétiques
▪ Paracentèse + albumine
▪ Restriction hydrique
Ascite réfractaire
▪ Paracentèse itérative
▪ Transjugular intrahepatic portosystemic stent shunt (TIPS)
▪ Shunt péritonéo-veineux
4 traitements de l’encéphalopathie hépatique (et mécanismes associés)
▪ ↓ facteurs précipitants
▪ ↓ apport protéique
→ ↓ produits azotés
▪ Lactulose → ↓ pH
→ ↓ absorption de produits azotés (← méléna)
▪ Antibiotiques
→ ↓ flore commensale
4 traitements du carcinome hépatocellulaire
▪ Résection chirurgicale
▪ Surveillance et transplantation
▪ Trans-arterial chemo-embolization (TACE)
▪ Sorafenib (inhibiteur Raf)
9 hépatopathies non-virales
▪ Hépatopathie alcoolique
▪ Stéatohépatite non-alcoolique (NASH/NAFLD)
▪ Maladie de Wilson
▪ Déficit en α1-antitrypsine
▪ Hémochromatose
▪ Hépatites autoimmunes
▪ Cirrhose biliaire primitive
▪ Cholangite primaire sclérosante
▪ Syndrome de Budd-Chiari
Définition de la stéatohépatite
Diagnostic d’exclusion
▪ Stéatose
▪ Pas de consommation d’alcool
Physiopathologie de la maladie de Wilson, marqueur et 4 manifestations
Affection autosomale récessive du gène ATP7B impliqué dans l’excrétion biliaire du cuivre via le golgi des hépatocytes.
▪ Marqueur : inhibition de la maturation de l’apoceruloplasmine en cerulopasmine
▪ Manifestations
• Hépatite
• Anémie hémolytique
• Symptômes neuropsychiatriques
• Anneaux de Kayser-Fleischer (dépôts de cuivre bruns sur l’extérieur de la pupille)
4 Traitements spécifiques de la maladie de Wilson
▪ Régime pauvre en cuivre
▪ Chélateurs
• Penicillamine (+ pyridoxine pour contrer la déplétion de la vit B6)
• Trientine
▪ Zinc → stimulation de la production de metalothionein au niveau de l’intestin pour chélater le cuivre et prévenir son accumulation dans le foie
Physiopathologie de l’hépatopathie sur déficit en α1-antitrypsine et 2 examens paracliniques associés
Mutation de l’α1-antitrypsine qui induit son accumulation dans le foie et peut induire une hépatite chronique.
Examens paracliniques :
▪ Biopsie → globules PAS-positifs résistants à la diastase
▪ Tests génétiques
3 composantes du traitement du déficit en α1-antitrypsine
▪ Arrêt du tabac
▪ Substitution enzymatique
▪ Surveillance de CHC
Physiopathologie de l’hémochromatose (+ 6 autres manifestations)
Affection autosomale récessive du gène HFE à pénétrance variable
→ ↑ résorption intestinale du fer
→ accumulation hépatique toxique
Autres manifestations :
▪ Diabète
▪ Hypogonadisme
▪ Hypothyréose
▪ Cardiomyopathie
▪ Arthropathies
▪ Hyperpigmentation de la peau
Traitement de l’hémochromatose
1. Saignées fréquentes
→ ↓ stocks Fe hépatiques
2. Saignées d’entretien
→ ferritine 50-100 μg/ml
Physiopathologie de la cirrhose biliaire primitive et 2 manifestations et 3 examens paracliniques associés
Maladie autoimmune avec destruction progressive des petites voies biliaires
Manifestations :
▪ Syndrome de Sjögren
▪ Phénomène de Raynaud
Examens paracliniques :
▪ PA, γ-GT
▪ Sérologie
▪ Biopsie hépatique
4 traitements de la cirrhose biliaire primitive (+ indications associées)
▪ Acide ursodéoxycholique
→ fluidifiant, anti-inflammatoire
▪ Choléstyramine
→ séquestration des acides biliaires
▪ Naltrexone
→ ↓ prurit
▪ Prévention de l’ostéoporose
← ↓ absorption Ca++, vit D
Physiopathologie de la cholangite primaire sclérosant et maladies associées
Inflammation fibrosante, sténose ou destruction progressive des canaux biliaires intra- et/ou extra-hépatiques menant à une hépatite chronique et une cirrhose.
80-90% d’association aux maladies intestinales inflammatoires (RCUH > Maladie de Crohn)
4 examens paracliniques de détection et de caractérisation de la cholangite primaire sclérosante
▪ PA + γ-GT
▪ p-ANCA
▪ Cholangio-IRM
▪ Coloscopie → RCUH, maladie de Crohn
4 complications de la cholangite primaire sclérosante
▪ Cholangite bactérienne
▪ Ostéoporose
▪ Cholangiocarcinome (petites tumeurs aggressives)
▪ Cancer colorectal (RCUH)
5 traitements de la cholangite primaire sclérosante (+ indications associées)
▪ Acide ursodéoxycholique
→ fluidifiant, anti-inflammatoire
▪ Dilatation endoscopique
→ sténose
▪ Choléstyramine
→ séquestration des acides biliaires
▪ Naltrexone
→ ↓ prurit
▪ Prévention de l’ostéoporose
← ↓ absorption Ca++, vit D
Définition du syndrome de Budd-Chiari
Thrombose des veines hépatiques ou de la veine cave inférieure en aval.
Prévalence de la lithiase vésiculaire
~10% de la population générale
4 types de calculs vésicaux (+ prévalences associées)
▪ Cholestérol
▪ CaCO3
▪ Bilirubine
▪ Mixtes
9 facteurs favorisant des calculs vésicaux de cholestérol
▪ Age
▪ Femme > homme
▪ Grossesses multiples
▪ Obésité / régimes hypercaloriques
▪ Résection iléale
▪ Maladie de Crohn
▪ Hypertryglycéridémie
▪ Hypolipémiants
▪ Contraceptifs
8 complications des calculs vésicaux (et mécanismes associés)
▪ Cholécystite aiguë
← infection sur obstruction du canal cystique
▪ Cholédocholithiase
← migration dans le cholédoque
▪ Angiocholite
← surinfection de la cholédocholithiase
▪ Pancréatite aiguë biliaire
← migration dans l’ampoule de Vater
▪ Fistule biliodigestive
← nécrose, érosion
▪ Iléus mécanique
← fistule et migration à la valve fécale
▪ Péritonite biliaire
← rupture de la vésicule
▪ Cancer de la vésicule
4 caractéristiques de la douleur de la cholécystite et autre symptôme
▪ Douleur
• Début brutal
• Haute intensité avec renforcements paroxystiques
• Hypochondre droit/région épigastrique
• Irradiation vers la pointe de l’omoplate
▪ Nausées, vomissements
5 symptômes/signes de l’obstruction du cholédoque
▪ Coliques
▪ Ictère
▪ Selles décolorées
▪ Urine foncée
▪ Prurit
2 signes cliniques de la cholécystite
▪ Signe de Murphy → inhibition respiratoire à l’inspiration
▪ Fièvre (~38.5 °C)
6 examens paracliniques de la cholécystite, résultats et indications potentiellement associés
▪ Examens sanguins
• ↑ γ-GT, PA → obstruction du cholédoque
• Bilirubine → obstruction du cholédoque
• FSC, CRP et hémoculture → infection
▪ Radiographie → gros calculs
▪ Ultrasonographie
• Visualisation des calculs
• ↑ de la paroi vésiculaire → inflammation
• Dilatation des voies biliaires → obstruction du cholédoque
▪ ¬ Pancréatocholangiographie rétrograde endoscopique
• Visualisation de calculs (produit de contraste)
3 avantages/désavantages de la pancréatocholangiographie rétrograde endoscopique (ERCP)
▪ Opacification directe → meilleure visualisation des calculs et d’une dilatation du cholédoque
▪ Opération thérapeutique
• Sphinctérotomie
• Extracion des calculs
▪ Haut taux de complication
→ pancréatite aiguë
4 types de traitement de la cholécystite / cholédocolithiase (+ indications associées)
▪ Antibiothérapie → cholécystite / péritonite biliaire
▪ Patients à haut risque chirurgical
• Acide ursodéoxycholique
• Lithotritie extracorporelle
▪ Chirurgie
4 interventions chirurgicales de la cholécystite / cholédocolithiase (+ indications associées)
▪ ERCP
▪ Cholécystectomie
→ cholécystite
▪ Extraction des calculs
→ cholédocolithiase
▪ Drain de Kehr
→ cholédocolithiase
3 types de tumeurs solides bénignes du foie (+ risques associés)
▪ Hyperplasie nodulaire focale
▪ Adénome → hémorragie, carcinome hépatocellulaire
▪ Hémangiomes → hémorragie
Définition de l’hyperplasie nodulaire focale
Tumeur solide bénigne composée d’hépatocytes agencés en nodules fibreux groupés autour d’un pédicule fibrovasculaire central. L’HNF contient tous les types de tissus hépatiques.
Définition de l’adénome hépatique et facteurs de risques associés
Nodule bénin composé d’hépatocytes d’architecture presque normale sans canaux biliaires.
Facteurs de risque :
▪ Femme > homme
▪ Contraception orale
5 facteurs de risque positifs/négatifs de dégénérescence de l’adénome hépatique en carcinome hépatocellulaire
▪ Facteurs de risque positifs :
• Homme > femme
• Obésité
• Taille >8 cm
• Foie de surcharge
▪ Facteur de risque négatif
• Adénome graisseux
Définition de l’hémangiome
Tumeur bénigne constituée de vaisseaux sinusoïdes dilatés
2 types de tumeurs kystiques hépatiques, et complications associées
▪ Kyste simple (épithélium contenant du liquide séreux)
• Rupture
• Hémorragie intrakystique
• Infection
• Compression des voies biliaires
▪ Cystadénome mucineux (kyste mucosécrétant avec septa)
• Idem que kyste simple
• Dégénérescence en cystadénocarcinome
2 options de traitement des kystes hépatique (+ indication)
En cas de risque élevé de complication :
▪ Alcoolisation percutanée
▪ Chirurgie
2 types de pancréatite et évolutions respectives
▪ Pancréatite aiguë modérée
→ pancréatite œdémateuse réversible
▪ Pancréatite chronique ou sévère
→ nécrose tissulaire
→ insuffisance pancréatique
Mécanismes physiopathologique de l’inflammation dans la pancréatite aiguë et 3 mécanismes étiologiques
▪ Obstruction du cholédoque ou du canal de Wirsung
→ œdème → ischémie
→ nécrose cellulaire
▪ Dégât des cellules acinaires
▪ Défaut de traffic intracellulaire
→ activation des enzymes pancréatiques
→ autodigestion du tissu pancréatique
→ inflammation
6 types d’étiologies de la pancréatite aiguë (+ examples)
▪ 5% idiopathique
▪ Calcul biliaire obstruant l’ampoule de Vater
▪ Traumatique/ischémique (accident, chirurgie)
▪ Toxiques (alcool, médicaments)
▪ Vasculaire (embolie, choc, vasculite)
▪ Infection virale (oreillons, coxsackievirus)
6 étiologies de la pancréatite chronique
▪ Idiopathique 10-25%
▪ Alcool
▪ Autoimmune
▪ Infection virale (oreillons, coxsackievirus)
▪ Pancreas divisum
▪ Génétique
3 étiologies génétiques de la pancréatite chronique
▪ Mucoviscidose
▪ SPINK1 (inhibiteur de la trypsine)
▪ PRSS1 (trypsinogène cationic)
Définition et critères du syndrome de réponse inflammatoire systémique
Syndrome clinique causé par une réponse inflammatoire systémique à certaines agressions cliniques graves comme un état infectieux, un état de choc ou un traumatisme.
≥ 2 critères parmi :
▪ Température > 38 °C ou < 36 °C
▪ Fréquence cardiaque > 90 bpm
▪ Fréquence respiratoire > 20 min-1 ou PaCO2 < 32 mmHg
▪ Leucocytose > 12.000 c/mm3 ou < 4.000 c/mm3 ou > 10 % de neutrophiles immatures
4 complications du syndrome de réponse inflammatoire systémique
▪ Atteinte pulmonaire aiguë
▪ Atteinte rénale aiguë
▪ Choc
▪ Syndrome de défaillance multiviscérale
7 complications locales de la pancréatite aiguë
▪ Nécrose du tissu adipeux péripancréatique
▪ Hémorragie
▪ Abcès
▪ Pseudokyste → compression d’organes voisins
▪ Ascite
▪ Epanchement pleural
▪ Iléus paralytique
6 complications systémique de la pancréatite aiguë/chronique
▪ Syndrome de réponse inflammatoire systémique (aiguë)
▪ Infection
▪ Encéphalopathie
▪ Hyperglycémie ← ↓ fonction endocrine
▪ Malabsorption ← ↓ fonction exocrine
• Ostéoporose ← ↓ Ca++, vit D (chronique)
5 complications locales de la pancréatite chronique (vs. aiguë)
▪ Thrombose de la veine splénique
▪ Thrombose de la veine portale
→ hypertension portale
▪ Obstruction du canal de Wirsung
▪ Sténose duodénale
▪ Sténose du côlon
5 symptômes/signes de la pancréatite
▪ Douleur au haut abdomen irradiant en ceinture
▪ Nausée, vomissement ← iléus
▪ Fièvre ← SIRS
▪ Ictère ← obstruction du cholédoque
▪ Signes d’insuffisance multiple d’organes
2 marqueurs sanguins de l’intégrité pancréatocellulaire
▪ Amylase
• ↑ > 3x ← pancréatite
• Pas corrélé avec la sévérité
▪ Lipase (plus spécifique et sensible)
2 examens paracliniques de la fonction pancréatique et résultats attendus en cas d’insuffisance pancréatique
Analyse des selles :
▪ Elastase-1 ↓
▪ Stéatorrhée ↑
3 signes de la pancréatite au CT scan et indications associées
▪ Pancréas élargi
→ pancréatite
▪ Liquide péripancréatique
→ œdème
▪ Défaut de vascularisation
→ nécrose
4 types d’examens paracliniques en cas de suspicion de pancréatite et indications associées
▪ Examens sanguins
• FSC, CRP → inflammation
• Amylase, lipase → intégrité pancréatique
• ASAT/ALAT → intégrité hépatique
• Bilirubine, PA, γ-GT → choléstase
▪ Analyse des selles
• Elastase-1
• Stéatorrhée
▪ CT scan/IRM
▪ Ultrasonographie → calculs vésicaux
5 composantes du traitement de la pancréatite chronique (et indications associées)
▪ Prévention secondaire
→ arrêt de l’alcool
▪ Antalgiques → douleurs
▪ Enzymes pancréatiques de substitution
← malabsorption
▪ Ca++, vitamines ADEK
← malabsorption
▪ Chirurgie → complications
Schéma de traitement de la pancréatite aiguë
▪ Pancréatite aiguë modérée
• Antalgiques
• Monitoring du patient
▪ Pancréatite sévère ou persistante
• Antibiotiques → infection sur nécrose
• ERCP → cholangite persistante
• Chirurgie
Intervention chirurgicale en cas de pancréatite aiguë sévère (+ 3 indications)
Drainage, débridement simple des parties nécrosées et lavage
Indications :
▪ Pancréatite sévère
▪ Surinfection non-contrôlée
▪ Complications locales
2 caractéristiques épidémiologiques de l’intestin irritable
▪ Haute prévalence : 5-25%
▪ Femmes > hommes (4 :1)
Physiopathologie de l’intestin irritable
▪ Hypersensibilité viscérale digestive
▪ Interaction nerveuse accrue dans l’axe cerveau-intestin via
• le système nerveux autonome
• le système limbique
• l’axe HPA
4 phénomènes corrélés à l’intestin irritable
▪ Infection/inflammation de bas grade
▪ Anomalies de la motricité digestive
▪ Perturbation de la flore colique
▪ Troubles psychologiques
Critères cliniques de l’intestin irritable
▪ Douleur/gêne abdominale récurrente (> 3 j/mois pdt les 3 derniers mois)
▪ ≥ 2 caractéristiques parmi :
• Amélioration par la défécation
• Modification de la fréquence des selles
• Constipation / diarrhée
2 symptômes majeurs de l’intestin irritable
▪ Douleurs abdominales
▪ Troubles du transit abdominal
5 examens paracliniques de l’intestin irritable (+ indications)
Indication principale : exclusion d’une cause organique
▪ FSC, VS, CRP ← infection ?
▪ bilan thyroïdien
← troubles du transit
▪ Examen parasitologique des selles
← diarrhée chronique
▪ Anticorps anti-transglutaminase
← diarrhée chronique
▪ Colonoscopie ← > 45 ans
3 étapes de la démarche diagnostique en cas de suspicion d’un intestin irritable
▪ Eliminer une étiologie organique
▪ Rassurer le patient
▪ Déterminer les symptômes dominants
Schéma de traitement de l’intestin irritable
▪ Douleurs prédominantes
• Modifier la diète (↓ fibre → ↓ volume des selles)
• Spasmolytiques
• Agent antinociceptif viscéral, opiacés
• Antidépresseur tricyclique (antalgique à faible dose)
• Inhibiteur du recaptage de la sérotonine
▪ Diarrhée prédominante
• Modifier la diète (↓ fibre)
• Lopéramide / alosetron
• Cholestyramine
▪ Constipation prédominante
• Modifier la diète (↑ fibre)
• Laxatif non-irritant
• Tegaserod (agoniste 5-HT4)
Classification de diarrhée et définitions cliniques
▪ Aiguë → émission ≥ 3 selles formées ou liquides par j. depuis < 14 j.
▪ Prolongée → émission ≥ 3 selles formées ou liquide par j. depuis 14 j. à 1 mois
▪ Chronique → émission de selles trop abondantes (>300 g/j), trop fréquentes (>3 x/j) et/ou trop liquides depuis ≥ 1 mois
Définition et critères du syndrome dysentérique
Infection intestinale par des germes entéro-invasifs
▪ Douleurs abdominales violentes
▪ Syndrome rectal (épreintes, ténesmes, faux besoins)
▪ Diarrhée glairo-sanglantes, mucopurulente
▪ Fièvre / altération de l'état général
7 types de diarrhées, apparence des selles et influence du jeûne
▪ Persistance à jeun :
• Sécrétoire → liquides, volumineuses
• Voluminogénique → liquides
▪ Diminution à jeun :
• Malabsorptive → molles, grasses
• Invasive → glairo-sanglantes, purulentes
• Exsudative → sanglantes, purulentes
• Osmotique → liquides
• Motrice → nombreuses, impérieuses, aliments non-digérés
2 principaux types de diarrhée purement aiguës et étiologies associées
▪ Sécrétoire → infection
▪ Invasive
• Infection
• Colite pseudomembraneuse
• Colite hémorragique
4 étiologies de la diarrhée chronique motrice
▪ Intestin irritable
▪ Tumeurs neuroendocrines
▪ Hyperthyroïdie
▪ Atteintes neurologiques (diabète)
3 étiologies de la diarrhée chronique malabsorptive
▪ Pullulation microbienne du grêle
▪ Maladie cœliaque
▪ Résection du grêle
4 complications de la diarrhée aiguë sécrétoire vs. invasive
▪ Sécrétoire
• Déshydratation
▪ Invasive
• Septicémie
• Hémorragie
• Perforation colique
5 agents pathogènes responsables de diarrhées invasives
▪ Shigella spp
▪ Salmonella Typhi
▪ Campylobacter spp
▪ ECEI
▪ Yersinia enterocolitica
5 points importants de l’anamnèse en rapport avec une diarrhée
▪ Antécédents personnels (diabète, immunosuppression)
▪ Médicaments (antibiotiques, antimitotiques)
▪ Voyage récent
▪ Diarrhée dans l’entourage
▪ Aliments absorbés récemment
2 diagnostics différentiels de la diarrhée infectieuse
▪ Colite ischémique
▪ Maladies inflammatoires cryptogéniques de l’intestin
2 causes de la diarrhée osmotique
▪ Intolérance au lactose
▪ Abus de laxatifs
2 examens paracliniques pour différencier une diarrhée sécrétoire vs. osmotique
Examen des selles :
▪ Recherche de laxatifs
▪ Ionogramme fécal → calcul du trou anionique = 290 – 2 x ([Na+] + [K+])
• > 125 mOsm/l → osmotique
• < 50 mOsm/l → sécrétoire
5 examens paracliniques de la diarrhée (+ buts respectifs)
▪ Examens sanguins
→ syndrome inflammatoire, carences, sérologies
▪ Analyse des selles
→ malabsorption, trou osmotique, culture
▪ Rectosigmoïdoscopie
→ colite pseudo-membraneuse
▪ Oesogastroduodénoscopie
→ biopsie → parasites duodénaux
▪ Transit suivi du grêle
→ visualisation de l’intestin grêle
4 indications à la rectosigmoïdoscopie
▪ Syndrome dysentérique
▪ Suspicion de colite pseudomembraneuse
▪ Diarrhée prolongée
▪ Diarrhée hémorragique
4 caractéristiques de la Maladie de Crohn vs. la rectocolite ulcéreuse ulcérante hémorragique
Crohn (vs. RCUH)
▪ Lésions discontinues sur tout le tract digestif (vs. lésions continues du rectum et du côlon)
▪ Lésions transmurales, fistules (vs. érosions, pseudo-polypes)
▪ Sténose fréquente (vs. rare)
▪ Tabac = facteur de risque (vs. facteur protecteur)
3 complications de la maladie de Crohn vs. 2 complications de la rectocolite ulcéreuse ulcérante hémorragique
Crohn :
▪ Fistules
▪ Abcès mésentériques et rétropéritonéaux
▪ Cancer
RCUH :
▪ Mégacôlon toxique (iléus paralytique)
▪ Cancer (sans étape de polype)
3 types facteurs déclencheurs / facteurs de risque des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (+ 6 exemples)
▪ ¬Facteurs génétiques (Crohn > RCUH)
• Juifs ashkénazes
• Association avec le syndrome de Turner
▪ Facteurs immunitaires
▪ Facteurs environnementaux
• Tabac → ↑ Crohn, ↓ RCUH
• AINS
• Appendicectomie → ↓ RCUH
• Infections
Physiopathologie des lésions de la muqueuse dans les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin
▪ Th1 + M¬p →TNFα
→ recrutement des Np
▪ Th17 → IL23
→ recrutement des Np
▪ Np → protéases, O∙
→ lésions de la muqueuse
6 types d’atteintes des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (+ exemples respectifs)
▪ Inflammatoire → arthrites
▪ Cutanée → érythèmes noueux
▪ Hépatobiliaire → cholangite sclérosante
▪ Rénale → lithiase (oxalate)
▪ Carences → anémie
4 atteintes hépatobiliaires des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin
▪ Lithiases vésiculaires
▪ Cholangite sclérosante
▪ Cholangiocarcinome
▪ Abcès hépatiques
3 manifestations cutanées des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin
▪ Arthrites
▪ Episclérites
▪ Uvéites
3 examens paracliniques des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (+ indications respectives)
▪ FSC, CRP
→ objectivation de l’inflammation
▪ Coloscopie
→ diagnostic Crohn/RCUH
→ détection de cancer du côlon
▪ Gastroduodénoscopie
→ diagnostic Crohn/RCUH
4 traitements pharmacologiques des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin
Par ordre d’efficacité croissant :
▪ Aminosalicylates (mesalazine, sulfasalazine, osalazine)
▪ Corticoïdes
• Topiques (budésonide)
• Systémiques (prédnisone, prédnisolone)
▪ Immunosuppresseurs
▪ Anti-TNFα
Schéma de traitement pharmacologique des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin
1. Phase d’induction
→ agressivité proportionnelle à la sévérité
2. Phase d’entretien
→ subst. à moindres effets secondaires
→ éviter une rechute
→ ↓ risques de complication
4 indications opératoires des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (+ opérations associées)
▪ Fistules anales
→ drainage → excision + lambeau
▪ Sténose (Crohn)
→ stricturoplastie
▪ Lésions importantes / fistules
→ résection iléo-jéjunale¬
▪ RCUH sévère, ↓ risque de cancer
→ colectomie + poche iléo-anale
3 étapes de la colectomie sur maladies inflammatoires chroniques de l’intestin
1. Colectomie totale + iléostomie terminale
2. Proctectomie + poche iléo-anale + iléostomie de protection à double canon
3. Fermeture d’iléostomie
5 complications de la poche iléo-anale
▪ Incontinence
▪ Obstruction
▪ Sténose
▪ Inflammation
▪ Abcès
Classification principale des hémorragies digestives (+ critère de distinction)
Hémorragies hautes et basses
→ limite : angle de Treitz
3 conséquences principales des hémorragies digestives en fonction de l’intensité
▪ Chronique → anémie ferriprive
▪ Subaiguë → anémie normocytaire
▪ Aiguë → choc
3 symptômes principaux des hémorragies digestives en fonction de la hauteur
▪ Hémorragies hautes
• Méléna
• Hématémèse
▪ Hémorragies basses
• Rectorragie
6 sources/étiologies des hémorragies digestives hautes par ordre de prévalence
▪ Ulcères gastroduodénaux (50% ; H. pylori, AINS)
▪ Erosions 30%
▪ Varices œsogastriques (10% ; HT portale)
▪ Syndrome de Mallory-Weiss (7%)
▪ Œsophagite (6%)
▪ Néoplasie (3%)
6 sources/étiologies des hémorragies digestives basses par ordre de prévalence
▪ Diverticule (45% ; érosion artérielle)
▪ Angiodysplasies (20% ; lésion dégénérative)
▪ Néoplasie (20%)
▪ Colite ischémique (5%)
▪ MICI (<5% ; Crohn, RCUH)
▪ Diverticule de Meckel (<1% ; patients jeunes ; ulcération de cellules gastriques hétérotopiques)
Définition du syndrome de Mallory-Weiss
Lacération verticale de la jonction œsogastrique causée par des vomissements répétés ou une toux sévère
6 examens paracliniques de l’hémorragie digestive (par ordre diagnostique)
▪ Gastroduodénoscopie
▪ Coloscopie
▪ CT-entéroclyse
▪ Angiographie
▪ Scintigraphie aux GR marqués
▪ Endoscopie par capsule
Schéma général de traitement des hémorragies digestives (+ 5 traitements)
1. Stabilisation hémodynamique
2. Examens paracliniques → diagnostic
3. Traitement endoscopique
• Injection d’adrénaline
• Electrocoagulation
• Clip
4. Traitements invasifs
• Embolisation
• Chirurgie
5 étapes du traitement des varices œsophagiennes (+ 7 traitements/examens et indications)
▪ Prévention primaire
• Propanolol / nadolol (vasoconstriction splanchnique)
• Nitrate d’isosorbide
▪ St¬abilisation → octreotide
▪ Diagnostic → oesogastroduodénoscopie
▪ Traitement endoscopique
• Ligature
• Ballon œsophagien
▪ Prévention secondaire (en plus de la prévention primaire)
• TIPS → ↓ hypertension portale
Définition du polype hyperplasique
Polype sans dysplasie et sans potentiel malin
2 types de polypes colorectaux à potentiel malin, voies oncogénétiques associées et syndromes familiaux
▪ Polypes adénomateux pédiculés
→ APC / β-catenin
→ Familial adenopolyposis
▪ Polypes adénomateux sessiles
→ instabilité microsatellitaire
→ hereditary non-polyposis colorectal cancer (MSH2/MLH1)
Différence entre les formes familiales et les formes sporadiques des adénocarcinomes du côlon
Formes familiales → côlon droit
Formes sporadiques → côlon gauche
4 étapes génétiques principales et stades associés de la formation d’adénocarcinomes via des polypes adénomateux pédiculés
1. APC (aneuploïdie/LOH/mutation)
2. K-ras (mutation)
→ adénome à dysplasie de bas grade (formation d’un polype)
3. DCC/18q
→ dysplasie de plus haut grade
4. p53, télomérase, etc…
→ adénocarcinome
4 mutations associées à la voie de l’instabilité microsatellitaire (+ fonctions associées)
▪ MSH2, MLH1
→ réparation des erreurs de copie de l’ADN
▪ TGFβRII, BRAF
→ signaling
Trois types d’histologies associées aux polypes adénomateux pédiculés
▪ Adénome tubulaire
▪ Adénome tubulovilleux
▪ Adénome villeux
7 facteurs de risque de cancer du côlon
▪ Age
▪ Homme > femme
▪ Antécédents familiaux
▪ Crohn, RCUH
▪ Obésité
▪ Viandes rouges
▪ Alcool
2 facteurs de protection du cancer du côlon
▪ Aspirine / AINS
▪ Acide folique
3 examens paracliniques de dépistage du cancer du côlon (+ avantages ou désavantages associés)
▪ Sang cryptique dans les selles
→ facile, peu sensible
▪ Sigmoïdoscopie
→ ~70% des lésions macroscopiques
▪ Coloscopie
→ 100% des lésions macroscopiques
3 catégories de sujets à risque de cancer du côlon
▪ Syndromes héréditaires (FAP, HNPCC)
▪ Antécédents familiaux
▪ MICI
3 composantes de la prévention primaire du cancer du côlon
▪ Dépistage endoscopique
▪ Résection endoscopique
▪ Surveillance +/- espacée en fonction de la présence de polypes
3 critères de l’âge de début et de la fréquence de dépistage du cancer du côlon
▪ Début :
• > 50 ans
• 10 ans avant l’occurrence familiale
▪ Fréquence :
• 1 x / 10 ans
• Plus fréquent ← syndrome familial
3 mécanismes physiologiques régulant la créatininémie
▪ Production par les muscles
▪ Elimination par filtration rénale sans réabsorption
▪ Excrétion rénale active lors d’insuffisance rénale marquée
2 marqueurs utilisés pour estimer la GFR
▪ Créatinine
▪ Cystatine C
4 signes permettant de différencier une hématurie d’origine rénale vs. urétrale vs. vésicale
▪ Caillot
→ origine urétrale / vésicale
▪ Déformation des hématies / moulage tubulaire
→ origine rénale
▪ Hématurie initiale
→ origine urétrale
▪ Hématurie finale
→ origine vésicale
2 mécanismes physiopathologiques possibles de la protéinurie et signe distinctif
▪ Défaut de réabsorption tubulaire (MW < 60 kDa)
▪ Défaut de filtration glomérulaire (MW > 60 kDa)
2 causes de protéinurie aiguë bénigne
▪ Effort physique intense
▪ Fièvre
Définition du syndrome néphrotique
Protéinurie (> 3g/j) avec/sans hypoalbuminémie (< 30 g/j).
4 conséquences physiopathologiques de la protéinurie
▪ Hypoalbuminémie
→ ↓ pression oncotique
→ œdèmes + hypovolémie
▪ Hypovolémie
→ hyperaldostéronisme
→ ↑ réabsorption hydrosodée
→ œdèmes
▪ Perte des facteurs de coagulation + hémoconcentration
→ hypercoagulabilité
▪ Perte du complément
→ ↑ risque d’infection
3 symptômes/signes du syndrome néphrotique
▪ Urine mousseuse
▪ Oedèmes
▪ Eventuelle hématurie passagère
3 complications aiguës du syndrome néphrotique
▪ Insuffisance rénale aiguë
▪ Thrombose
▪ Infections (hypocomplémentémie)
3 mécanismes d’insuffisance rénale aiguë suite à un syndrome néphrotique
▪ IRA fonctionnelle
← hypovolémie
▪ Nécrose tubulaire aiguë
← toxicité des protéines
▪ Thrombose des veines rénales
← hypercoagulabilité
4 complications chroniques du syndrome néphrotique
▪ Hyperlipidémie
← compensation hépatique à l’hypoalbuminémie
▪ Insuffisance rénale chronique
← maladie sous-jacente + protéinurie
▪ Dénutrition
▪ Déficience en hormones thyroïdiennes, fer, cuivre, zinc, transferrine, vitamine D
6 composantes du traitement du syndrome néphrotique
▪ Diurétiques → oedèmes
▪ Albumine → oedèmes
▪ Anti-vitamine K → hypercoagulabilité
▪ Inhibiteurs de l’axe RAAS
→ protéinurie/hypertension
▪ Statines → hyperlipidémie
▪ Traitement substitutif
→ déficiences hormonales/minérales/vitaminiques
Différence symptomatique entre le syndrome néphrotique et le syndrome néphritique
Hématurie : +/- (s. néphrotique) vs. +++ (s. néphritique)
Définition du syndrome néphritique aigu
Syndrome inflammatoire aigu de de l’appareil glomérulaire menant à une hématurie macroscopique et une protéinurie.
3 étiologies principales du syndrome néphritique (dans l’ordre d’incidence)
▪ Infection
▪ Maladie de Berger
▪ Vasculites
Causes (2), mécanismes (2) et conséquences (2) de la glomérulonéphrite
Causes :
▪ Dépôts glomérulaires d’anticorps, de molécule du complément
▪ Activation des cellules T
Mécanismes :
▪ Inflammation → lésions de la matrice extracellulaire, du mésangium et/ou de la membrane basale
▪ Prolifération des cellules structurales ou immunitaires
Conséquences :
▪ Destruction glomérulaire
▪ Fibrose glomérulaire
3 facteurs pronostiques négatifs de la glomérulonéphrite
▪ Sévérité de la protéinurie/hématurie
▪ Insuffisance rénale préexistante
▪ Hypertension
Examen paraclinique principal de la glomérulonéphrite
Biopsie rénale
Traitements des glomérulonéphrites (et indications associées)
▪ Corticostéroïdes
▪ Immunosuppresseurs
▪ Plasmaphérèse
• Syndrome de Goodpasture
• LES
• Vasculites
▪ Antagonistes RAAS
← Hypertension
3 types de glomérulonéphrites immunologiques primaires et mécanismes associés
▪ GN à lésions minimes
← défaut des podocytes
▪ Maladie de Berger
← dépôt d’IgA sur la membrane basale
▪ GN extra-membraneuse primaire
← mécanisme auto-immun contre les podocytes ou la membrane basale
3 types de glomérulonéphrites immunologiques secondaires et mécanismes associés
▪ GN extra-membraneuse secondaire
← dépôts de complex immuns
▪ Vasculites
← Inflammation des vaisseaux sanguins
▪ Syndrome de Goodpasture
← mécanisme auto-immun contre le collagène IV de la membrane basale rénale
2 types de glomérulonéphrites non-immunologiques et mécanismes associés
▪ Diabète → angiopathie capillaire
▪ Amyloïdose → fibrose
Définition de l’insuffisance rénale aiguë et 3 critères cliniques associés
Baisse brutale et importante de la filtration glomérulaire :
▪ ↑ > 26 μM de la créatinine (< 48 h)
ou
▪ ↑ > 50% de la créatinine (< 7 j)
ou
▪ ↓ < 0.5 ml/kg/h de la production urinaire (> 6 h)
Classification de l’insuffisance rénale aiguë et critères pris en compte
Classification RIFLE en fonction de :
▪ Intensité de la baisse de la fonction rénale
▪ Intensité de la hausse de la créatinine
▪ Baisse de la production urinaire
6 mécanismes de l’insuffisance rénale aiguë
▪ Pré-rénale
• ↓ pression / flux sanguin rénal.
• Obstruction artérielle par embolie
• Syndrome hépatorénal
▪ Rénale
• Nécrose tubulaire aiguë
• Glomérulonéphrites aiguës
▪ Post-rénale
• Obstruction des voies urinaires bilatérale ou unilatérale sur rein unique
Mécanisme du syndrome hépatorénal
Vasodilatation splanchnique due à des facteurs hépatiques
→ hypoperfusion rénale relative
→ stimulation RAAS
→ ↓ perfusion rénale
3 conséquences urinaires de l’IRA pré-rénale
▪ Oligurie
▪ Urines concentrées
▪ Sodium urinaire bas
2 traitements de l’IRA pré-rénale hypovolémique
▪ Solutions saline iso-/hypotonique
▪ Albumine + diurétiques
← hypoalbuminémie
2 traitements potentiellement aggravant de l’IRA pré-rénale hypovolémique
▪ AINS
▪ Diurétiques
3 traitements de l’IRA pré-rénale embolique
▪ Aspirine
▪ Statines (selon l’étiologie)
▪ Stéroïdes à court terme pour diminuer l’inflammation
2 types de traitement de l’IRA sur nécrose tubulaire aiguë
▪ Diurétiques + restriction Na+/H2O
→ rétablissement de la diurèse
▪ Traitement conservateur
→ normalisation des électrolytes et métabolites sanguins
4 traitements de l’hyperkaliémie sur nécrose tubulaire aiguë
▪ Restriction de l’apport K+
▪ Résines échangeuses de K+
▪ Glucose 50% + insuline
▪ Gluconate de calcium
2 traitements de l’acidose métabolique sur nécrose tubulaire aiguë
▪ Restriction protéique
▪ Bicarbonate de sodium
2 traitements de l’hyperphosphatémie sur nécrose tubulaire aiguë
▪ Carbonate de calcium
▪ Sels d’aluminium
Traitement de l’hypocalcémie sur nécrose tubulaire aiguë
Carbonate de calcium
Traitement de l’hyperuricémie sur nécrose tubulaire aiguë
Allopurinol (inhibiteur de la xanthine oxidase → ↓ production d’acide urique)
2 composantes du traitement de l’insuffisance rénale obstructive
▪ Drainage urinaire
▪ Levage de l’obstacle
5 symptômes du syndrome urémique
▪ Fatigue
▪ Péricardite/pleurite
▪ Nausées, vomissements, anorexie
▪ Astérixis (flapping tremor)
▪ Confusion
5 indications pour une dialyse aiguë
▪ Patients aux soins intensifs
▪ Syndrome urémique
▪ Hyperkaliémie réfractaire (> 6.5 mM avec anomalie à l’ECG)
▪ Surcharge volumique grave (OAP réfractaire aux diurétiques)
▪ Acidose métabolique grave réfractaire (pH < 7.2 ou HCO3- < 15 mM)
5 conséquences physiopathologiques de l’insuffisance rénale chronique
▪ Accumulation d’acide urique
→ syndrome urémique
▪ Accumulation d’électrolytes
→ troubles du rythme (K+)
▪ Rétention hydrosodée
→ œdèmes, OAP, hypertension
▪ Acidose métabolique
→ dyspnée
▪ Manque de production d’EPO
→ anémie
Démarche diagnostique en cas d’insuffisance rénale
1. Staging par la créatinine/cystatine C
2. Echographie et examen urinaire → IR aiguë/chronique, pré/post-rénale
3. Examens paracliniques invasifs en fonction du niveau de l’atteinte
• Glomérulaire → sérologie, compléments + biopsie rénale
• Tubulointerstitielle → recherche de toxique + biopsie rénale
• Vasculaire → duplex couleur + angio-IRM
Principale complication de l’insuffisance rénale chronique (+ mécanismes)
Maladies cardiovasculaires
▪ Anémie
← ↓ EPO
+ ↓ absorption du fer
▪ Hypertension
3 facteurs de progression non-modifiables vers l’insuffisance rénale terminale
▪ Pronostic/stade de la maladie d’origine
▪ Facteurs génétiques
▪ Sexe
8 facteurs de progression modifiables vers l’insuffisance rénale terminale
▪ Hypertension/hypervolémie
▪ Anémie
▪ Hyper-/dyslipidémie
▪ Acidose métabolique
▪ Hyperphosphatémie
▪ Apport en protéines
▪ Tabagisme
▪ Diabète
6 composantes du traitement général de l’insuffisance rénale chronique
Elimination des facteurs de progression :
▪ Normalisation de la pression artérielle (< 140/90 mmHg)
▪ EPO + ferritine
▪ Statines
▪ Traitement de l’hyperphosphatémie (vit D, ↓ apport, chélateurs)
▪ Diminution de l’apport en protéine
▪ Arrêt du tabac
Critères et traitements de l’insuffisance rénale terminale
▪ Critères
• GFR < 15 ml/min + symptômes urémiques
• GFR < 10 ml/min ou premiers symptômes
▪ Traitements substitutifs
1. Transplantation depuis un donneur vivant
2. Transplantation depuis un donneur mort
3. Dialyse
3 types d’accès pour dialyse et caractéristiques
▪ Cathéter sur veine jugulaire/sous-clavière/fémorale
→ immédiat, débit moyen
▪ Anastomose radio-céphalique
→ délai de ~ 1 mois, haut débit
▪ Cathéter péritonéal
→ délai de quelques semaines
6 types de dialyse et principes physiques
▪ Hémodialyse → diffusion
▪ Hémodialyse quotidienne
→ diffusion
▪ Hémodiafiltration
→ diffusion/convection et réinfusion
▪ Hémofiltration continue veino-veineuse
→ convection et réinfusion
▪ Plasmaphérèse
→ convection et réinfusion
▪ Hémoperfusion
→ adsorption
▪ Dialyse péritonéale (automatique)
→ diffusion
4 avantages de l’hémodialyse quotidienne vs. l’hémodialyse
▪ Meilleure tolérance
▪ Séance courte
▪ Améliore les symptômes urémiques
▪ Améliore la fertilité
2 avantages/désavantages de l’hémodialyse continue veino-veineuse vs. l’hémodialyse
▪ Meilleure tolérance hémodynamique (état de choc)
▪ Nécessite une anticoagulation
4 avantages/désavantages de l’hémodiafiltration vs. l’hémodialyse
▪ Meilleure stabilité hémodynamique
▪ Amélioration de l’amyloïdose
▪ ↓ phosphatémie
▪ Amélioration de l’anémie
3 avantages/désavantages de la dialyse péritonéale vs. l’hémodialyse
▪ Soin à domicile
▪ Efficacité égale à l’hémodiafiltration
▪ DP automatique peut se faire principalement la nuit
2 facteurs pronostiques majeurs de la durée de vie du greffon rénal
▪ Donneur vivant > mort
▪ Transplantation préemptive vs. post-dialyse
Définition de la néphrite interstitielle
Affection rénale caractérisée par une réaction inflammatoire prédominante dans l’espace tubulo-interstitiel.
2 conséquences physiopathologiques de la néphrite interstitielle
▪ ↓ fonction tubulaire
→ ↓ réabsorption des sels et de l’eau + ↓ l’acidification des urines
▪ Dégénérescence glomérulaire secondaire
→ évolution lente vers l’insuffisance rénale
4 étiologies de la néphrite interstitielle (+ exemples)
▪ Idiopathiques
▪ Toxique (pénicilline, AINS, paracétamol, phénacétine)
▪ Infectieuse (pyélonéphrite)
▪ Auto-immune
• Lupus erythemateux systémique
• Sarcoïdose
• Syndrome de Sjögren
• Tubulointerstitial nephritis with uveitis (TINU) syndrome
2 complications des néphrites interstitielles
▪ Nécrose papillaire
▪ Tumeur des voies urinaires
3 examens paracliniques en cas de suspicion de néphrite interstitielle
▪ FSC
▪ Examens urinaires
▪ Biopsie
5 paramètres urinaires perturbés en cas de néphrite interstitielle
▪ Protéinurie modérée (< 1 g/24h)
▪ FE Na+ > 1
▪ Pyurie stérile (leucocytes sans bactérie)
▪ Eosinophilurie
▪ Hématurie
2 symptômes de la nécrose papillaire
▪ Colique néphrétique
▪ Hématurie macroscopique
4 comorbidités fréquemment associées à la néphrite interstitielle
▪ Ulcères gastriques plus fréquents
▪ Anémie
▪ Athérosclérose
▪ Troubles psychosomatiques
2 principales différences entre les examens paracliniques du syndrome néphrotique et de la néphrite interstitielle
Néphrite interstitielle (vs. syndrome néphrotique) :
▪ Protéinurie modéré : < 1g/j (vs. > 3 g/j)
▪ Atteinte interstitielle à la biopsie rénale
2 principales différences entre les examens paracliniques de l’IRA pré-rénale et de la néphrite interstitielle
Néphrite interstitielle (vs. IRA pré-rénale) :
▪ Protéinurie modérée (vs. protéinurie normale)
▪ FE Na+ > 1% (vs. < 1%)
Définition de la polykystose rénale
La polykystose rénale est définie par le nombre de kystes en fonction de l’âge.
▪ < 30 ans → ≥ 2 kystes
▪ 30-59 ans → ≥ 2 kystes (D) + ≥ 2 (G)
▪ > 60 ans → ≥ 4 kystes (D) + ≥ 4 (G)
2 facteurs influençant la formation de kystes rénaux lors de polykystose familiale
▪ Mutation
▪ Terrain génétique
6 complications des polykystoses rénales
▪ Insuffisance rénale terminale
▪ Hémorragies
▪ Infections
▪ Néphrolithiase
▪ Polyglobulie
▪ Cancer
Classification et critères (3) pour différencier entre un kyste malin et un kyste bénin
Classification de Bosniak :
▪ Epaisseur/régularité de la paroi
▪ Présence de calcifications
▪ Présence de septa
2 symptômes de la polykystose rénale
▪ Hématurie intermittente
▪ Douleurs
Signes cliniques/paracliniques de la polykystose rénale
▪ Défaut de concentration des urines
▪ Protéinurie
▪ Hypertension
▪ Polyglobulie
3 traitements conservateurs de la polykystose rénale
▪ Contrôle de la pression artérielle
▪ Contrôle de la protéinurie
▪ Surveillance des manifestations extra-rénales (anévrismes, tumeurs)
3 traitements invasifs de la polykystose rénale
▪ ¬Ponction des kystes
▪ Néphrectomie (désencombrement de l’abdomen)
▪ Transplantation rénale
2 manifestations des mutations de PKD1-2 autres que la polykystose rénale
▪ Kystes hépatiques
▪ Formation d’anévrysmes
2 mutations responsables de polykystose rénale et pouvant mener à la formation de tumeurs (+ types de tumeurs)
▪ TSC1/2 → hamartomes
▪ VHL → hémangioblastomes, carcinome rénal à cellules claires
Définition de la pollakiurie
Mictions trop fréquente (> 10x/j)
Définition de l’énurésie
Emission involontaire des urines, généralement nocturne, à un âge où la propreté devrait être acquise
3 signes pathologiques possibles du toucher de la prostate
▪ Prostate tendue, douloureuse, au volume augmenté → prostatite aiguë
▪ Prostate ferme, indolore, au volume augmenté → hypertrophie bénigne
▪ Prostate dure, irrégularités, asymétrie → cancer de la prostate
5 étapes/conditions de formation des calculs rénaux
1. ↑ solutés dans l’urine
(calcium, acide urique, cystéine)
2. ↓ substances inhibitrices
(citrates, phosphates)
3. ↓ pH urinaire → ↓ solubilité
4. Stase urinaire ou obstruction
5. Précipitation des cristaux sur noyau organique (protéines)
3 points de coincement des calculs rénaux
▪ Jonction pyélo-urétéral
▪ Rétrécissement au passage de l’artère iliaque
▪ Passage du détrusor
Particularité de l’examen sanguin lors d’une colique néphrétique
↑ créatinine (même sur calcul simple avec deux reins fonctionnels)
Mécanisme de formation des calculs de struvite
Infection urinaire chronique (P. mirabilis)
→ uréase bactérienne
→ ↑ pH + ↑ NH3
→ Précipitation de struvite (MgNH4PO4)
Définition de la néphrocalcinose
Dépôt de sel de calcium dans le parenchyme rénal, en particulier dans les pyramides. Cette lithiase doit être traitée causalement car elle peut mener à l’insuffisance rénale.
4 critères de gravité du calcul rénal
▪ Pyélonéphrite aiguë obstructive
▪ Rein fonctionnel unique / insuffisance rénale préexistante / obstruction bilatérale
▪ Grossesse
▪ Enfants
8 facteurs de risques majeurs de calculs rénaux
▪ Antécédents familiaux
▪ Hypercalciurie
▪ Hyperoxalurie
▪ Hyperuraturie
▪ Cystinurie
▪ Diurèse insuffisante
▪ Anomalies anatomiques des voies urinaires
▪ Médicaments (indinavir, acyclovir)
5 symptômes des calculs vésicaux
▪ Algurie
▪ Pollakiurie
▪ Blocage mictionnel
▪ Hématurie
▪ Infection urinaire
4 examens paracliniques en cas de suspicion de calcul rénal
▪ Examens sanguins
▪ Examens urinaires
▪ Uro-CT natif
▪ Ultrasonographie
3 traitements non-invasifs du calcul rénal
▪ Antalgiques (AINS, opioïdes)
▪ α-bloquants
→ relaxation de la musculature lisse
▪ Lithotripsie extracorporelle
Contrindication principale à la lithotripsie extracorporelle
Traitements antiagrégants/anticoagulants (risque d’hématome rénal)
2 indications absolues 4 indications relatives au traitement invasif/chirurgical du calcul rénale
▪ Indications absolues
• Pyélonéphrite obstructive
• Rein unique ou obstruction bilatérale
▪ Indications relatives
• Echec d’autres traitements
• Situation et taille du calcul (>7 mm)
• Intensité de la douleur
• Motifs personnels
2 méthodes de drainage rénal et indications associées pour un calcul rénal
▪ Cathétérisme urétéral (sonde JJ)
→ levée de l’obstruction
▪ Néphrostomie échoguidée
← pyélonéphrite obstructive
5 méthodes d’élimination de calculs rénaux
▪ Lithotripsie
▪ Urétérolitholapaxie
▪ Néphrolitholapaxie
▪ Chirurgie ouverte
▪ Chémolyse (struvite, acide urique et cystine)
5 composantes de la prévention secondaire de lithiase rénale et indications
▪ Elimination des facteurs de risque
▪ Suivi radiologique
▪ Prescription de réserve (voyageurs)
▪ Evaluation
• Simple (après un premier épisode sans facteur de risque évident)
• Extensive (récidive et facteurs de risque)
2 composantes de la prévention secondaire ciblée sur les facteurs de risque de calcul rénal
▪ Augmentation de l’apport hydrique (> 2 l/j)
▪ Adaptation des habitudes alimentaires
Composantes de l’évaluation simple d’un patient après un premier épisode de calcul rénal
▪ Bilan sanguin
• Na+, K+, Ca++
• Urate
• Créatinine
• Albumine
▪ Spot urinaire sur la deuxième urine du matin
• Na+, K+, Ca++
• Urate
• Créatinine
• Stick urinaire
• Cultures
• Filtrat
5 composantes de l’évaluation extensive d’un patient après une récidive de calcul rénal
▪ Bilan sanguin (pH, Na+, K+, Ca++, Mg++, Cl-, PO43-, HCO3-, urate, créatinine, albumine, PTH, 25-OH-vitD)
▪ ≥ 2x urines de 24h (volume, pH, Na+, K+, Ca++, Mg++, Cl-, PO43-, HCO3-, urate, oxalate, citrate, urée, créatinine, cultures, filtrat)
▪ Analyse quantitative des acides aminés
▪ Test de l’acidification
▪ Ostéodensitométrie
Physiopathologie générale des uropathies obstructives hautes aiguës et chroniques
La pression urinaire physiologique dans le bassinet rénal est plus basse que la pression vésicale. La transition de l’urine est assurée par le péristaltisme de l’uretère. L’obstruction augmente la pression en amont et dilate les uretères et le bassinet. La dilatation peut être permanente en cas d’obstruction chronique.
6 étiologies urétérales des uropathies obstructives hautes
▪ Calcul rénal
▪ Malformation congénitale
▪ Syndrome de la jonction pyélo-urétérale
▪ Tumeurs urétérales
▪ Inflammation
▪ Tuberculose
4 malformations congénitales de l’appareil urinaire pouvant mener à une uropathie obstructive haute
▪ Maladie de la jonction (dédoublement urétéral)
▪ Ectopie urétérale
▪ Malformations vasculaires (uretère rétrocave)
▪ Rétrécissement de la jonction urétéro-vésicale
3 étapes de la réponse physiopathologique de l’obstruction urétérale aiguë
1. ↓ gradient de pression
→ ↑ PGE2
→ ↑ flux sanguin rénal
2. ↑ TxA2 + ↑ système RAAS
→ ↓ flux sanguin rénal
3. Fuite pyélo-sinusale + drainage lymphatique/veineux
→ ↓ pression urétérale
Conséquence principale de l’obstruction urinaire haute chronique (+3 caractéristiques)
Hydronéphrose
▪ Dilatation urétérale
▪ Atrophie du parenchyme rénal
▪ Aplatissement des calices
Condition de survenue et physiopathologie du syndrome de levée d’obstacle de longue durée
Levée d’une obstruction longue bilatérale ou unilatérale sur rein unique
→ tubulopathie
→ trouble de la concentration
→ trouble de l’acidification
→ polynatriurie
3 examens cliniques lors d’une suspicion d’uropathie obstructive haute
▪ Urétéropyélographie rétrograde
▪ Pyélographie antérograde
▪ Scintigraphie rénale
2 principales complications de l’uropathie obstructive haute chronique
▪ Hydronéphrose
▪ Surinfection
Traitement principal de l’uropathie obstructive haute
Endoprothèse urétéro-vésicale (sonde JJ) mise en place par cathétérisme
4 systèmes d’innervation du bas appareil urinaire (étage vertébral, nerf et cibles)
▪ Sympathique : L2
→ nerf hypogastrique
→ vessie
▪ Sensoriel : S2-4
← nerf pelvien
← detrusor
▪ Parasympathique : S2-4
→ nerf pelvien
→ detrusor
▪ Moteur squelettique : S2-4
→ nerf pudendal
→ sphincter externe
3 étapes du réflexe mictionnel spinal
1. Détection de la tension du détrusor
→ signal afférent spinal
2. Stimulation réflexe parasympathique S2-4
→ contraction du détrusor
3. ↑ intensité du réflexe
→ ↓ contraction du sphincter externe
2 centres supérieurs de contrôle du réflexe mictionnel et fonctions
▪ Centres mictionnels pontiques du tronc cérébral
→ facilitation/inhibition
▪ Centres corticaux
• Inhibiteurs
• Peuvent devenir activateurs
7 questions ciblées de l’anamnèse actuelle de la fonction mictionnelle
▪ Incontinence
• Type d’incontinence ?
• Moments de la survenue ?
• Positions critiques ?
• Quantité (protections) ?
▪ Sensations vésicales
▪ Durée de la miction
▪ Qualité du jet
3 questions ciblées de l’anamnèse personnelle en rapport avec la fonction mictionnelle
▪ Fonction ano-rectale (nerf pudendal)
▪ Fonction sexuelle
▪ Traitement médicamenteux
5 examens paracliniques pour caractériser un trouble mictionnel
▪ Calendrier mictionnel
▪ Bilan urodynamique simple
▪ Tonocystomanométrie
▪ Mesure pression-débit mictionnel
▪ Cystographie
4 types de traitement pharmacologique pouvant avoir des effets sur la miction
▪ Diurétiques
▪ Agonistes et antagonistes α/β-adrénergiques
▪ Cholinergiques/anticholinergiques
▪ Sédatifs et anesthésiques
Principe de la tonocystomanométrie
Mesure des pressions vésicales et urétrales lors du remplissage et de la miction. Elle peut être combinée avec un électromyogramme sphinctérien et une cystographie vidéo-urodynamique.
2 paramètres mesurés lors d’un bilan urodynamique simple
▪ Débitmétrie
▪ Résidu urinaire (ultrasonographie)
2 traitements majeurs des troubles mictionnels
▪ Anticholinergiques
▪ Sondage urinaire
• aller-retour
• à demeure
Physiopathologie et symptôme principal des troubles mictionnels centraux au suprapontiques
Hyperréflexie vésicale → impériosités par perte de contrôle partielle de l’inhibition
Mécanismes physiopathologiques et 2 symptômes associés de la vessie centrale
Lésion infrapontique suprasacrée
▪ Absence d’inhibition centrale (dyssynergie vésico-sphinctérienne)
→ miction involontaire réflexe
▪ Déconnection centrale des afférents sensoriels
→ Perte de sensation vésicale
2 types de lésions nerveuses de vessies périphériques et différence symptomatologique principale
▪ Lésion du plexus sacré (incontinence)
▪ Lésion des nerfs pelviens (pas d’incontinence)
3 mécanismes physiopathologiques et 4 symptômes associés des troubles mictionnels neurologiques au niveau du plexus sacré
▪ Perte de la stimulation parasympathique
→ ↓ réflexe mictionnel, difficulté de vidange
▪ Déconnection des afférents sensoriels
→ perte de sensibilité
▪ Perte du contrôle sphinctérien
→ perte d’urines
2 mécanismes physiopathologiques et 3 symptômes associés des troubles mictionnels neurologiques au niveau des nerfs pelviens
▪ ↓ stimulation parasympathique
→ ↓ réflexe mictionnel, difficulté de vidange
▪ Déconnection des afférents sensoriels
→ perte de sensibilité
3 complications de la vessie périphérique
▪ Elargissement de la vessie
▪ Formation de diverticules
▪ Reflux urétéro-vésicaux
Complication principale de la vessie centrale
Reflux urétéro-vésical
Physiopathologie de l’hyperplasie bénigne de la prostate
Formation de nodules d’hyperplasie musculo-glandulaires dans la zone transitionnelle de la prostate par défaut d’apoptose. Associé à une augmentation du ratio œstradiol/testostérone et de la concentration des facteurs de croissance.
4 complications de l’hyperplasie bénigne de la prostate
▪ Epaississement du detrusor
▪ Dilatation vésicale
▪ Diverticules vésicaux
▪ Reflux urétéro-vésicaux
6 options de traitement de l’hyperplasie bénigne de la prostate
▪ Traitements pharmacologiques
• α-bloquants
→ détente du sphincter lisse
• Inhibiteurs de la 5α-réductase
→ ↓ dihydrotestostérone
→ ↑ apoptose
• Phytothérapie
→ anti-inflammatoire et effet endocrinien
▪ Traitements chirurgicaux
• Résection transurétrale de la prostate
• Vaporisation laser
• Adénomectomie transvésicale
2 complications de la chirurgie prostatique
▪ Anéjaculation
▪ Ejaculation rétrograde
Avantage de la vaporisation laser de la prostate vs. la résection transurétrale
Réduction du risque hémorragique
6 agents infectieux principaux de l’infection urinaire
▪ E. coli 70-95%
▪ Staphylococcus saprophyticus
▪ Neisseiria gonorrhoeae
▪ Entérobactéries
• Proteus mirabilis
• Klebsiella oxytoca
▪ Chlamydia trachomatis
4 facteurs de risque de l’infection urinaire
▪ Femmes (urètre courte) >> hommes
▪ Sonde urinaire
▪ Obstruction
▪ Malformation de l’appareil urinaire
4 symptômes de l’urétrite
▪ Dysurie
▪ Pollakiurie/urgences mictionnelles
▪ Urine trouble
▪ Hématurie
7 symptômes de la prostatite
▪ Dysurie
▪ Pollakiurie/urgences mictionnelles
▪ Urine trouble
▪ Hématurie
▪ Douleur périnéale
▪ Fièvre
▪ Pyurie
6 symptômes de la cystite
▪ Dysurie
▪ Pollakiurie/urgences mictionnelles
▪ Urine trouble
▪ Hématurie
▪ Urine malodorante
▪ Douleur sus-pubienne
3 symptômes de la pyélonéphrite supplémentaires à ceux de la cystite
▪ Douleur aux flancs ou à l’abdomen
▪ Etat fébrile / subfébrile
▪ Sepsis
4 examens paracliniques en cas de suspicion d’infection urinaire
▪ Bandelettes urinaires
▪ Examen microscopique des urines
▪ Uroculture
▪ Echographie abdominale
2 indicateurs d’infections urinaires sur les bandelettes urinaires
▪ Estérase
▪ Nitrites
2 buts de l’examen cytologique des urines
▪ Identification de l’agent infectieux
▪ Leucocyturie
3 buts des urocultures
▪ Identification de l’agent infectieux
▪ Détermination du titre bactérien
▪ Antibiogramme
4 indications et but de l’échographie abdominale lors d’infections urinaires
Pour détecter une obstruction en cas de
▪ Pyélonéphrite
▪ Infection compliquée
▪ Cystite à répétition
▪ Grossesse
Schémas de traitement de la cystite vs. de la pyélonéphrite
▪ Cystite
• Fluoroquinolones / sulfamidés (3 jours)
• Fosfomycine (dose unique)
▪ Pyélonéphrite
• Fluoroquinolones / sulfamidés (1-2 sem)
Traitement de la prostatite infectieuse
Quinolones/sulfamidés 4-6 semaines
Traitement de l’infection urinaire chez la femme enceinte
Céphalosporines